L'humain d'abord avec la gauche républicaine et sociale. Liste de rassemblement Parti Communiste - Front de Gauche - Mouvement Républicain et Citoyen.
Pour un retour aux citoyens, une région à leur service, une démocratie pleine et entière.
Pour un retour aux citoyens, une région à leur service, une démocratie pleine et entière.
Par Thomas Pascual, deuxième sur la liste PC/FDG/MRC, « L’humain d’abord. Avec la gauche républicaine et sociale » dans le département du Rhône.
Tout d’abord, ce qui m’a poussé à me présenter aux côtés de Danielle Lebail et de la liste FDG/PC/MRC, c’est la volonté de créer une réelle alternative à gauche face d’abord à une politique qui me déçoit énormément, celle du Parti socialiste. Je pourrais résumer la politique menée par le PS en 3 points, une politique néo-libérale, une politique antisociale et enfin une politique déconnectée de la réalité. Ce n’est pas une politique de gauche et encore moins une politique qui sert les intérêts des français.
- Une politique néo-libérale se traduisant par une libéralisation des marchés à l’extrême avec probablement un traité de libre-échange transatlantique destructeur de l’économie française, se traduisant également par une totale soumission à une Union Européenne commandée par des technocrates sans réelles légitimités et soumis aux marchés financiers et se traduisant enfin par un excès d’austérité imposé de force aux états en difficultés de même qu’aux citoyens français, pas épargnés non plus.
- Une politique antisociale se traduisant par la casse programmée du système de protection sociale et de droit du travail, se traduisant aussi par une remise en cause de tous les acquis sociaux gagnés par la force et la sueur durant près d’un siècle par nos ainés et se traduisant enfin par une complète connivence avec le haut patronat français et étranger désirant imposer seul leurs choix en matière de conditions de travail. On le voit bien ces derniers jours avec l’âge de la retraite repoussé sur l’initiative du Medef et de la pauvre CFDT.
- Une politique déconnectée de la réalité se traduisant par un oubli complet des intérêts de ses propres citoyens potentiellement électeurs et un total mépris pour ces derniers, se traduisant aussi par une attitude arrogante envers un salariat qui ne souhaite que garder son emploi et qui ose encore s’engager dans ce combat et se traduisant enfin par un grand manque d’intégrité avec des « faites ce que je dis, pas ce que je fais ».
Aujourd’hui que serait-il souhaitable ?
C’est une question qu’il faut se poser en prenant d’abord en compte les intérêts des français, leurs préoccupations. C’est l’humain d’abord, le citoyen avant tout parce que c’est lui qui fait vivre la France.
Nous devons revenir à une politique pleinement et sincèrement de gauche. Une politique républicaine et sociale. J’irais même plus loin en souhaitant un retour vers le peuple comme le faisait au temps de la Révolution, celle des sans-culottes, celle de 1792, la Convention montagnarde. Podemos en Espagne y parvient parce que ce mouvement a su remettre au centre de l’échiquier le peuple, les citoyens. Je souhaite plus qu’une république. Je souhaite donc une démocratie où chaque citoyen aurait son importance, où ce seraient d’abord ces citoyens qui seraient écoutés parce qu’ils représentent la seule force capable de redresser notre Nation.
Nous devons pratiquer un « humanisme économique ». Je m’explique. Qu’un équilibre dans les rapports de force entre les différents acteurs sociaux soit tout d’abord rétabli. Le chantage à l’emploi doit être banni et nous pouvons aider autant les entreprises que les demandeurs d’emploi et les salariés. Par les entreprises, j’entends celles qui peuvent être dans le besoin, celles qui nécessitent un petit coup de pouce pour évoluer, se développer et recruter, ce qui est le but ultime recherché.
Pas d’économie, pas de prospérité sans force de travail. Les acquis sociaux doivent être protégés car ils sont notre force, notre identité. Sans cela, nous courrons à la perte de l’économie française car sans force de travail, pas de pouvoir de consommation, et sans consommation, aucune possibilité pour l’industrie française, pour le système de protection sociale, pour le service public et les services en général de survivre.
L’austérité ne peut mener qu’à la perte d’un pays et de son peuple. Nous devons mettre un terme à cet excès d’austérité prôné par l’ensemble de la classe politique et technocratique dirigeante actuelle aussi bien sur le plan national que régional. Plutôt que de vouloir anéantir les peuples les plus faibles mais ceux qui osent se rebeller, nous devrions participer à cette rébellion contre une Europe qui ne ressemble plus à ce que les peuples pouvaient s’imaginer, contre une Europe qui ne porte plus dans son cœur les nations et la diversité qui les composent.
