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par Ricardo MELLA le Dimanche 15 Décembre 2019 à 01:11Communiqué de presse du MRC SAINTES
La mise en échec du Maire de Saintes
sur le refus du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal
est une victoire pour l’avenir des habitants
La très courte majorité qui a choisi, en Conseil municipal, de suivre la voie sans issue proposée par Monsieur le Maire de Saintes – refus de l'évolution vers un Plan Local d'Urbanisme Intercommunal –, a finalement vu cette posture du Maire être mise en échec par l'esprit de responsabilité qui a prévalu à l'échelle de la Communauté d'Agglomération de Saintes.
Par un nouveau témoignage de cette tendance si forte à l'obstination que l'on a pu constater à de nombreuses reprises, sur ce dossier comme sur bien d'autres, le Maire de Saintes se révèle à nouveau dans l'incapacité de réorienter en fonction de l'Intérêt général une ligne politique – la sienne –, qu'il tient à bout de bras, même lorsqu'elle n'a aucun débouché tangible et qu'elle hypothèque l'avenir du territoire.
Monsieur le Maire s'enferre dans des impasses, et y avance sans même vouloir s'arrêter avant le mur du fond. Il n'est finalement arrêté que lorsque d'autres le contraignent : sur certains dossiers, c'est l'autorité de tutelle qui intervient, sur d'autres dossiers, ce sont des acteurs politiques. Ici, les Conseils municipaux de la plupart des autres communes de la Communauté d'Agglomération qui ont fait prévaloir une définition de l'avenir basée sur la coopération intercommunale. Et non pas sur une possible concurrence entre acteurs qui serait préjudiciable, alors qu'il faut faire avancer par la concertation le développement du territoire.
Monsieur le Maire entraîne malheureusement la Ville dans les impasses où il se fourvoie, et il isole Saintes : avec ce vote, c'est au sein de la Communauté d'Agglomération que Monsieur le Maire et ce qui reste de la majorité municipale saintaise se retrouvent fort isolés.
A l'opposé, la Ville devrait jouer tout son rôle dans cette Communauté d'Agglomération, qui est, rappelons-le, l'espace de coopération intercommunale indispensable à la dynamisation de chacune des communes qui la composent.
De ce fait, la mise en échec finale du Maire sur le refus du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal est en réalité une victoire pour l'avenir de Saintes, pour la coopération intercommunale au sein de la Communauté d'Agglomération, et pour tous les habitants du territoire.
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par Serge MAUPOUET le Mercredi 13 Mars 2019 à 17:13Communiqué de presse du MRC SAINTES
Signature du compromis de vente du site Saint-Louis :
après l'obstination, la dépossession et le renoncement, la majorité présentera l'addition finale aux Saintais.
Hier, le 12 mars 2019, en mairie de Saintes, est intervenue la signature par Monsieur le Maire d'une dépossession et d'un renoncement. Dépossession de la Ville d'un site emblématique. Renoncement à conserver la maîtrise publique pour aménager le site Saint-Louis dans l'intérêt véritable des Saintais et de la collectivité.
Monsieur le Maire, qui a poussé obstinément le dossier en son état actuel sans tenir compte des oppositions nombreuses, légitimes, argumentées – oppositions des citoyens, des associations dont celles qui se consacrent à définir une réelle mise en valeur du patrimoine, des acteurs du commerce local, de l'hôtellerie, du tourisme, etc. – vient d'engager lourdement sa responsabilité pour aujourd'hui et pour ce qui va suivre.
Les citoyens pourront mesurer les charges et coûts encore à supporter par la collectivité, charges et coûts qui vont s'ajouter les uns aux autres, et les défauts ou manques majeurs du programme avalisé qui ont été si bien soulignés par des intervenants d'horizon tout à fait large depuis l'été dernier.
Monsieur le Maire va léguer ces coûts, ces charges, à l'équipe municipale qui succédera à la majorité actuelle, avec en plus tous les défauts et les manques du programme qui seront à gérer sur le long terme.
A moins que n'intervienne la remise en cause de l'ensemble de ce processus de dépossession, de renoncement et de cumul de charges à venir pour la Ville : rien n'est en effet définitivement joué puisqu'un recours a été déposé devant la justice administrative. C'est pourquoi il est indispensable de continuer à travailler collectivement sur un projet alternatif pour le site Saint-Louis.
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par Serge MAUPOUET le Jeudi 28 Décembre 2017 à 17:14Une excellente initiative. Des échanges concrets, directs, constructifs.
