Intervention de Bastien Faudot au Conseil municipal du 18 septembre 2014
J’aurais pu vous épargner cette intervention s’il y avait eu un lieu, comme autrefois une commission spéciale, chargée de débattre et de fixer les noms des espaces publics dans un esprit de dialogue et de recherche du consensus.
Rares sont les moments d’évoquer entre nous notre histoire et de parler des symboles. Le symbole marque une reconnaissance, constitue un signe de ralliement. Sans symboles, la République est vide. Et les noms que nous assignons aux espaces publics sont une partie de ces symboles comme signatures d’un rattachement à un roman national.
En préalable à mon propos, je veux vous dire M. le Maire, n’ayant pas eu l’occasion de le faire jusqu’ici, que j’ai particulièrement apprécié le sens et l’audace de votre discours le 14 juillet dernier à l’occasion de l’installation de la statue Quand même sur la Place d’Armes. Vous avez prononcé alors un rappel des plus utiles : Bonaparte a installé la Révolution, il a rendu l’acquis révolutionnaire irréversible contre la coalition des monarchies de toute l’Europe. Je dis rappel utile car il y a des hommes, autrefois premier ministre, qui ne l’ont toujours pas compris. Et votre discours témoignait de ce que vous n’avez pas une compréhension univoque de l’histoire.
Pourtant, à la lecture de votre rapport, je cherchais la motivation de votre initiative de débaptiser la place Robespierre et je suis resté sur ma faim. Je vous cite : « Je souhaite modifier le nom de la place Maximilien de Robespierre, dont certains actes sont controversés ».
Rares sont les moments d’évoquer entre nous notre histoire et de parler des symboles. Le symbole marque une reconnaissance, constitue un signe de ralliement. Sans symboles, la République est vide. Et les noms que nous assignons aux espaces publics sont une partie de ces symboles comme signatures d’un rattachement à un roman national.
En préalable à mon propos, je veux vous dire M. le Maire, n’ayant pas eu l’occasion de le faire jusqu’ici, que j’ai particulièrement apprécié le sens et l’audace de votre discours le 14 juillet dernier à l’occasion de l’installation de la statue Quand même sur la Place d’Armes. Vous avez prononcé alors un rappel des plus utiles : Bonaparte a installé la Révolution, il a rendu l’acquis révolutionnaire irréversible contre la coalition des monarchies de toute l’Europe. Je dis rappel utile car il y a des hommes, autrefois premier ministre, qui ne l’ont toujours pas compris. Et votre discours témoignait de ce que vous n’avez pas une compréhension univoque de l’histoire.
Pourtant, à la lecture de votre rapport, je cherchais la motivation de votre initiative de débaptiser la place Robespierre et je suis resté sur ma faim. Je vous cite : « Je souhaite modifier le nom de la place Maximilien de Robespierre, dont certains actes sont controversés ».
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Médias
par Claude Admin90 le Dimanche 20 Mars 2016 à 17:58
Mots-clés :
CONSEIL DÉPARTEMENTAL
GROUPE D'OPPOSITION
MRC AIRE URBAINE
TERRITOIRE DE BELFORT
UNION REPUBLICAINE
Communiqué de presse
L’article consacré par l’Est Républicain aux renvois des roses de M. Bouquet par une partie des personnels féminins du Conseil départemental interroge le respect que les élus de droite portent à la parole des salariés. A mots couverts pendant la réunion publique du 3 mars, plusieurs élus de la majorité avaient insinué que la diffusion d’un tract syndical et la demande de convocation d’un CHSCT extraordinaire en raison d’une situation urgente étaient le fait d’une manipulation de l’opposition et considéraient la « ficelle un peu grosse ». Le 8 mars, à la question du journaliste sur l’action des syndicats, le Président du Conseil Départemental prétend qu’il s’agit d’une action de l’opposition et conclut à nouveau à une manipulation.
