MRC Aire Urbaine (BMH)

Communiqué de presse


Une opération de communication politique payée par les contribuables
D’après un sondage IFOP commandé par la ville de Belfort, 77% des Belfortains auraient une opinion favorable de M. Meslot en tant que maire.  Un tel score ne peut qu’impressionner : même Jean-Pierre Chevènement, malgré l’action qu’il a conduite avec ses équipes au service des Belfortains pendant 30 ans, n’a jamais obtenu pareil satisfecit !

Mais la ficelle est un peu grosse. Mieux vaut se fier aux vrais chiffres, ceux des élections, qu’à un sondage qui flatte celui qui passe commande. La réalité, c’est que par deux fois depuis 2014, aux élections départementales puis aux régionales, Damien Meslot a été battu par les urnes. Le Mouvement Républicain et Citoyen demande donc au Maire de Belfort de rendre public le coût de cette opération de communication payée par les contribuables belfortains et destinée à flatter son égo.

MRC Aire urbaine

Communiqué de presse


Le Président du Conseil départemental veut mettre fin au statut de la fonction publique territoriale
M. Bouquet soutient la proposition de Bruno Le Maire de supprimer purement et simplement le statut de la fonction publique territoriale ! Dans Le Monde daté du 28 avril, Florian Bouquet apparaît aux côtés de M. Le Maire qui présente à la presse sa mesure : les 1,8 millions d’agents du service public doivent être progressivement remplacés par des personnes recrutées en CDD ou en CDI.

Le statut de la fonction publique garantit l’indépendance des agents et leur neutralité. S’ils devaient être demain assujettis au chantage à l’emploi dans lequel se trouvent aujourd’hui de trop nombreux salariés du privé, cela encouragerait toutes les dérives clientélistes dans l’action publique locale. Au final, c’est le service au public qui serait gravement détérioré pour satisfaire des objectifs politiciens de court terme.

La France et ses collectivités ont besoin d’une puissance publique solide, dotée d’agents compétents et dévoués. Contrairement aux idées reçues, avec moins de 19% de l’emploi total, la fonction publique en France n’est pas écrasante comme le rabâchent de façon mensongère les libéraux. Regardons chez nos voisins : ils sont 21% en Belgique, 23% au Royaume-Uni, 28% en Suède, et même 35% au Danemark. M. Le Maire et Bouquet ont tort de s’acharner contre les agents du service public : la France et les Français ont besoin des fonctionnaires.

En soutenant ces orientations pour la présidentielle, le président du Conseil départemental du Territoire-de-Belfort aggrave ses pratiques en matière de ressources humaines au département depuis un an : mise en cause des agents, pressions, management brutal, dénigrements.
Pour le chef de l’exécutif départemental, la remise en cause du travail des agents de la fonction publique territoriale n’est pas un accident de parcours, ou une simple négligence : elle s’insère dans un choix politique délibéré.
 
Bastien Faudot
Conseiller départemental
Président du groupe d’opposition « Union Républicaine »

Lire article du Monde :

Communiqué de presse


Au moment où les conseillers régionaux socialistes s'apprêtent à augmenter la fiscalité des Francs-Comtois par l'augmentation de la taxe sur les cartes grises, il est utile de rappeler que ce choix défendu par Marie-Guite Dufay est la conséquence directe de deux décisions gouvernementales : la baisse des dotations aux collectivités et la fusion des régions.
 
D'abord, soucieux d'appliquer à la lettre les instructions annuelles de l'Europe, le gouvernement a décidé en 2013 de baisser les dotations que l'Etat verse chaque année aux collectivités françaises. Pour le budget du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, ce sont plus de 150 M€ de manque à gagner par rapport à l'exercice 2013 qui devront être compensés à la fois par l'augmentation de la fiscalité, par le ralentissement des politiques publiques et par l'augmentation de l'endettement.

Ensuite, la fusion des régions a introduit une disparité fiscale entre les habitants des deux anciennes régions. La Présidente propose donc, dès son premier budget, d'harmoniser par le haut la fiscalité liée aux ventes de voitures. Par cette opération, les conseillers régionaux socialistes entendent également faire payer aux Franc-Comtois la dette héritée de la Bourgogne, bien supérieure à celle de la Franche-Comté, et qui se retrouve dans la corbeille des deux régions mariées de force.

Pour leur part, les élus MRC se sont opposés à la baisse des dotations, à la fusion des régions mais aussi à l'augmentation de la taxe sur les cartes grises qui pénalisent à nouveau les ménages les plus fragiles auxquels certains veulent faire supporter le désengagement de l'Etat.
 
L'Union régionale MRC Franche-Comté

Retour sur les interventions des citoyens invités à l'émission "Dialogues citoyens" avec François Hollande


À Mme Constanza,
« Envie de Fraise » est un joli succès. Votre préoccupation majeure reste la demande : vous avez tout particulièrement besoin de clients heureux et ayant un peu de pouvoir d’achat. L’Europe à l’allemande, centrée sur l’austérité budgétaire et la déflation salariale, ne va pas vous apporter beaucoup de clients. Au vu de la natalité allemande, je serais même inquiet pour votre marché. Votre entreprise n’a rien à gagner à une course au low cost à travers le moins-disant social. Tout employeur a besoin de mobiliser ses salariés. Avec la loi El Khomri et la priorité donnée aux accords d’entreprise, les mauvais patrons vont chasser les bons en organisant une concurrence par le bas. Vous avez aussi besoin d’une administration réactive et d’un financement bancaire recentré sur l’économie réelle.
 
