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par MRC 69 le Lundi 9 Novembre 2015 à 18:38


9 novembre 1970 : De Gaulle est mort !!

De Gaulle est mort

Il y a 45 ans le 9 novembre 1970, le général De Gaulle rendait son dernier souffle.
Ce souffle fut celui de la résistance quand, isolé, exilé et à contre-courant, son appel retentit dans la France entière depuis Londres. C'était un certain 18 juin 1940, au lendemain de la plus honteuse des soumissions de notre Nation.
Il a su, dans des temps assombris, dans des temps des plus noirs qu’ait connu la France, raviver la flamme de la résistance. Il a œuvré pour que notre pays, notre Nation, notre France puisse maintenir sa dignité devant la lâcheté d’hommes aussi méprisables qu’immoraux.
Il a été l’homme qui est parvenu à maintenir la position de la France comme un Etat allié à part entière et ce, malgré toutes les difficultés qui lui ont été faite d’une part par les britanniques de Churchill et d’autre part par les américains de Roosevelt. Il a été un chef d’état plus que combattif lors de la seconde guerre mondiale bien que contesté même dans son propre camps.
Il a su insuffler aux combattants de la France Libre ainsi qu’aux membres des réseaux de la résistance intérieure la force nécessaire pour que vive encore et toujours la fibre patriotique de la France, son indépendance et son honneur.
 
Ce souffle fut également celui de l’affirmation de la souveraineté de la France dans un monde bipolaire et dans une période où nous n’avions d’autre choix que de se ranger derrière l’un ou l’autre. Lui, a fait le choix alternatif, celui de l’insoumission, celui, là encore, de l’honneur et de la fidélité à nos valeurs. La France a pu être une grande nation parmi les grandes nations de ce monde. Jamais la France n’aurait pu être ce qu’elle est aujourd’hui sans la volonté du « Grand Général » d’affirmer l’indépendance pleine et entière de la Nation qu’il dirigeait alors.
 
Qui pourrait proclamer aujourd’hui ne pas avoir été inspiré, animé par la pensée gaulliste ?
Qui encore pourrait se permettre de revendiquer le monopole de l’héritage gaulliste ?
Personne, évidemment, car cette pensée, cet héritage, anime chacun d’entre nous.
Alors bien sûr, il y a des interprétations divergentes de ce gaullisme originel comme d’ailleurs il peut y avoir eu et y avoir encore des interprétations et des évolutions divergentes du jacobinisme qui n’est pas si éloigné de l’action gaulliste.
 
Pour conclure, cet homme, ce grand homme, ce grand héros, dont la France peut s’enorgueillir, reste et restera à jamais la force de caractère et l’inspirateur d’une nation libre et indépendante.
Il fait partie de ces hommes et femmes qui ont fait la France et dont nous pouvons sans pudeur être fiers.

Thomas Pascual

Elections

par MRC 69 le Lundi 9 Novembre 2015 à 18:15


Tribune de Thierry Rochefort, secrétaire national travail et emploi et premier secrétaire fédéral du Rhône et Soel Diab, secrétaire national jeunesse, président des jeunes du MRC, candidat en région Auvergne-Rhône-Alpes pour la liste "L'Humain d'abord avec la gauche républicaine et sociale"


La gauche républicaine et sociale : une perspective d'avenir
Les élections régionales sont les dernières élections avant les présidentielles. Elles peuvent être l’occasion de forger de nouveaux repères et de nouveaux discours pour des électeurs en manque de perspectives ou tentés par les votes extrêmes. Elles seront aussi l’occasion, à travers nos projets régionaux, de porter une nouvelle offre politique nationale. 
  
Dans de nombreuses régions, la situation de la gauche est claire. Les électeurs ont le choix entre trois listes qui représentent des sensibilités très différentes, voire divergentes.  C’est autour de leurs options  que chacun doit se déterminer en conscience. 
  