Extrait du document d'annonce de l'événement diffusé par "L'Esprit citoyen":
"Vaincue, écrasée, éparpillée, la Gauche sort en miettes de l'épisode électoral de 2017.
Allons-nous laisser les responsables de ce désastre décider seuls de notre futur ?
Dialoguons : société civile, partis, citoyen
POUR PROPOSER ENSEMBLE LES VOIES DE NOTRE AVENIR
LA GAUCHE DEMAIN ?"
"Bonjour,
Serge Maupouet, responsable départemental du Mouvement Républicain et Citoyen ; c'est-à-dire que je porte avec d'autres, en Charente-Maritime, l'héritage du chevènementisme.L'idée proposée par « l’Esprit citoyen » est de partir des interventions initiales des représentants de la société civile, pour réagir en tant que représentant d’une formation politique.Aussi, je vais reprendre chacun des points de l'analyse exposée tout à l'heure par le représentant d’ATTAC, analyse que je considère comme très pertinente.1er point, le problème des valeurs.Il n’y a pas une Gauche, mais des Gauches. La recomposition des Gauches est désormais possible sur des bases redéfinies : des fondamentaux permettent de rebâtir.La priorité est de se remettre en accord sur le sens des valeurs que nous portons et des mots que nous utilisons, comme les notions de Citoyen ou de Nation.Nous utilisons souvent les mêmes mots, mais sans forcément mettre derrière ces mots le même contenu, ce qui peut susciter des incompréhensions à lever.Nous devons réfléchir au fait que nous avons perdu des batailles dans le combat du langage.Les conservateurs utilisent souvent le terme de « bon sens » pour appuyer leur politique ; or est-ce que le bon sens existe vraiment ? et qu’est-ce, véritablement, que le bon sens ? Il n’y a rien d’évident derrière ce terme. Mais il vous souvient sûrement de l’avoir entendu en appui de décisions prises par la Droite, pour les faire accepter comme naturelles.Nous en sommes souvent réduits à devoir utiliser les mots de nos adversaires politiques pour décrire certaines réalités, et des mots ambivalents. Ainsi, le libéralisme peut désigner le libéralisme politique, principe fondateur de la démocratie, mais aussi le libéralisme économique que nous combattons.L’ambivalence de certains termes, la nécessité actuelle d’utiliser des notions de nos adversaires sont des handicaps. Nous devons travailler à disposer de nos propres mots pour décrire précisément les réalités que nous voulons désigner.2ème point, le fonctionnement des institutions.Sur ce point, il faut distinguer la lettre des institutions de l’esprit qui oriente leur application ; cet esprit a beaucoup évolué. La formation insuffisante de la base militante, le retrait de l’éducation populaire, ont ensuite des répercussions au niveau des élus, et jusqu’aux niveaux les plus élevés.3ème point, la mondialisation.La mondialisation actuelle est à associer à la diffusion du néo-libéralisme économique et a été accompagnée d'une mutation sociale-libérale d’une partie de la gauche - décrite par Michel Cabannes -, évolution qu’il ne faut pas dissocier de la question de l’Union Européenne.4ème point, l’Europe.Commençons par utiliser les bons termes pour décrire les réalités. Evidemment l’Europe ... mais l’Union Européenne, et telle qu’elle est, c’est tout autre chose. L’enjeu crucial est de regarder l’Union européenne non pas telle que certains la rêvent, mais telle qu’elle est réellement. Partir du réel pour aller à l’Idéal, cela ramène à la méthode préconisée par quelqu’un ... L’Union européenne réelle est fondée sur le libéralisme économique, il faut la regarder telle qu’elle est.5ème point, le rôle de l’ÉtatLe retrait progressif du rôle de l’Etat va de pair avec le report sur les régions de certaines compétences, mais aussi le déport sur le privé de missions relevant normalement de l’action publique.Ces constats posent la problématique de l’Intérêt général et de la vision globale de l’action publique, avec des atteintes possibles à l’Egalité.Pour reconstruire la Gauche, il est indispensable de repartir des citoyens. D’où l’importance d’initiatives comme celle que l’Esprit citoyen propose aujourd’hui, mettant en lien les citoyens, des représentants de la société civile et des formations politiques. Renouer avec les citoyens est le préalable à la reconstruction et pour se projeter dans l’avenir.Je vous remercie."
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par Serge MAUPOUET le Mardi 13 Juin 2017 à 12:51Une situation politique déliquescente :
des inquiétudes lourdes pour l’avenir
Les résultats électoraux de dimanche 11 juin en Charente-Maritime sont l'instantané d'une situation politique déliquescente.