À Madame Roy,
Vous vivez un drame familial terrible avec la mort de votre fils. L’islam radical et le djihadisme ne sont pas une maladie mais une idéologie politique et religieuse. Les discours et les prêcheurs doivent être poursuivis. La religion, la spiritualité et la quête sens ont leur place dans la société mais cette radicalisation est une trahison même de ces aspirations. Il n’y a pas de place pour l’islam politique en France. Trop de complaisances ont laissé ces recruteurs avoir pignon sur rue. Les services de l’Etat, éducatifs, sociaux et policiers, doivent être mobilisés pour protéger notre jeunesse.

À Monsieur Demeyer,
Vous n’êtes pas –jusqu’à preuve du contraire- un salaud, un fasciste ou un raciste. Comme beaucoup d’électeurs du Front National, vous avez raison d’être inquiet de l’avenir de notre pays. La droite comme la gauche ont abandonné la nation et laissé tomber le drapeau. Le Front National n’a eu qu’à se baisser pour le ramasser. Une partie de la gauche veut faire l’impasse sur la nation en ne croyant plus qu’aux individus ou en se noyant dans une Europe post-nationale. Longtemps aveuglés, certains politiques commencent à réagir mais ils font semblant. Beaucoup d’orphelins de la nation trouvent asile au Front National. Revenez ! Si vous êtes de gauche et patriote, si vous ne supportez plus les inégalités sociales et que vous aimez la France, venez nous voir. Face à des adversaires qui ne parlent que de gouvernance et de saut fédéral européen, le FN recycle la question de la souveraineté à son profit. Ne croyez pas qu’il en ait le monopole. Attaché à la souveraineté nationale, le Front National détourne cette juste cause au profit d’une défense du communautarisme blanc, d’une chasse aux boucs émissaires et de la préférence pour l’isolement. C’est le contraire de la France.
 
À Monsieur Belkaid,
J’observe à distance mais avec beaucoup d’intérêt la Nuit Debout : le regard condescendant de la gauche gestionnaire à l’égard de cette jeunesse mobilisée dit la rupture abyssale qui existe avec les citoyens. L’effondrement démocratique, c’est la crise de souveraineté que nous vivons : la démocratie est une forme vidée de sa substance. C’est, ce que j’appelle avec d’autres, le tournant postdémocratique. Personne ne peut se satisfaire de ce théâtre d’ombres. Sur le plan politique, il faut remettre la délibération collective au cœur de nos institutions avec en particulier un usage fréquent et dédramatisé du référendum législatif, mais aussi le rééquilibrage du rôle du parlement face à la toute-puissance de l'exécutif. Nuit Debout est aussi un mouvement social, une révolte contre la dérive néo-libérale. A la fuite en avant fédérale comme à la démolition du modèle social européen par la baisse des salaires et des protections, la France doit mener la contre-attaque si elle veut continuer d’être la France. Reconquérir notre souveraineté est une condition pour réaliser la transformation sociale : c’est le message que je veux faire passer à Nuit Debout car je souhaite que cette mobilisation réussisse. C’est une belle épopée politique pour notre jeunesse qui ne veut pas se résigner.

Communiqué de presse


Moins de service (réduction de la fréquence et des dessertes, suppression du transport à la demande), moins d’emplois (avec la suppression de 100 emplois au total en deux ans), moins de fréquentation du réseau (baisse de 600.000 voyages), moins de recettes, mais aussi moins de pouvoir d’achat pour les usagers (avec l’augmentation des tarifs).
Cette spirale infernale, c’est la logique d’austérité défendue par les libéraux : il s’agit de couper à l’aveugle dans les dépenses pour résorber les déficits. Mais partout ces politiques restrictives échouent. Malgré tout, sûr de son fait, plus les déficits augmentent, plus M. Guillemet rabote !
Jamais la précédente majorité n’a provoqué de déficit sur aucun exercice budgétaire. Si problème de gestion il y a aujourd’hui, il est apparu avec la nouvelle majorité. Le SMTC, sous la gauche, c’est la création d’un réseau qui relie toutes les communes du département avec au minimum un bus à chaque heure, le doublement de la fréquentation avec 10 millions de voyages chaque année, la mise en place des vélos en libre-service et des voitures en libre-service. Le projet de la droite est plus rustique : le retour à la CTRB des années 80 !
C’est aussi moins d’imagination au pouvoir. Où en est le grand projet de M. Meslot pour créer un service unifié à l’échelle de l’Aire urbaine ? Les grandes annonces et l’accusation des majorités précédentes ne suffiront pas à tenir tout un mandat
Le transport à la demande disparaît le 2 mai. Que deviennent les lycéens et les collégiens abandonnés en rase campagne, en pleine année scolaire ? Et les personnes qui ont pris des engagements, organisé leur travail en tenant compte des horaires du service de bus, comment vont-elles faire ?
Aujourd’hui, ce sont les usagers les premières victimes de ce démantèlement, en ville comme dans les villages. C’est plus globalement, l’attractivité du Territoire de Belfort qui est pénalisée.
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