Le PS incarne désormais, qu’on le veuille ou non,  clairement une ligne sociale libérale qui s’assume comme telle depuis janvier 2013 et la mise en œuvre du  pacte de responsabilité qui a  transféré 45 milliards d’euros vers les entreprises, sans contrepartie. Le bilan de cette politique est affligeant car les baisses de charges ont principalement bénéficié aux entreprises qui ne sont pas exposées à la concurrence. Cette politique à courte vue passe à côté du défi majeur du XXIème siècle, aider les entreprises à se différencier autrement que par la baisse du coût du travail en privilégiant notamment la qualité des produits, l’innovation, le service. 
Les tentatives des frondeurs pour infléchir la politique du gouvernement ont échoué. L’orthodoxie budgétaire voulue par l’Europe et la Commission  continue de dominer la politique du gouvernement et les attaques contre les services publics redoublent, tant à la SNCF qu’à EDF.  
La manière de traiter le conflit à Air-France fut désastreuse en privilégiant les thèses d’une direction incapable de dialoguer et de présenter un plan stratégique et de développement à la hauteur des enjeux. Qu’un gouvernement de gauche en vienne à criminaliser l’action syndicale en dit long sur les dérives d’une élite rose qui a oublié de qui elle tenait ses mandats. Le PS incapable de tenir un discours ancré à gauche sur le social, trahit également tous les idéaux républicains en soumettant de nouveau la charte des langues régionales aux votes des parlementaires. Ce texte s’il était adopté signerait tout simplement la fin de l’égalité devant les services publics et ouvrirait la porte à tous les communautarismes. Substituant le combat pour l’égalité économique et sociale, combat historique de la gauche, au profit du combat pour la diversité, le PS met en danger le pacte républicain. 
A l’école, même logique d’abandon républicain. Après  avoir traité certains penseurs « de pseudo intellectuels », notre sémillante Ministre de l’éducation tente de faire adopter au forceps sa réforme contre la majorité des enseignants et des personnels. Curieuse conception de la réforme et du changement ! 
  
Les verts de leurs côtés incarnent avec certains de leurs alliés une gauche clairement environnementale et sociétale.  Cette gauche  et c’est son droit, revendique le droit de vote des immigrés aux élections locales, l’ouverture totale des frontières aux migrants, la légalisation du cannabis, la fermeture de la filière nucléaire, l’Europe des régions et la dissolution de la nation dans un ensemble fédéral,  le recours à la GPA et à la PMA. Eloignés des catégories populaires, les Verts ont  trop souvent de l’écologie une approche punitive, réclamant sans cesse hausse des carburants et péages à l’entrée des villes. 
Cette gauche qui parle aux bobos des centres villes est un repoussoir pour les catégories populaires réclamant avant tout des solutions concrètes sur l’amélioration de leurs conditions sociales mais aussi une perspective sur l’avenir de notre nation diluée dans l’Union européenne et la mondialisation. Il s’agit de les reconquérir et de leur offrir des perspectives de progrès.  Il n’y aura pas de transition écologique, si l’énergie électrique est confiée au marché.  Le bras de fer avec l’Union Européenne est à venir sur ce dossier comme tant d’autres. 
  
La gauche républicaine et sociale doit relever le défi. 

Elle est incarnée par exemple en Rhône Alpes Auvergne par une alliance entre le PCF et le MRC, avec des personnalités issues du Parti de Gauche, du front de gauche, des syndicalistes, des citoyens engagées et le soutien de plus en plus nombreux de personnalités socialistes, radicales et gaullistes. 
  
La gauche républicaine et sociale est d’abord fidèle au monde du travail, à ses luttes, à sa mémoire, à ses valeurs. Qui défend aujourd’hui les salariés menacés dans leur emploi, leur rémunérations, leur santé ?  Les syndicats sont trop faibles et les politiques doivent prendre le relais pour le combat toujours à poursuivre pour la dignité, l’égalité, des conditions de travail décentes.  Etre de la gauche républicaine, c’est considérer que la démocratie ne s’arrête pas aux portes de l’entreprise. Le MRC milite ainsi activement au plan national pour que les administrateurs salariés puissent pleinement exercer leurs droits à parité avec les actionnaires. 
  