Pour notre région, la région Auvergne-Rhône-Alpes, nous devons nous engager à respecter les citoyens, leurs intérêts. Nous ne devons avoir qu’une parole. La remise au centre de l’échiquier du peuple, des citoyens, doit passer avant tout par une politique de proximité. Les citoyens ont des exigences. Nous pouvons et nous devons les prendre en compte. Leur confiance ne reviendra que par cette manière.
Je proposerais de revenir sur cinq de nos enjeux régionaux et nos objectifs les concernant.
- Enjeu économique => Une région au service du « Made in France », pour favoriser relocalisations, investissements en France et maintien des emplois. L’idée est de ne pas opposer les régions entre elles et de refuser la logique Europe des régions. Ce n’est pas là un appel à un néorégionalisme qui serait incohérent.
- Enjeu social => Une région au service d’un travail de qualité et au service de la santé des salariés, en développant d’une manière massive l’appui et le conseil aux PME et aux branches professionnelles par l’intermédiaire de l’agence régionale Aravis qui existe déjà mais dont les moyens sont limités. Cette dernière a la mission d’accompagner l’innovation sociale et l’amélioration concertée des conditions de travail et de la performance des entreprises.
- Enjeu emploi des jeunes => Une région impliquée dans l’avenir des jeunes, en développant un soutien et un conseil de proximité dans les collèges et les lycées autour de formations professionnelles, en offrant des opportunités dans des formations professionnelles amenant vers des métiers d’artisanat ou des métiers manquant cruellement de relève. Ce n’est non pas faire du « tout apprentissage » mais proposer un choix réel vers des formations qui donnent accès à un véritable métier. La politique actuelle, c’est d’inciter les jeunes à aller tous vers les universités, les études longues, mais pauvres en débouchés, tout cela pour se débarrasser d’un chômage des jeunes. Alors oui, ce ne sera plus un chômage des jeunes mais un chômage des trentenaires, bravo…
- Enjeu citoyenneté => Une région au service du vivre ensemble, en re-développant et en mettant des moyens dans une entité qui est l’observatoire régional de la laïcité porteur d’exigences fortes en matière d’égalité hommes/femmes, de neutralité religieuse et d’accès à tous les savoirs. Il importe également de développer et de soutenir les initiatives d’associations citoyennes qui encouragent la démocratie participative.
- Enjeu santé => Une région au service de la santé publique et des populations, en développant une logique de soutien régional aux réseaux de soins, aux centres de santé, aux hôpitaux ou services de proximité en assurant à minimum des consultations de tout type par l’intermédiaire de permanences assurées par des spécialistes « mobiles ». Tout cela bien évidemment devra se faire en concertation avec le milieu professionnel.
Je pourrais également développer d’autres enjeux comme celui des transports et de la mobilité, de l’agriculture, de la culture et des sports, de l’environnement et du développement durable et enfin de l’égalité entre les territoires. J’ai pu insister sur l’emploi des jeunes mais il est évident que le chômage des « séniors » est une problématique qui doit pouvoir être prise en compte sérieusement par la région.
La politique proposée par nos adversaires de droite et ceux sortants, nous la connaissons. Elle mène vers une mauvaise voie et ne prend pas en compte les désirs réels des citoyens.
En somme, mener une politique de gauche républicaine et sociale, c’est possible avec la liste « L’Humain d’abord » derrière Cécile Cukierman et les listes de nos départements.
Le MRC peut apporter son crédit, son idéologie sincèrement républicaine, démocrate et citoyenne, pour la défense de la démocratie, pour la défense des citoyens auvergnats et rhônalpins.
La politique proposée par nos adversaires de droite et ceux sortants, nous la connaissons. Elle mène vers une mauvaise voie et ne prend pas en compte les désirs réels des citoyens.
En somme, mener une politique de gauche républicaine et sociale, c’est possible avec la liste « L’Humain d’abord » derrière Cécile Cukierman et les listes de nos départements.
Le MRC peut apporter son crédit, son idéologie sincèrement républicaine, démocrate et citoyenne, pour la défense de la démocratie, pour la défense des citoyens auvergnats et rhônalpins.