Intervention de Martine SOUVIGNET, secrétaire nationale du MRC, à la table ronde de l'université d'été du Parti Communiste.
L’Union européenne s’est construite sur un triple déni
Déni de démocratie, déni de prospérité et déni de souveraineté : référendum de 2005, le NON à la Constitution européenne majoritaire en France, en Irlande, aux Pays Bas…
C'est l’Europe du chômage et de la désindustrialisation, alors qu’en 1992 on nous promettait 4 millions d’emplois en plus… -
L’écrasement du « printemps grec » pourtant issu du vote du peuple grec !
Cette Europe libérale a été imposée aux peuples par des institutions technocratiques alors que les parlements nationaux perdaient des pans entiers de leur souveraineté législative, budgétaire et donc populaire…
Il faut rappeler que depuis la ratification du TSCG en 2012, le budget de la nation est examiné à Bruxelles avant de l’être au Parlement français…
Changer d’Europe pour changer de politique en France…
Le MRC depuis une quinzaine d’années a travaillé, tambouriné sur cette nécessaire approche politique globale… « Pourquoi parlez vous toujours de l’Europe ? » me disait-on… On commence à réaliser que la perte de souveraineté budgétaire impacte tous les choix internes…
Le fameux critère des 3% du PIB comme limite au déficit, cela signifie amoindrissement de la politique sociale, diminution des dotations aux collectivités, alors même que la paupérisation de certaines populations s’est aggravée et que l’on aurait besoin que les collectivités relancent leurs investissements pour relancer la croissance.
Pour sortir d’un tel cercle vicieux, il faut donc bien changer d’abord l’Europe pour changer en France…
Changer l’Europe pour « sortir la France de l’ornière » écrivions nous avant même que la crise financière et économique de 2008/2009 n’ait donné toute sa mesure.
Car l’austérité est partout en Europe, si l’on excepte l’Allemagne qui a imposé ses orientations politiques et économiques à travers les institutions européennes.
L’Allemagne est redevenue une puissance économique via l’Euro-groupe, cette instance pas très bien définie, sans aucune légitimité politique et dont le leadership est maintenant incarné par le ministre allemand des finances Wolfgang Schauble. Celui qui vient de dire à nos amis grecs : « si à chaque élection, les règles changeaient, l’euro-zone ne pourrait pas fonctionner. ».
J’étais à Frangy dimanche dernier et j’ai entendu le récit de Varoufakis des séances humiliantes de l’euro-groupe sous la férule de la droite allemande… et le silence de M.Sapin traduisant l’impuissance de la France sur laquelle nos amis grecs comptaient pour les appuyer.
« L’Europe, maison commune est devenue cage de fer partagée… »
Oui, il faut changer d’Europe, car l’approfondissement de l’Union Européenne par la monnaie unique ne conduit qu’à un renforcement des divergences : les pays de la zone Euro et à fortiori de l’Union n’ont pas les mêmes droits sociaux ni le même niveau d’industrialisation ; l’écart des salaires est patent ; la démographie est très variable et conditionne des besoins économiques différents. Le carcan de la monnaie unique n’a rien réglé.
La zone euro est la seule région dans le monde qui ne connaît pas de reprise de la croissance.
Pour le MRC, changer d’Europe c’est d’abord faire entendre haut et fort la parole de la France face à madame Merkel pour réviser le TSCG (promesse du discours du Bourget) la France, 5è puissance mondiale, 66 millions d'habitants…
La parole de la France que François Hollande aurait du faire entendre dès 2012, fort de son élection ! Mais la ratification du TSCG sans renégociation aucune a été le premier renoncement de la gauche gouvernementale, car il commande tous les choix économiques et sociaux du gouvernement depuis 2012…
Car changer d’Europe, c’est oser un tête à tête politique avec l’Allemagne et ne pas se noyer dans des synthèses technocratiques à court-terme.
Car l’Europe c’est aussi une affaire de rapports de force.
