MRC Aire Urbaine (BMH)
OPTYMO : avec la droite, payez plus pour voyager moins !
LA GESTION D’OPTYMO PAR LA DROITE EST CATASTROPHIQUE !

=> pour la 1ère fois, le SMTC gestionnaire d’Optymo est en déficit !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, la fréquentation du réseau est en baisse !
=> pour la 1ère fois, la fréquentation des vélos en libre-service est en baisse !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, les tarifs ont été augmentés !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, les recettes des voyages sont en baisse !
=> pour la 1ère fois, des dizaines d’emplois ont été supprimés chez les transporteurs et au SMTC !

 
Ce sont aussi des vélos en libre-service moins bien entretenus, des autos en libre-service qui ne sont pas déployées, d’autres qui sont vendues, neuves et à bas coût, après être restées inutilisées pendant deux ans.
Ce sont bien sûr les réductions importantes des services urbains et suburbains réalisées en 2014, puis en 2015. En 2016, l’offre est encore réduite avec le TAD supprimé ! Plusieurs dizaines de nouveaux salariés vont être au chômage.
 
Cette décision brutale, sans concertation avec les élus et la population, intervient en pleine année scolaire, au mépris de l’organisation des familles, des salariés, des établissements scolaires et de leurs élèves.
NON ! LE TRANSPORT SUBURBAIN N’EST PAS AUSSI COÛTEUX QU’ON VEUT VOUS LE FAIRE CROIRE ! (SMTC, BUDGET PRIMITIF 2016)
=> La dépense par habitant est plus faible : 124 €/hab contre 142 €/hab en urbain
=> Le coût du voyage est bas malgré des distances supérieures : 3,43 € /voy contre 1,68 € /voy en urbain
=> Le coût des kilomètres parcourus est inférieur : 2,66 €/km contre 3,97 €/km en urbain
OUI ! LES HABITANTS DES COMMUNES RURALES ONT AUSSI LE DROIT À UNE OFFRE DE TRANSPORT DE QUALITÉ !
=> garantir la solidarité entre les 102 communes du département et leurs habitants
=> rompre l’isolement des personnes âgées et des plus démunis dépourvus de voiture personnelle
=> assurer l’égalité d’accès de tous les jeunes à l’enseignement et aux loisirs
=> favoriser le transport en commun des salariés
=> réduire l’impact de l’usage de la voiture sur le budget des familles et sur l’environnement
=> accroître l’attractivité des communes et du Territoire de Belfort
OUI ! LES DIFFICULTÉS D’OPTYMO, C’EST D’ABORD L’ABSENCE D’ENGAGEMENT DES ÉLUS DE DROITE POUR LE TRANSPORT EN COMMUN !
=> M. Meslot et M. Bouquet, présidents de la CAB et du Département, refusent de financer le transport collectif au même niveau que les autres collectivités en France : c’est une participation en moyenne de 30 % en France et seulement 7 % dans le Territoire de Belfort ! (Données CERTU et SMTC, "budget primitif 2014")
=> La participation des collectivités locales au financement de l'exploitation des réseaux était de 113 €/hab en 2012 en France : c’est seulement 34 €/hab dans le Territoire de Belfort en 2015 ! (sources : Rapport 2015 de la Cour des Comptes et Cour des Comptes Bourgogne Franche-Comté)
=> Pire, le Conseil départemental vient de baisser de 400 000 € sa subvention annuelle pour Optymo (source : Conseil Départemental 90, "budget 2016")
=> Les nouveaux élus, contrairement à leurs engagements de campagne, n’ont pas mutualisé l’offre de transport à l’échelle de l’Aire urbaine, ni pour améliorer la qualité, ni pour générer des sources d’économies.
LA DÉGRADATION DE L’OFFRE DE TRANSPORT EST CONTRAIRE AUX INTÉRÊTS DE TOUS LES HABITANTS DU TERRITOIRE DE BELFORT, DES COMMERCES ET DES ENTREPRISES.
* La mobilité conditionne l’accès aux équipements et aux services sociaux, sportifs, culturels et sanitaires : en réduisant l’offre de transport en commun, la droite réduit les droits des usagers.
* L’accessibilité par les transports en commun rend attractif les quartiers et les territoires : les utilisateurs du transport en commun sont des consommateurs !
* Les transports en commun sont financés par le Versement transport des entreprises pour faciliter la mobilité des salariés : avec la droite, c’est moins 10% d’actifs qui utilisent le réseau Optymo (résultat 2015 SMTC)
* Les transports en commun sont un levier d’amélioration du cadre de vie : la réduction de l’offre de transport en commun, c’est le retour des nuisances (bruits, congestion), une dégradation sanitaire (pollution) et toujours plus de places pour l’automobile au détriment des piétons et des cyclistes.
LA BAISSE DRASTIQUE DES SERVICES EST UNE MAUVAISE SOLUTION. D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES !

