Ce jour du 16 octobre 2015, a débuté le fameux référendum proposé par Jean-Christophe Cambadélis autour de la question de l’unité de la gauche.
L’attitude du premier secrétaire, il y a quelques jours, se targuant de rassembler 200.000 à 300.000 votants autour de sa question, « Oui ou non, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales de décembre ? », semble quelque peu condescendante et présomptueuse.
Sans cela, ce référendum voulu par J-C Cambadélis, c’est faire fi de toutes les revendications, divergences et déceptions de la part d’une grande majorité des électeurs face à une politique gouvernementale, pleinement néo-libérale, antisociale et déconnectée de la réalité, soutenue par la structure dirigeante du PS. C’est aussi faire fi de toutes les batailles que mènent les différents courants de la gauche et de leurs bases militantes pour ces échéances régionales de la fin de l’année. Tous les efforts entrepris par ces derniers ne peuvent pas être autant dédaignés par une œuvre pleine d’hypocrisie et même d’arrogance.
Ce n’est pas une œuvre de pédagogisme mais bien de démagogie. Brandir l’épouvantail du Front National en prétextant vouloir une unité de la gauche pour mettre des bâtons dans les roues au FN est une ânerie. Nous voyons bien que cette stratégie est vouée à l’échec depuis des années.
Oui, je peux aisément qualifier ce référendum de farce car comment pourrions-nous croire des personnes qui n’ont pas même pris la peine de respecter le vœu prononcé le 29 mai 2005 par les citoyens, contrecarrant ainsi le projet fédéraliste européen ? Comment, également, pourrions-nous apporter notre confiance en des personnes qui ne daignent pas honorer les termes d’un contrat d’alliance politique. Je fais ici référence à 2012 lorsque dès le lendemain de son élection, le président de la République mettait à bas notre accord politique en déclarant notamment vouloir ouvrir en grand les portes de notre pays au traité de libre-échange transatlantique ou TAFTA.
C’est ici une attitude typiquement hypocrite venant du premier secrétaire du PS.
L'unité selon la seule vision du premier secrétaire du PS et de la branche gouvernementale néo-libérale du PS ne nous sera pas imposée.
Si unité il doit y avoir, ce sera uniquement une unité en prenant en compte les différents courants de la gauche. Cette unité se fera également avant tout en écoutant les français, les électeurs de gauche, ceux qui ne le sont plus parce qu'ils ont pu être déçus et tous ceux qui veulent bien nous entendre. Il nécessitera aussi de comprendre et de répondre aux attentes des citoyens.
Sans cela, aucune politique ne sera acceptée et ne sera reçue avec l'assentiment des électeurs.
Thomas Pascual
L’attitude du premier secrétaire, il y a quelques jours, se targuant de rassembler 200.000 à 300.000 votants autour de sa question, « Oui ou non, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales de décembre ? », semble quelque peu condescendante et présomptueuse.
Sans cela, ce référendum voulu par J-C Cambadélis, c’est faire fi de toutes les revendications, divergences et déceptions de la part d’une grande majorité des électeurs face à une politique gouvernementale, pleinement néo-libérale, antisociale et déconnectée de la réalité, soutenue par la structure dirigeante du PS. C’est aussi faire fi de toutes les batailles que mènent les différents courants de la gauche et de leurs bases militantes pour ces échéances régionales de la fin de l’année. Tous les efforts entrepris par ces derniers ne peuvent pas être autant dédaignés par une œuvre pleine d’hypocrisie et même d’arrogance.
Ce n’est pas une œuvre de pédagogisme mais bien de démagogie. Brandir l’épouvantail du Front National en prétextant vouloir une unité de la gauche pour mettre des bâtons dans les roues au FN est une ânerie. Nous voyons bien que cette stratégie est vouée à l’échec depuis des années.
Oui, je peux aisément qualifier ce référendum de farce car comment pourrions-nous croire des personnes qui n’ont pas même pris la peine de respecter le vœu prononcé le 29 mai 2005 par les citoyens, contrecarrant ainsi le projet fédéraliste européen ? Comment, également, pourrions-nous apporter notre confiance en des personnes qui ne daignent pas honorer les termes d’un contrat d’alliance politique. Je fais ici référence à 2012 lorsque dès le lendemain de son élection, le président de la République mettait à bas notre accord politique en déclarant notamment vouloir ouvrir en grand les portes de notre pays au traité de libre-échange transatlantique ou TAFTA.
C’est ici une attitude typiquement hypocrite venant du premier secrétaire du PS.
L'unité selon la seule vision du premier secrétaire du PS et de la branche gouvernementale néo-libérale du PS ne nous sera pas imposée.
Si unité il doit y avoir, ce sera uniquement une unité en prenant en compte les différents courants de la gauche. Cette unité se fera également avant tout en écoutant les français, les électeurs de gauche, ceux qui ne le sont plus parce qu'ils ont pu être déçus et tous ceux qui veulent bien nous entendre. Il nécessitera aussi de comprendre et de répondre aux attentes des citoyens.
Sans cela, aucune politique ne sera acceptée et ne sera reçue avec l'assentiment des électeurs.
Thomas Pascual