C’est ne pas accepter l’éloignement de la Russie -quels que soient les défauts de son gouvernant actuel, Poutine- de l’Europe, et ne pas accepter de rentrer encore un peu plus dans la logique américaine, la logique de l’OTAN.
C’est refuser cette Union Européenne post-démocratique qui donne une voix à chaque pays -la Lituanie, compte trois millions d’habitants-, cette Union Européenne qui écrase le printemps grec sous des exigences budgétaires, fiscales et administratives qui bafouent l’honneur du peuple grec et de ses représentants élus.
Nous savons tous ici que les peuples ont une histoire, et la tradition de résistance du peuple grec est forte contre l’occupation de l'Allemagne nazie et contre la dictature des colonels. L’humiliation des peuples ne reste jamais sans réponse.
Mais il y a de bonnes réponses et de moins bonnes… Le populisme et les extrêmes droites qui se renforcent partout en Europe nous le font comprendre chaque jour.
Il y a donc urgence à changer l’Europe pour faire renaître une gauche républicaine, capable de porter les intérêts du peuple français avant qu’il ne se laisse majoritairement emporter par le discours du FN, car le FN se nourrit des renoncements de la gauche et de ses échecs !
C’est pourquoi, sans prôner en rien un repli nationaliste identitaire, nous pensons qu’il faut maintenir, au sein de l’Union Européenne, l’existence des États-nations et de leur cadre législatif et réglementaire seul à même de faire face aux situations de crise que nous connaissons : pauvreté, migrations, déréglementation libérale de secteurs entiers de l’économie…
En cela les députés du MRC ont voté contre la mise en place de grandes régions, voire euro-régions, qui affaiblissent les capacités d’intervention d’un État régulateur, protecteur, stratège, seul garant de l’intérêt général et de l’égalité des citoyens sur le territoire.
Une France forte qui assume son intérêt national, forte de la légitimité populaire, peut parler franc et fort à l’Allemagne et la contrarier dans son penchant hégémonique. C’est ce qu’ont attendu en vain nos amis grecs de la part de la France.
Changer d’Europe, c’est changer les traités
Sortir du dogme de l’euro, car des alternatives sont possibles, et nul traité n’est éternel contre la volonté des peuples ;
Les traités peuvent être modifiés par les pays de l’Union Européenne qui le souhaitent : ceux-là redéfiniraient ainsi un nouveau périmètre de l’UE.
Une Europe remise sur ses pieds, ce serait une union intergouvernementale, des décisions prises à l’unanimité du Conseil, la réduction de la commission à un organe d’exécution, un parlement européen, émanation des parlements nationaux, la suppression de la cour de justice européenne (qui crée une jurisprudence supranationale) remplacée par un tribunal arbitral des conflits entre les Etats.
Il conviendrait aussi de réviser les statuts de la BCE en fonction des objectifs économiques de la nouvelle Union Européenne.
Changer d’Europe pour changer de politique en France
Pour le MRC, c’est envisager une sortie programmée de l’Euro monnaie unique, afin que les États-nations retrouvent leur souveraineté monétaire et budgétaire et puissent prendre en compte l’expression de la souveraineté populaire par le vote .
Ainsi, nous pourrons ramener Le Citoyen au Politique alors qu’il se détourne depuis 2005 du suffrage universel non respecté ! Tout se tient !
Sortir de la monnaie unique, c’est permettre que chaque État retrouve une monnaie correspondant à l’économie du pays pour ses échanges internes -l’euro drachme, l’euro franc-. Les parités seraient à redéfinir bien entendu. La politique de change serait confiée à la BCE. Mais chaque pays retrouverait sa souveraineté en matière de politique monétaire portant sur les taux d’intérêts et de sa masse monétaire. Chaque gouvernement retrouverait une capacité d’exercer des choix économiques.
La sortie de la monnaie unique ne va pas sans l’instauration d’une monnaie commune pour les échanges extérieurs à l’Union Européenne, monnaie commune dont la valeur serait calculée sous la forme d’un système monétaire européen, panier des monnaies européennes alignées sur la valeur réelle des économies.