M. Bouquet confond l’action syndicale et l’action politique. Si les élus du groupe Union républicaine se préoccupent de la situation sociale des agents de la collectivité, c’est qu’ils sont persuadés que l’ambiance délétère dans laquelle la nouvelle majorité plonge le département est contre-productif pour le Territoire de Belfort. La dénonciation des effets néfastes du nouveau management et les situations dramatiques auxquelles sont confrontés les salariés et les syndicats ne peuvent pas, décemment, être perçus comme « de la manipulation et de l’enfumage ». Il s’agit de prendre en compte, avec beaucoup de considération, les alertes légitimes du médecin du travail et des trois syndicats du Conseil départemental. Si la nouvelle majorité départementale reste sur sa position de déni, les élus d’opposition prendront les mesures nécessaires pour débattre publiquement de la gestion humaine des agents de la collectivité.
Les élus du groupe Union Républicaine
M. Bouquet confond l’action syndicale et l’action politique. Si les élus du groupe Union républicaine se préoccupent de la situation sociale des agents de la collectivité, c’est qu’ils sont persuadés que l’ambiance délétère dans laquelle la nouvelle majorité plonge le département est contre-productif pour le Territoire de Belfort. La dénonciation des effets néfastes du nouveau management et les situations dramatiques auxquelles sont confrontés les salariés et les syndicats ne peuvent pas, décemment, être perçus comme « de la manipulation et de l’enfumage ». Il s’agit de prendre en compte, avec beaucoup de considération, les alertes légitimes du médecin du travail et des trois syndicats du Conseil départemental. Si la nouvelle majorité départementale reste sur sa position de déni, les élus d’opposition prendront les mesures nécessaires pour débattre publiquement de la gestion humaine des agents de la collectivité.
Les élus du groupe Union Républicaine
"Comme la République, la laïcité sera sociale ou ne sera pas !"
Tribune de Bastien Faudot.
Le candidat investi par le MRC pour l'élection présidentielle explique pourquoi il signe le manifeste du Printemps républicain.
Cher Printemps Républicain,
Tu profites du retour des beaux jours pour affirmer ton attachement à l'idéal républicain et au régime de laïcité. Tu nous rappelles aussi que la nation est le lieu privilégié d'exercice de la démocratie. Ton appel ne pouvait que susciter mon adhésion tant il rejoint les principes qui guident mon engagement politique. J'ai donc signé ton manifeste sans réserve.
Que des citoyens de gauche dépassent les clivages internes à notre camp est vraiment salutaire. Ces questions sont piégées depuis qu’une fraction de la gauche est travaillée par le relativisme culturel et le différentialisme. Faire de la « diversité » une valeur et un principe normatif, alors qu'elle n'est qu'un fait brut, est une erreur. Je ne t’apprendrai rien : la fétichisation des différences se fait souvent au détriment du « commun ». Transformer les différences, qui font la richesse d’un groupe, en un droit à la différence ouvre la voie à trop d’accommodements déraisonnables.
Lire la suite sur le site Marianne.net :
http://www.marianne.net/agora-republique-laicite-sera-sociale-ne-sera-pas-100241101.html#
Extrait du colloque du 23 novembre 2015. Intervention de M. Marcel Gauchet, philosophe et historien, rédacteur en chef de la revue Le Débat, au colloque "Le modèle français d’intégration" du 23 novembre 2015.
Retrouvez les interventions sur le site de la fondation Res Publica : http://www.fondation-res-publica.org/Le-modele-francais-d-integration_r127.html
Lire la totalité de l'article : http://www.fondation-res-publica.org/Repenser-et-expliciter-notre-modele-d-integration_a937.htmlMarcel Gauchet
Ce que vous venez d’entendre ne laisse pas de doutes, le problème de l’immigration et de l’intégration est devant nous et nous sommes culturellement, intellectuellement, politiquement très désarmés pour le traiter. Ce constat a été le point de départ de ma réflexion. Je précise tout de suite que je ne suis en rien un spécialiste de ces questions. Je parle en citoyen qui essaye de réfléchir sur la chose collective. Le problème est au centre des interrogations qu’on peut nourrir sur le devenir des démocraties, en particulier en Europe. Il appelle l’attention de tous. C’est à ce seul titre que je parle.
Une enquête du Monde sur les processus de la représentation démocratique (Le Monde 10 mars 2016)
Le Monde.fr | 10.03.2016 à 16h49 • Mis à jour le 10.03.2016 à 18h45 | Par Anne Chemin
MRC Aire Urbaine
Maison du Peuple, Salle 008, Place de la Résistance, 90000 Belfort
Email : mrcbelfort@wanadoo.fr
Tel : 03 84 22 85 70
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