M. Bouquet soutient la proposition de Bruno Le Maire de supprimer purement et simplement le statut de la fonction publique territoriale ! Dans Le Monde daté du 28 avril, Florian Bouquet apparaît aux côtés de M. Le Maire qui présente à la presse sa mesure : les 1,8 millions d’agents du service public doivent être progressivement remplacés par des personnes recrutées en CDD ou en CDI.
Le statut de la fonction publique garantit l’indépendance des agents et leur neutralité. S’ils devaient être demain assujettis au chantage à l’emploi dans lequel se trouvent aujourd’hui de trop nombreux salariés du privé, cela encouragerait toutes les dérives clientélistes dans l’action publique locale. Au final, c’est le service au public qui serait gravement détérioré pour satisfaire des objectifs politiciens de court terme.
La France et ses collectivités ont besoin d’une puissance publique solide, dotée d’agents compétents et dévoués. Contrairement aux idées reçues, avec moins de 19% de l’emploi total, la fonction publique en France n’est pas écrasante comme le rabâchent de façon mensongère les libéraux. Regardons chez nos voisins : ils sont 21% en Belgique, 23% au Royaume-Uni, 28% en Suède, et même 35% au Danemark. M. Le Maire et Bouquet ont tort de s’acharner contre les agents du service public : la France et les Français ont besoin des fonctionnaires.
En soutenant ces orientations pour la présidentielle, le président du Conseil départemental du Territoire-de-Belfort aggrave ses pratiques en matière de ressources humaines au département depuis un an : mise en cause des agents, pressions, management brutal, dénigrements.
Pour le chef de l’exécutif départemental, la remise en cause du travail des agents de la fonction publique territoriale n’est pas un accident de parcours, ou une simple négligence : elle s’insère dans un choix politique délibéré.
Le statut de la fonction publique garantit l’indépendance des agents et leur neutralité. S’ils devaient être demain assujettis au chantage à l’emploi dans lequel se trouvent aujourd’hui de trop nombreux salariés du privé, cela encouragerait toutes les dérives clientélistes dans l’action publique locale. Au final, c’est le service au public qui serait gravement détérioré pour satisfaire des objectifs politiciens de court terme.
La France et ses collectivités ont besoin d’une puissance publique solide, dotée d’agents compétents et dévoués. Contrairement aux idées reçues, avec moins de 19% de l’emploi total, la fonction publique en France n’est pas écrasante comme le rabâchent de façon mensongère les libéraux. Regardons chez nos voisins : ils sont 21% en Belgique, 23% au Royaume-Uni, 28% en Suède, et même 35% au Danemark. M. Le Maire et Bouquet ont tort de s’acharner contre les agents du service public : la France et les Français ont besoin des fonctionnaires.
En soutenant ces orientations pour la présidentielle, le président du Conseil départemental du Territoire-de-Belfort aggrave ses pratiques en matière de ressources humaines au département depuis un an : mise en cause des agents, pressions, management brutal, dénigrements.
Pour le chef de l’exécutif départemental, la remise en cause du travail des agents de la fonction publique territoriale n’est pas un accident de parcours, ou une simple négligence : elle s’insère dans un choix politique délibéré.
Bastien Faudot
Conseiller départemental
Président du groupe d’opposition « Union Républicaine »
Lire article du Monde :
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