La gauche républicaine et sociale assume la Nation  et porte  fièrement le passé et l’avenir de la France. Nous sommes profondément attachés à notre histoire, à nos valeurs et à la liberté du peuple de choisir son destin. Nous ne sommes pas « la gauche  de la gauche », ni la gauche radicale qui pense la solidarité des peuples en dehors des nations constituées. Nous restons  pour notre part fidèles à Jean Jaurès, « un peu d’internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup y ramène ». 
La France est un pays d’accueil parce qu’elle est précisément une nation politique. Est français le citoyen, en dehors de toute autre considération. Autrefois était français, le sujet du roi. La fête de la fédération, le 14 Juillet 1790 a consacré la transmutation de la souveraineté ; d’une personne, elle est passée à un collectif. Le peuple est devenu souverain, puis la République a été proclamée. Nous sommes les héritiers de cette histoire qui de 1789, à Valmy, en passant par  1848, le printemps des peuples et 1871, la commune de Paris et la résistance conjugue le combat toujours liée entre l’indépendance de la France et la justice sociale. 
Ce combat est à reprendre aujourd’hui avec tous ceux qui le veulent : contre une monnaie européenne qui détruit notre économie, contre un traité transatlantique qui va demain ruiner nos modes de vie, contre un monde de la finance, apatride et désincarné. 
Les électeurs de gauche ont le choix. Une nouvelle hégémonie intellectuelle est à construire autour de la gauche républicaine et sociale.

Thierry Rochefort et Soel Diab

Le 22 novembre, aura lieu à Firminy le banquet républicain de notre liste "L'Humain d'abord. Avec la gauche républicaine et sociale" en présence de l'ensemble des candidats de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cécile Cukierman, tête de liste régionale, ainsi que les portes-parole interviendront.
Ce sera l'occasion de retrouver tous les candidats de la liste à deux semaines du premier tour.


Banquet républicain de la liste "L'Humain d'abord. Avec la gauche républicaine et sociale" à Firminy le 22 novembre en présence de tous les candidats régionaux.

Ce matin a eu lieu la conférence de presse à Villefranche-sur-Saône de la liste "L'Humain d'abord. Avec la gauche républicaine et sociale" du département du Rhône conduite par Danielle Lebail avec la présence de Thomas Pascual, représentant le MRC pour cette liste.


Conférence de presse à Villefranche-sur-Saône de la liste "L'Humain d'abord. Avec la gauche républicaine et sociale" du département du Rhône.

 

L'humain d'abord avec la gauche républicaine et sociale. Liste de rassemblement Parti Communiste - Front de Gauche - Mouvement Républicain et Citoyen.
Pour un retour aux citoyens, une région à leur service, une démocratie pleine et entière.

Par Thomas Pascual, deuxième sur la liste PC/FDG/MRC, « L’humain d’abord. Avec la gauche républicaine et sociale » dans le département du Rhône.
 
Tout d’abord, ce qui m’a poussé à me présenter aux côtés de Danielle Lebail et de la liste FDG/PC/MRC, c’est la volonté de créer une réelle alternative à gauche face d’abord à une politique qui me déçoit énormément, celle du Parti socialiste. Je pourrais résumer la politique menée par le PS en 3 points, une politique néo-libérale, une politique antisociale et enfin une politique déconnectée de la réalité. Ce n’est pas une politique de gauche et encore moins une politique qui sert les intérêts des français.
  • Une politique néo-libérale se traduisant par une libéralisation des marchés à l’extrême avec probablement un traité de libre-échange transatlantique destructeur de l’économie française, se traduisant également par une totale soumission à une Union Européenne commandée par des technocrates sans réelles légitimités et soumis aux marchés financiers et se traduisant enfin par un excès d’austérité imposé de force aux états en difficultés de même qu’aux citoyens français, pas épargnés non plus.
  • Une politique antisociale se traduisant par la casse programmée du système de protection sociale et de droit du travail, se traduisant aussi par une remise en cause de tous les acquis sociaux gagnés par la force et la sueur durant près d’un siècle par nos ainés et se traduisant enfin par une complète connivence avec le haut patronat français et étranger désirant imposer seul leurs choix en matière de conditions de travail. On le voit bien ces derniers jours avec l’âge de la retraite repoussé sur l’initiative du Medef et de la pauvre CFDT.
  • Une politique déconnectée de la réalité se traduisant par un oubli complet des intérêts de ses propres citoyens potentiellement électeurs et un total mépris pour ces derniers, se traduisant aussi par une attitude arrogante envers un salariat qui ne souhaite que garder son emploi et qui ose encore s’engager dans ce combat et se traduisant enfin par un grand manque d’intégrité avec des « faites ce que je dis, pas ce que je fais ».