A force de préférer la conversion libérale plutôt que la conversion républicaine, le social-libéralisme plutôt que le socialisme, à force de masquer le social-libéralisme derrière la social-démocratie, à force de tenir des discours sans lendemains, comme celui du Bourget, il fallait bien qu’arrive le moment de vérité, donc de la rupture de l’ex-principal parti de gauche avec son électorat. C’est fait.
Cet électorat en rupture s’est partiellement et brièvement déplacé vers un mouvement protestataire de gauche quand un effet d’opportunité est apparu possible à la Présidentielle : des électeurs pouvant se porter habituellement sur une force de type social-démocrate se sont mobilisés en espérant qualifier une gauche tribunicienne à cette occasion. Mais aux Législatives, ce mouvement n’apparaissant plus forcément comme pouvant être au second tour, le souffle est retombé de manière notable : un peu moins sur la 2e circonscription de Charente-Maritime (une configuration particulière expliquant que le vote d’orientation social-démocrate ait pu choisir un autre débouché que le vote écologiste). En ayant refusé toute alliance avec d’autres partenaires à gauche, ce mouvement protestataire a forcément divisé les suffrages et a contribué à la disparition de toute la gauche du second tour. Sur la 1ère circonscription, deux candidats économiquement de droite et idéologiquement macron-compatibles, même si de sensibilité sociétale différente, s'affrontent dans un deuxième tour dont les travailleurs n'ont rien à attendre.
La gauche dite de gouvernement porte aussi sa part de responsabilité : elle n’a pas été capable de créer les conditions du rassemblement le plus large de ses propres composantes.
Pourtant la gauche a des candidats de valeur, dès maintenant et pour l’avenir. Sur la 5e circonscription, pour le MRC 17, il est clair que le renouvellement politique a pour nom Mickaël Vallet. Si ce renouvellement n’est pas possible aujourd’hui, dans le contexte difficile de cette échéance, il faut le construire ensemble pour demain. Sur la 3e circonscription, le travail de redynamisation de la ville de Saint-Jean-d’Angély est à mettre au crédit de l’action de Françoise Mesnard. A Saintes, tout reste à reconstruire : le MRC 17 appelle toutes les forces de gauche à la responsabilité dans l’optique de la préparation des prochaines échéances, comme nous l’avions fait en 2013. Concernant le député, sur la 3e, le changement va se faire nécessairement dans le sens de la régression : néo-libéralisme à orientation sociétale droitière, ou néo-libéralisme à orientation sociétale centriste ? Rien à attendre pour les catégories populaires de l’un ou de l’autre, sauf de mauvais coups.
Nombre de nos concitoyens ne trouvent plus, dans l'offre politique, les repères qui leurs permettent de savoir qui défend quoi, ou même qui défend qui. La meilleure preuve, c’est « En marche » exemple typique de formation « attrape-tout », laquelle arrive en position dominante, mais avec combien de malentendus pour demain ? Position dominante, ne signifie pas, en l’espèce, position de force puisqu’il n’y a pas de vote d’adhésion derrière ce résultat au vu de l’importance très élevée de l’abstention (entre 48,84 % et 50,20% selon les circonscriptions). Beaucoup de nos concitoyens ne se déplacent plus au premier tour des élections, attendant que d'autres déterminent ceux qui seront au second tour pour ensuite éventuellement procéder à l'élimination de celui qui leur déplaît le plus parmi les finalistes, s’ils choisissent de se ré-impliquer dans le vote. Dans la séquence actuelle, les centristes néo-libéraux finissent par être gagnants. Mais à quels périls conduira ce jeu d’élimination lorsqu’il deviendra tangible que la présidence Macron creuse encore les inégalités par sa politique néolibérale ? Nos inquiétudes sont légitimement lourdes pour l’avenir.
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par Jean-Luc DELCAMPO, pour le MRC ROCHEFORT le Mardi 10 Janvier 2017 à 18:31"Gestion et tri des déchets : après les occasions manquées, le temps de l’accélération ?"
Cette réunion serait-elle plus qu’un frémissement, le premier pas d’une vraie implication de la Municipalité pour le tri sélectif des déchets et leur réduction ? La mobilisation de la population étant nécessaire sur ce sujet, communiquer est incontournable.
Nous espérons que la Municipalité ne se hâtera pas trop lentement : il s'agit maintenant de dépasser largement la vitesse de l’escargot.
MRC - Fédération de Charente-Maritime
75, rue de L'Epineuil 17100 Saintes
06 46 24 73 19
Email : mrc17@laposte.net
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