Quand la souveraineté et l'indépendance de la France se désintègrent au profit de cette croyance fantaisiste d'une Europe sans nations, fédération d'états sans histoire. Le goût du "rentabilisme économique", aussi barbare de nom que de part son effet sur l'industrie française, ne peut nous proposer comme solution que plus de délestage ; notre pouvoir de décider encore de notre avenir ne faisant que s'amenuiser. L'Europe telle qu'on nous l'impose depuis plusieurs décennies maintenant ne peux nous offrir de perspectives optimistes.
L'abdication devant la pression ultra-libérale de l'ensemble de la chaîne de contrôle de la France témoigne bien du chemin sur lequel nous nous sommes engagé et vers quel objectif nous nous destinons. Ce choix sur lequel s'est porté l'Etat pour le remplacement du FAMAS, n'en est qu'un exemple parmi tant d'autres ; catastrophes industrielles et économiques qui ne sont pas du simple fait de politiques récentes. Le système de politiques court-termistes que nous pratiquons depuis des années dans le domaine industriel et économique porte ses fruits ; fruits larvés et moisis que la sorcière offre à Blanche-Neige en lui faisant croire à un merveilleux fruit nourrissant et appétissant. C'est là l'image que nous devons retenir pour résumer d'une toute modeste manière la stratégie mise en place par les tenants du pouvoir, politique et financier (l'un n'évolue pas sans l'autre dorénavant), depuis quelques décennies ; en réalité depuis le tournant libéral de 1983.
Le constat est peut-être amère mais loin d'être surprenant. Ne croyons pas que cela s'arrêtera de si tôt non plus.
Thomas Pascual