Communiqué de presse


Les corrections que le gouvernement a apporté à sa loi «Travail» ne modifient en rien la nature néo-libérale de ce texte. En décidant que les accords d’entreprise priment sur les accords de branche, le gouvernement ouvre la porte au dumping social et à la concurrence sauvage entre les entreprises. Le mauvais patron chassera le bon patron : ni les entrepreneurs, ni les industriels, ni les salariés ne seront les gagnants d’une logique du profit immédiat et hors de toute responsabilité nationale et sociale. En affaiblissant le contrat républicain, le gouvernement lâche le pays de façon assumée à la curée libérale. Le retrait pur et simple de ce projet de loi doit rester l’objectif d’une gauche conséquente.
 
Il faut se réjouir de l’initiative des 56 députés qui ont assumé courageusement de signer une motion de censure contre le gouvernement. Mais, il faut encore aller plus loin.  Le gouvernement provoque la rupture : sa politique produit la division à gauche et il est temps que les sympathisants, militants et responsables socialistes clarifient le choix qui est devant nous. Mais, ne tombons pas dans le piège d’une alliance de circonstance avec les parlementaires de droite dont la motion de censure surenchérit sur les propositions libérales du MEDEF.  
 
Les députés MRC, comme les autres députés qui ont soutenu la motion de censure de gauche, restent fidèles au discours du Bourget porté par le candidat François Hollande en 2012. La responsabilité politique implique d’être loyal aux idées et non de se soumettre aux chefs et aux logiques d’appareil.
 
La Fédération MRC Aire Urbaine

Lundi 9 mai 2016. Invité par France Bleu Belfort-Montbéliard à l'occasion de la journée de l'Europe, Bastien Faudot a répondu aux questions de la rédaction.


3 questions... à Bastien Faudot
Bastien Faudot, vous êtes le candidat du MRC à la présidentielle, et également conseiller départemental et municipal dans le territoire de Belfort. Vous n’êtes pas convaincus par cette Europe, qu’est ce que vous lui reprochez ?
On a peu de raison d’être aujourd’hui satisfait de la construction européenne telle qu’elle se fait depuis maintenant plus de trente ans. Je veux mettre fin à ce que j’appelle l’Europe de l’unique. L’Europe de l’unique, c’est l’Europe de la monnaie unique, du budget unique et des frontières uniques. La monnaie unique, l’euro, a largement accéléré la désindustrialisation depuis maintenant quinze ans. Le budget unique, ce sont les dispositions d’austérité en matière budgétaire. Les frontières uniques, c’est l’incapacité des Etats aujourd’hui à agir pour assumer leur part de responsabilité dans la crise migratoire. Cette Europe-là ne marche pas.
 
« L’Europe qui fonctionne, c’est l’Europe des grands projets de coopération entre les État-nations. »
 
On l’entend bien, vous faites partie des anti-européens aujourd’hui…
Pourrait-on sortir des caricatures qui opposent d’un côté les pro-européens et de l’autre côté les anti-européens ? Je ne suis pas anti-européen. Je critique cette Europe. Je suis favorable à un projet européen qui respecte les nations et, d’abord, les peuples. Il y a une Europe qui marche, celle dont on parle finalement assez peu. Ce n’est pas l’Europe du mécano institutionnel défendu par M. Moscovici que vous recevrez tout à l’heure. L’Europe qui fonctionne, c’est l’Europe des grands projets de coopération entre les État-nations. C’est l’Europe d’Airbus, c’est l’Europe d’Arianespace, c’est l’Europe d’Erasmus aussi : on n’en parle jamais, mais initialement Erasmus est une coopération entre États.
 
« Si je suis élu, je sors d’un certain nombre de dispositifs contraignants
au sein de l’Union européenne qui empêchent le redressement de mon pays.»