Car il n’est pas possible de proposer une alternative à l’austérité sans remettre en cause la monnaie unique ! Au MRC, nous le proclamons depuis quelques années… et ce qui vient de se passer en Grèce en est hélas la preuve douloureuse. L’opinion publique commence à mûrir sur cette question…
Cela peut sembler complexe mais il faut se mettre au travail pour sortir du dogme de la monnaie unique, pour construire une autre Europe respectueuse des nations et du vote des peuples !
Un groupe de travail du MRC a travaillé à la révision des traités, c’est possible !
Il est urgent d’anticiper et de reconstruire une autre Europe qui nous sorte du carcan libéral et post démocratique qui étouffe les nations et les peuples…Et nous travaillerons ainsi à la reprise en main de l’avenir de la France par son peuple : ainsi nous relèverons la Gauche avec la France , une gauche républicaine, sociale, attachée à la souveraineté de la France !
Martine Souvignet.
Secrétaire nationale du MRC, déléguée à la citoyenneté, l’égalité et la laïcité.
La Fédération
par MRC 69 le Lundi 13 Avril 2015 à 16:22Dans un contexte international de tensions fortes et de guerres au Maghreb et au Moyen Orient, après les attentats de janvier 2015, le MRC doit réaffirmer la possibilité pour nos concitoyens musulmans de s’intégrer pleinement à la communauté nationale, c'est-à-dire à la République française.
Les citoyens français issus de l’immigration musulmane, africaine et maghrébine adhèrent pour une grande partie d’entre eux aux valeurs de la République car ils (ou elles) savent que, dans le cadre de ces valeurs, ils sont à même d’accéder aux responsabilités sociales, professionnelles, politiques dans notre société française.
Leurs représentants, intellectuels, religieux, philosophes trouveront par eux-mêmes les modes d’adaptation d’un islam minoritaire dans un pays laïque afin de rendre compatible une pratique religieuse légitime avec le respect intangible des valeurs républicaines.
La présence de l’islam, dernière religion monothéiste installée en France s’est traduite ces dernières années par un renforcement de sa visibilité dans les quartiers urbains en particulier : mosquées, tenues vestimentaires, femmes voilées, pratique du ramadan, débat sur la nourriture dans les cantines scolaires…
Cette visibilité accrue a alimenté souvent le sentiment d’une menace sur l’identité française ainsi focalisée sur la question religieuse alors même que bien d’autres critères d’analyse peuvent expliquer cette perte d’identité ressentie par de larges couches de la population (y compris dans les territoires ruraux où l’islam est peu présent ) : affaiblissement de l’école publique et de son idéal d’émancipation, ralentissement de l’ascenseur social, marchandisation de secteurs entiers de la société, règne de l’argent roi, consumérisme sans oublier le dogme de libre concurrence instauré par des politiques européennes trans-nationales qui réduisent la présence des services publics porteurs d’égalité.
En outre, il faut bien constater que les modalités progressives d’intégration sociale et politique qui ont bénéficié à d’autres immigrations, depuis un siècle, par le travail et l’engagement syndical ont trouvé leurs limites du fait de la crise économique impitoyable et de la hausse du chômage à un niveau jamais atteint ; cette crise économique et sociale comme la perte des valeurs de l’engagement collectif ont affaibli toutes les structures intermédiaires du pays. La disparition du service militaire obligatoire a participé du délitement des valeurs d’appartenance à la nation française, nation progressiste porteuse des valeurs de la Révolution française.
Le sentiment de perte d’une identité nationale repose donc sur des critères socio-économiques multiples et ne peut s’expliquer par la seule présence visible de l’Islam de France.
Le MRC a toujours prôné une meilleure connaissance réciproque entre l’Islam de France et la République, déjà lorsque Jean-Pierre Chevènement était ministre de l’Intérieur… En effet, c’est par la connaissance de l’histoire arabo-musulmane comme des principes fondamentaux de la République que les Français, quels que soient leurs choix religieux ou philosophiques, quelle que soit leur histoire familiale, pourront tresser ensemble l’identité de la France du XXIe siècle, en restant fidèles à l’esprit des Lumières dans la pratique d’une citoyenneté ouverte à tous dans une société laïque.