Aujourd’hui que serait-il souhaitable ?
C’est une question qu’il faut se poser en prenant d’abord en compte les intérêts des français, leurs préoccupations. C’est l’humain d’abord, le citoyen avant tout parce que c’est lui qui fait vivre la France.
Nous devons revenir à une politique pleinement et sincèrement de gauche. Une politique républicaine et sociale. J’irais même plus loin en souhaitant un retour vers le peuple comme le faisait au temps de la Révolution, celle des sans-culottes, celle de 1792, la Convention montagnarde. Podemos en Espagne y parvient parce que ce mouvement a su remettre au centre de l’échiquier le peuple, les citoyens. Je souhaite plus qu’une république. Je souhaite donc une démocratie où chaque citoyen aurait son importance, où ce seraient d’abord ces citoyens qui seraient écoutés parce qu’ils représentent la seule force capable de redresser notre Nation.
Nous devons pratiquer un « humanisme économique ». Je m’explique. Qu’un équilibre dans les rapports de force entre les différents acteurs sociaux soit tout d’abord rétabli. Le chantage à l’emploi doit être banni et nous pouvons aider autant les entreprises que les demandeurs d’emploi et les salariés. Par les entreprises, j’entends celles qui peuvent être dans le besoin, celles qui nécessitent un petit coup de pouce pour évoluer, se développer et recruter, ce qui est le but ultime recherché.
Pas d’économie, pas de prospérité sans force de travail. Les acquis sociaux doivent être protégés car ils sont notre force, notre identité. Sans cela, nous courrons à la perte de l’économie française car sans force de travail, pas de pouvoir de consommation, et sans consommation, aucune possibilité pour l’industrie française, pour le système de protection sociale, pour le service public et les services en général de survivre.
L’austérité ne peut mener qu’à la perte d’un pays et de son peuple. Nous devons mettre un terme à cet excès d’austérité prôné par l’ensemble de la classe politique et technocratique dirigeante actuelle aussi bien sur le plan national que régional. Plutôt que de vouloir anéantir les peuples les plus faibles mais ceux qui osent se rebeller, nous devrions participer à cette rébellion contre une Europe qui ne ressemble plus à ce que les peuples pouvaient s’imaginer, contre une Europe qui ne porte plus dans son cœur les nations et la diversité qui les composent.
 
Pour notre région, la région Auvergne-Rhône-Alpes, nous devons nous engager à respecter les citoyens, leurs intérêts. Nous ne devons avoir qu’une parole. La remise au centre de l’échiquier du peuple, des citoyens, doit passer avant tout par une politique de proximité. Les citoyens ont des exigences. Nous pouvons et nous devons les prendre en compte. Leur confiance ne reviendra que par cette manière.
Je proposerais de revenir sur cinq de nos enjeux régionaux et nos objectifs les concernant.
  • Enjeu économique => Une région au service du « Made in France », pour favoriser relocalisations, investissements en France et maintien des emplois. L’idée est de ne pas opposer les régions entre elles et de refuser la logique Europe des régions. Ce n’est pas là un appel à un néorégionalisme qui serait incohérent.
  • Enjeu social => Une région au service d’un travail de qualité et au service de la santé des salariés, en développant d’une manière massive l’appui et le conseil aux PME et aux branches professionnelles par l’intermédiaire de l’agence régionale Aravis qui existe déjà mais dont les moyens sont limités. Cette dernière a la mission d’accompagner l’innovation sociale et l’amélioration concertée des conditions de travail et de la performance des entreprises.
  • Enjeu emploi des jeunes => Une région impliquée dans l’avenir des jeunes, en développant un soutien et un conseil de proximité dans les collèges et les lycées autour de formations professionnelles, en offrant des opportunités dans des formations professionnelles amenant vers des métiers d’artisanat ou des métiers manquant cruellement de relève. Ce n’est non pas faire du « tout apprentissage » mais proposer un choix réel vers des formations qui donnent accès à un véritable métier. La politique actuelle, c’est d’inciter les jeunes à aller tous vers les universités, les études longues, mais pauvres en débouchés, tout cela pour se débarrasser d’un chômage des jeunes. Alors oui, ce ne sera plus un chômage des jeunes mais un chômage des trentenaires, bravo…
  • Enjeu citoyenneté => Une région au service du vivre ensemble, en re-développant et en mettant des moyens dans une entité qui est l’observatoire régional de la laïcité porteur d’exigences fortes en matière d’égalité hommes/femmes, de neutralité religieuse et d’accès à tous les savoirs. Il importe également de développer et de soutenir les initiatives d’associations citoyennes qui encouragent la démocratie participative.
  • Enjeu santé => Une région au service de la santé publique et des populations, en développant une logique de soutien régional aux réseaux de soins, aux centres de santé, aux hôpitaux ou services de proximité en assurant à minimum des consultations de tout type par l’intermédiaire de permanences assurées par des spécialistes « mobiles ». Tout cela bien évidemment devra se faire en concertation avec le milieu professionnel.
Je pourrais également développer d’autres enjeux comme celui des transports et de la mobilité, de l’agriculture, de la culture et des sports, de l’environnement et du développement durable et enfin de l’égalité entre les territoires. J’ai pu insister sur l’emploi des jeunes mais il est évident que le chômage des « séniors » est une problématique qui doit pouvoir être prise en compte sérieusement par la région.
La politique proposée par nos adversaires de droite et ceux sortants, nous la connaissons. Elle mène vers une mauvaise voie et ne prend pas en compte les désirs réels des citoyens.
 