Très concrètement, si vous êtes élu président de la République l’an prochain, vous sortez de l’Europe ?
Si je suis élu président de la République, je ne sortirai pas la France de l’Europe. L’Europe, c’est le continent sur lequel se trouve la France. Je ne sors pas de l’Union européenne non plus, mais je sors d’un certain nombre de dispositifs contraignants au sein de l’Union européenne et qui empêchent aujourd’hui le redressement de mon pays. Je pense qu’il faut, par exemple, renationaliser la monnaie, parce que nous sommes la seule zone dans le monde où les État-nations estiment qu’il est légitime de se passer de cet instrument essentiel de souveraineté pour mettre en œuvre des politiques économiques et sociales.
 
Vous ne croyez pas qu’en étant 28, on est plus fort qu’en étant seul ?
Avez-vous le sentiment qu’avec l’Europe des 28 aujourd’hui nous sommes plus forts que nous l’étions il y a trente ans ? À l’évidence, non ! En diplomatie, en matière de politique étrangère, nous sommes aujourd’hui le caniche des États-Unis. C’est la faute aux politiques qui ont été conduites par ceux qui ont construit cette Union européenne.
 
Dont Pierre Moscovici ?
À l’évidence, oui.

Ecouter l'émission ici

Article paru sur le site Faudot 2017, site du candidat MRC à l'élection présidentielle.


Le 49.3, gros calibre contre la démocratie et contre le travail
Comme toutes les mauvaises mécaniques, l’exécutif est doté d’un moteur sans marche arrière. En faisant usage une nouvelle fois de l’article 49.3 sur la loi dite « Travail », le gouvernement a fait un choix : la confirmation de sa soumission à l’ordre économique libéral, quitte à rétrécir encore davantage la base politique sur laquelle repose, ou plutôt reposait, sa majorité.
Cette récidive signe le divorce du gouvernement avec la gauche. Cette rupture traverse à l’évidence le parti socialiste, mais ne s’y limite pas. L’exécutif est responsable d’une orientation qu’il poursuit implacablement depuis de longs mois contre « l’esprit » du Bourget.
Que valent encore aujourd’hui les mots ? Qui pourra encore croire un ministre qui parle de « dialogue social » quand le processus s’achève par un tel passage en force devant la représentation nationale ? En démocratie, passage en force veut dire aveu de faiblesse.
« Cette récidive signe le divorce du gouvernement avec la gauche. En démocratie, passage en force veut dire aveu de faiblesse. »
L’usage de cette arme, pour la seconde fois du mandat, sur un texte aussi emblématique, vient accréditer que nous vivons une crise politique d’une ampleur considérable. Comment le gouvernement peut, avec une popularité aussi faible, après l’affaire du traité budgétaire en début de législature, après le sinistre épisode de la déchéance de nationalité, s’entêter alors qu’il n’a plus de majorité ni dans le pays, ni à à l’Assemblée ?
Cette décision signe le mépris de la caste dirigeante pour les citoyens dont elle procède pourtant. Imbibée dans ses propres certitudes, enfermée dans le discours de la seule politique possible, elle en oublie d’où elle tire sa légitimité. Elle se comporte comme si elle n’avait aucun compte à rendre. Car l’exécutif n’agit pas seulement en se dispensant de la représentation nationale, il le fait aussi en s’exonérant des engagements pris devant les Français. La réalité du projet de loi Travail est violente car le gouvernement n’a pas de mandat du peuple pour ça.
« La République n'est pas un régime où il doit être possible de légiférer par la seule volonté de Sa Majesté. » 
Le 49.3 est une arme de destruction massive car pour en résumer le principe, il octroie à un gouvernement non élu la capacité d’éviter le débat et le vote d’une assemblée qui est elle l’émanation du suffrage universel. S’il existe un usage raisonnable du 49.3 (en cas d’urgence absolue, de crise de régime ou aussi lorsqu’il s’agit de mettre en oeuvre rapidement des choix exprimés clairement par les citoyens au début d’un mandat), il y a une utilisation qui dévoie l’esprit de nos institutions : celle à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés. La République n’est pas un régime où il doit être possible de légiférer par la seule volonté de Sa Majesté. Pour préserver la République de ces dérives, il n’y a plus d’autre choix que de supprimer cet article de la constitution.
Il ne suffit pas non plus de dégainer le 49.3 pour donner l’illusion de gouverner. Car si le gouvernement violente aujourd’hui la représentation nationale, ce n’est même pas pour mettre en oeuvre sa propre vision politique au service de la France, c’est simplement pour se conformer aux recommandations du Conseil Européen de juillet dernier. Publiées chaque année en début d’été, ces recommandations sont en réalité le vrai programme du gouvernement de la France : c’est le résultat du contrôle désormais exercé par la Commission européenne dans le cadre du traité budgétaire TSCG…
« Pour préserver la République de ces dérives, il n’y a plus d’autre choix que de supprimer cet article de la constitution. »
Il y a une logique politique implacable et cruelle : le gouvernement de la France recourt aujourd’hui au 49.3 pour se mettre en conformité avec les réformes structurelles énoncées par Bruxelles. Et il est tenu de le faire parce qu’il a accepté le traité budgétaire que François Hollande avait promis de renégocier, mais qu’il a signé sans en modifier une virgule, au lendemain de son élection. La boucle est bouclée.
À travers cet exemple, la démonstration est faite qu’il n’y aura pas de protection de notre pacte social sans mettre sur la table la question préalable de notre souveraineté. Une gauche conséquente, c’est une gauche qui pose à travers le retour de la souveraineté populaire et nationale, les conditions de mise en œuvre du projet de transformation sociale.

