Les élections en Irlande de ce week-end sont bien la preuve d'un désaveu grandissant de la tendance germano-européenne qui se base sur une politique d'austérité et déflationniste, en somme ultralibérale à sens unique. Sous le prétexte du "bien commun", la coalition bruxello-berlinoise, à laquelle participe activement François Hollande et le gouvernement Valls, n'a comme ambition que de détruire l'autonomie et l'indépendance de chaque nation et à travers cela leur prospérité économique et la capacité de leurs citoyens à survivre décemment. L'allégeance et même l'asservissement au marché financier est la seule préoccupation de cette coalition.
Pour en revenir à l'Irlande, il s'agit bien de ce genre de stratégie politique qui a été ainsi dénoncé par la voie du scrutin ce dimanche. C'est la coercition de la Commission européenne et de la BCE qui a été rejetée avec force lors de ces élections.
Les peuples d'Europe ne sont plus prêts à se soumettre de cette manière à de telles politiques subversives.
Romaric Godin produit ici une excellente analyse et offre trois leçons à tirer du résultat de ces dernières élections qui ne font que confirmer ce qui se passe dans nombre de pays européens. Il nous enseigne que :
1. La croissance ne suffit pas alors que l'austérité pèse lourdement sur les foyers. Les inégalités ne font que, au mieux se poursuivre, sinon s'accroître dangereusement. La base d'une bonne politique est la prise en considération des foyers.
2. Cette politique n'a fait qu'engendrer la destruction des systèmes politiques. L'instabilité politique n'est-elle pas la folle intention de la caste ultralibérale commandée par Mme Merkel ?
3. La social-démocratie européenne ne fonctionne pas. En renonçant à ses principes, la gauche européenne traditionnel s'est engagée sur une voie périlleuse qui la mènera forcément à sa perte. Et l'on en voit déjà les prémices depuis plus d'un an.
Thomas Pascual
Pour en revenir à l'Irlande, il s'agit bien de ce genre de stratégie politique qui a été ainsi dénoncé par la voie du scrutin ce dimanche. C'est la coercition de la Commission européenne et de la BCE qui a été rejetée avec force lors de ces élections.
Les peuples d'Europe ne sont plus prêts à se soumettre de cette manière à de telles politiques subversives.
Romaric Godin produit ici une excellente analyse et offre trois leçons à tirer du résultat de ces dernières élections qui ne font que confirmer ce qui se passe dans nombre de pays européens. Il nous enseigne que :
1. La croissance ne suffit pas alors que l'austérité pèse lourdement sur les foyers. Les inégalités ne font que, au mieux se poursuivre, sinon s'accroître dangereusement. La base d'une bonne politique est la prise en considération des foyers.
2. Cette politique n'a fait qu'engendrer la destruction des systèmes politiques. L'instabilité politique n'est-elle pas la folle intention de la caste ultralibérale commandée par Mme Merkel ?
3. La social-démocratie européenne ne fonctionne pas. En renonçant à ses principes, la gauche européenne traditionnel s'est engagée sur une voie périlleuse qui la mènera forcément à sa perte. Et l'on en voit déjà les prémices depuis plus d'un an.
Thomas Pascual