En somme, mener une politique de gauche républicaine et sociale, c’est possible avec la liste « L’Humain d’abord » derrière Cécile Cukierman et les listes de nos départements.
Le MRC peut apporter son crédit, son idéologie sincèrement républicaine, démocrate et citoyenne, pour la défense de la démocratie, pour la défense des citoyens auvergnats et rhônalpins.
Référendum sur l’unité de la gauche par le premier secrétaire du PS : Œuvre d’hypocrisie et de condescendance.
Ce jour du 16 octobre 2015, a débuté le fameux référendum proposé par Jean-Christophe Cambadélis autour de la question de l’unité de la gauche.
 
L’attitude du premier secrétaire, il y a quelques jours, se targuant de rassembler 200.000 à 300.000 votants autour de sa question, « Oui ou non, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales de décembre ? », semble quelque peu condescendante et présomptueuse.
Sans cela, ce référendum voulu par J-C Cambadélis, c’est faire fi de toutes les revendications, divergences et déceptions de la part d’une grande majorité des électeurs face à une politique gouvernementale, pleinement néo-libérale, antisociale et déconnectée de la réalité, soutenue par la structure dirigeante du PS. C’est aussi faire fi de toutes les batailles que mènent les différents courants de la gauche et de leurs bases militantes pour ces échéances régionales de la fin de l’année. Tous les efforts entrepris par ces derniers ne peuvent pas être autant dédaignés par une œuvre pleine d’hypocrisie et même d’arrogance.
Ce n’est pas une œuvre de pédagogisme mais bien de démagogie. Brandir l’épouvantail du Front National en prétextant vouloir une unité de la gauche pour mettre des bâtons dans les roues au FN est une ânerie. Nous voyons bien que cette stratégie est vouée à l’échec depuis des années.
 
Oui, je peux aisément qualifier ce référendum de farce car comment pourrions-nous croire des personnes qui n’ont pas même pris la peine de respecter le vœu prononcé le 29 mai 2005 par les citoyens, contrecarrant ainsi le projet fédéraliste européen ? Comment, également, pourrions-nous apporter notre confiance en des personnes qui ne daignent pas honorer les termes d’un contrat d’alliance politique. Je fais ici référence à 2012 lorsque dès le lendemain de son élection, le président de la République mettait à bas notre accord politique en déclarant notamment vouloir ouvrir en grand les portes de notre pays au traité de libre-échange transatlantique ou TAFTA.
C’est ici une attitude typiquement hypocrite venant du premier secrétaire du PS.
 
L'unité selon la seule vision du premier secrétaire du PS et de la branche gouvernementale néo-libérale du PS ne nous sera pas imposée.
Si unité il doit y avoir, ce sera uniquement une unité en prenant en compte les différents courants de la gauche. Cette unité se fera également avant tout en écoutant les français, les électeurs de gauche, ceux qui ne le sont plus parce qu'ils ont pu être déçus et tous ceux qui veulent bien nous entendre. Il nécessitera aussi de comprendre et de répondre aux attentes des citoyens.
Sans cela, aucune politique ne sera acceptée et ne sera reçue avec l'assentiment des électeurs.
 
Thomas Pascual
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