Le MRC revendique depuis plusieurs années la facilitation de l’accès à la nationalité française, seul chemin d’adhésion individuelle à la nation française. C’est en s’appuyant sur une pédagogie des principes républicains comme sur la connaissance des libertés fondamentales qui organisent la société française que l’on permettra la complète implication des musulmans de France dans l’exercice d’une citoyenneté pleine et active ; cette citoyenneté reste synonyme d’engagement personnel, individuel, par le droit de vote et d’éligibilité. C’est ainsi que nous combattrons toute coercition communautaire dans la vie institutionnelle et politique de la République française.
L’exemplarité des réalisations communales dans leur grande majorité, participe de cette intégration concrète de tous dans le « vivre ensemble » au-delà de certaines périodes critiques que nombre d’élu(e)s locaux parviennent à dépasser avec le soutien des militants associatifs et des institutions de la République.
Il faut d’ailleurs noter que depuis l’élection municipale de 2008, la représentation de conseillers municipaux issus de l’immigration maghrébine et africaine de tradition musulmane est en augmentation sensible si l’on en juge par l’étude des patronymes des élus locaux conduite par l’Insee.
Ainsi, la République continue t-elle à intégrer peu à peu tous ses enfants…
Le MRC se félicite de ce processus d’intégration qui est en cours depuis quelques décennies et perdure quels que soient les obstacles et les épreuves dans une période de crise et de tensions internationales.
Loin de la crainte de l’islamisation de la société française entretenue par l’extrême droite, le MRC souhaite favoriser l’intégration institutionnelle et politique des citoyens issus de l’immigration et pour être plus précis de nos concitoyens de tradition musulmane parce que nous sommes persuadés que l’Islam est compatible avec la modernité dans la République laïque.
La laïcité, principe constitutionnel, valeur républicaine, reste l’outil d’accès à la citoyenneté car elle signifie la stricte égalité de droit entre les citoyens et citoyennes du peuple français.
Le MRC réaffirme la force de la laïcité comme un bien commun permettant l’expression des droits individuels. Les libertés fondamentales qui en découlent, liberté de conscience, liberté d’expression, égalité homme/femme, sont un socle solide pour l’intégration de tous les citoyens et citoyennes, quelles que soient leurs croyances religieuses ou philosophiques.
Martine Souvignet
Secrétaire nationale déléguée à l’Etat et aux collectivités territoriales.
Actualités
par MRC 69 le Lundi 2 Février 2015 à 09:52Ce vote a été l'occasion de procéder à une hausse de la fiscalité de l'ordre de 5%.
En parallèle, les élus ont également voté en faveur d'une hausse de leurs indemnités à hauteur de 20%.
Le MRC Rhône s'oppose à une telle pratique qui envoie un très mauvais signal à nos concitoyens.
Cette hausse des indemnités est une faute politique. Elle contribue à creuser le fossé entre les citoyens et leurs représentants. En cette période de crise, où les contribuables ainsi que les agents territoriaux sont sollicités pour faire des sacrifices, il est de la responsabilité des élus de faire des choix exemplaires.
Le MRC du Rhône avait déjà exprimé son inquiétude après l'annonce de la création de la métropole sans aucune information ni discussion préalable avec les élus, les partenaires et les populations concernés.
Ce choix du conseil de la métropole nous conforte dans nos positions. Nous demandons que la mise en œuvre de cette nouvelle collectivité soit l'occasion de renforcer et de faire vivre la démocratie avec l'ensemble des citoyens et leurs représentants.
Nous avons un devoir collectif de faire de cette nouvelle collectivité, imposée aux citoyens, une réussite.