Suivez l'actualité de la candidature MRC à l'élection présidentielle : Faudot 2017

Tribune "Vivre le Territoire" n°164, magazine du département
Mai-Juin 2016


Le budget du mensonge et de l’abandon
Peut-on faire confiance à quelqu’un qui fait l’inverse de ce qu’il a promis ? La réponse est non. Cette vérité crue n’est pas encore comprise par le nouveau Président du département. Il expliquera que la baisse des dotations le pénalise, il reste que ses promesses électorales ont été faites alors qu’il connaissait l’état des finances du pays. Pire, en matière d’austérité, sa famille politique souhaite aller encore plus loin que l’actuel gouvernement !

Il y a un an, M. Bouquet et sa majorité ont promis de ne pas augmenter les impôts. 11 mois après, il augmente de 3% la taxe du foncier bâti faisant payer aux citoyens les arrangements financiers avec la CAB et l’absence de choix stratégiques. Pourquoi recourir à 800 000 € d’impôts directs supplémentaires quand le budget est à l’équilibre ? Pourquoi sous-estimer la recette de la CVAE qui sera finalement supérieur de 2 M€ cette année ? C’est une cagnotte construite sur le dos des contribuables !
Et que dire des promesses faites aux associations ? Ce sont des baisses de subvention réparties de façon arbitraire : une baisse pour la Maison pour Tous de Beaucourt (- 10 000 €), pour Delle animation (- 4 460 €) et pour Grandvillars Show (- 3 600 €) alors que 20 000 € sont accordés pour le Mois givré de Belfort ; une baisse de 41% (- 57 000 €) pour le Théâtre du Pilier, désormais menacé, pénalisant le nord du département ; une  baisse de 53 000 € pour les Eurockéennes, un événement emblématique. 

D’autres choix sont discutables comme les 70 000 € accordés à l’ASMB Football alors que le programme “Un professionnel dans mon club” qui permet l’encadrement de 1700 enfants dans les clubs amateurs est supprimé avec à la clé, 8 éducateurs sportifs licenciés.

La droite départementale prétend qu’« il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer le rôle central que jouent l’éducation et la culture ». Dans les faits, c’est une baisse en fonctionnement de 6% pour l’éducation, de 34% pour l’enseignement supérieur et la recherche, de 8,76% pour la jeunesse, les sports et la vie associative, et de 9,5% pour la culture ! Enfin la promesse de maintenir la gratuité du transport scolaire se traduit par une baisse de la contribution au SMTC (- 410 177 €) obligeant à réduire l’offre de transport dans les communes rurales.

Un budget, ce sont des choix politiques. Le budget 2016 voté par la majorité départementale, c’est le choix du mensonge et de l’abandon de leur programme électoral.

GROUPE D'OPPOSITION UNION RÉPUBLICAINE
BASTIEN FAUDOT ET CHRISTIAN RAYOT (MRC), SAMIA JABER (PS), ISABELLE MOUGIN (DVG), SYLVIE RINGENBACH (DVG), GUY MICLO (DVG).
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