De Gaulle est mort
Il y a 45 ans le 9 novembre 1970, le général De Gaulle rendait son dernier souffle.Ce souffle fut celui de la résistance quand, isolé, exilé et à contre-courant, son appel retentit dans la France entière depuis Londres. C'était un certain 18 juin 1940, au lendemain de la plus honteuse des soumissions de notre Nation.
Il a su, dans des temps assombris, dans des temps des plus noirs qu’ait connu la France, raviver la flamme de la résistance. Il a œuvré pour que notre pays, notre Nation, notre France puisse maintenir sa dignité devant la lâcheté d’hommes aussi méprisables qu’immoraux.
Il a été l’homme qui est parvenu à maintenir la position de la France comme un Etat allié à part entière et ce, malgré toutes les difficultés qui lui ont été faite d’une part par les britanniques de Churchill et d’autre part par les américains de Roosevelt. Il a été un chef d’état plus que combattif lors de la seconde guerre mondiale bien que contesté même dans son propre camps.
Il a su insuffler aux combattants de la France Libre ainsi qu’aux membres des réseaux de la résistance intérieure la force nécessaire pour que vive encore et toujours la fibre patriotique de la France, son indépendance et son honneur.
Ce souffle fut également celui de l’affirmation de la souveraineté de la France dans un monde bipolaire et dans une période où nous n’avions d’autre choix que de se ranger derrière l’un ou l’autre. Lui, a fait le choix alternatif, celui de l’insoumission, celui, là encore, de l’honneur et de la fidélité à nos valeurs. La France a pu être une grande nation parmi les grandes nations de ce monde. Jamais la France n’aurait pu être ce qu’elle est aujourd’hui sans la volonté du « Grand Général » d’affirmer l’indépendance pleine et entière de la Nation qu’il dirigeait alors.
Qui pourrait proclamer aujourd’hui ne pas avoir été inspiré, animé par la pensée gaulliste ?
Qui encore pourrait se permettre de revendiquer le monopole de l’héritage gaulliste ?
Personne, évidemment, car cette pensée, cet héritage, anime chacun d’entre nous.
Alors bien sûr, il y a des interprétations divergentes de ce gaullisme originel comme d’ailleurs il peut y avoir eu et y avoir encore des interprétations et des évolutions divergentes du jacobinisme qui n’est pas si éloigné de l’action gaulliste.
Pour conclure, cet homme, ce grand homme, ce grand héros, dont la France peut s’enorgueillir, reste et restera à jamais la force de caractère et l’inspirateur d’une nation libre et indépendante.
Il fait partie de ces hommes et femmes qui ont fait la France et dont nous pouvons sans pudeur être fiers.
Thomas Pascual