Mouvement Républicain et Citoyen du Rhône
La Fédération
par MRC 69 le Dimanche 14 Décembre 2014 à 16:26Le suffrage universel a été le fruit d’une longue lutte politique qui mérite respect et attention… C’est la base de notre démocratie représentative, c’est le fondement de la République car chaque citoyen, chaque citoyenne se prononce en son âme et conscience, libre de son vote…
L’annulation de l’élection municipale de Vénissieux a été un choc pour les citoyens et citoyennes Vénissians et quelque part vécue comme une atteinte à leur honneur, à leur légitimité, une blessure portée à leur ville.
Le tribunal administratif, juge de l’élection, a prononcé cette annulation pour des motifs sur lesquels on ne reviendra pas mais qui n’ont pas été compris par la grande majorité de la population et encore moins par l’équipe municipale en place …
En effet, la campagne électorale, certes tendue au regard du contexte politique, s’est déroulée dans des conditions règlementaires strictes respectant la légalité républicaine.
Le résultat de cette quadrangulaire est ce qu’il est, mais la majorité acquise par la liste conduite par Michèle Picard est nette : près d’un millier de voix sur la liste suivante.
Nous savions dès avant l’élection que la liste d’extrême droite identitaire s’était constituée de manière douteuse et sans doute délictueuse… On peut se demander pourquoi le Préfet et le procureur ont laissé cette liste se présenter au suffrage des électeurs… On peut aussi se demander pourquoi seuls les élus de cette liste n’ont pas été invalidés par le juge des élections…
Sans doute des motifs juridiques sont-ils à la source de cette décision mais devant l’opprobre ainsi jeté sur la ville de Vénissieux, Michèle Picard , maire de Vénissieux a fait appel : pour l’honneur des citoyens de cette ville qui ont voté en mars dernier et élu une équipe municipale qui exerce ses fonctions depuis 9 mois avec responsabilité et sang froid.
Le MRC se félicite de ce recours en appel, qui permettra, il faut l’espérer, de sortir de cette situation pénible en évitant de nouvelles élections qui perturberaient le bon fonctionnement des services municipaux et pourraient créer, il faut le craindre, des troubles à l’ordre du public… Sans parler du côut supplémentaire imposé au contribuable vénissian !
Notre souhait à tous, à tous les Républicains de cette ville,
- c’est de retrouver la sérénité nécessaire à la réalisation des projets utiles aux Vénissians, à leurs enfants…
- c’est d’organiser la démocratie participative au sein des conseils de quartiers récemment élus sans avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête…
- c’est de prendre toute notre place dans la nouvelle métropole de Lyon qui va se mettre en place au 1er janvier 2015…
Parce que nous sommes respectueux des institutions de la République, parce que le juge siège au nom du peuple français, parce que nous sommes le peuple, nous demandons que l’invalidation des élections soit invalidée…pour Vénissieux, pour la République !
Thierry Vignaud, maire adjoint de Vénissieux
Martine Souvignet, secrétaire nationale du MRC
Suite à la disparition de Guy Fischer, sénateur honoraire du Rhône, le MRC tient à rendre hommage à son engagement sans faille auprès de la population vénissianne depuis près de 40 ans ; c’est un élu local et national fidèle à ses idéaux politiques, attentif à la parole des habitants de Vénissieux, sachant prendre en compte leurs demandes qui disparaît.
Tout au long de ces décennies d’un travail politique de proximité, il avait su garder une disponibilité aimable et souriante pour chacun d’entre eux.
Vice-président du Sénat, il a su porter haut les couleurs des banlieues lyonnaises sur les bancs de la haute assemblée.
Les militants et responsables du MRC garderont le souvenir d’un élu humaniste ouvert au dialogue politique.
Thierry VIGNAUD, maire adjoint de Vénissieux ;
Martine SOUVIGNET, secrétaire nationale du MRC,
Maire-adjointe de Vénissieux de 1995 à 2008.
MRC - Fédération du Rhône
30 rue de Berry, 69700 Saint Andeol
Email : mrc.69.rhone@gmail.com
Tel : 04 78 81 42 30
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