La Fédération
par Serge Maupouet, pour le MRC 17 le Samedi 7 Septembre 2024 à 23:50Agir, pour la République sociale !
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par Serge MAUPOUET le Dimanche 21 Janvier 2024 à 14:29Adresse du MRC 17 – Mobilisation contre la loi dite « immigration » – 21 janvier 2024
Le texte de la loi sur l’immigration du 19 décembre 2023, la plus régressive depuis des décennies, tourne le dos à des principes fondamentaux, dont au principe d’égalité de notre République en matière d’obtentions d’aides sociales et de celui du droit du sol pour l’obtention de la nationalité française de jeunes nés en France et de parents étrangers.
Le Mouvement républicain et citoyen considère qu’en matière de politique migratoire, il faut prendre un tout autre chemin, celui qui mène à l’intégration républicaine, avec des droits – économiques et sociaux – et des devoirs – dont l’adhésion aux valeurs de la République. Nous devons par conséquent rappeler aux détenteurs des pouvoirs exécutifs deux exigences incontournables : l’exigence d’humanité et l’exigence républicaine.
Globalement, notre capacité à intégrer et à assurer aux immigrés des conditions décentes doit se renforcer par des politiques migratoires basées sur le co-développement d’une part, par la promotion de la citoyenneté dans la communauté nationale et l’intégration à la République sociale avec une politique d’intégration active d’autre part.
Nous devons aussi rappeler des faits, pour que certains ne continuent pas à fausser ou tronquer les débats. Par exemple, il faut poser dans le débat public que par leur travail, les populations immigrées contribuent à la richesse nationale et aux finances publiques, ou encore que des milliers de médecins diplômés hors Union européenne sont actuellement menacés de perdre leur poste à l'hôpital alors que sans eux le système hospitalier s’effondrerait. Ce qui permet aussi de souligner, plus largement, la haute qualification de très nombreux travailleurs venus de l’étranger pour exercer leur activité professionnelle en France.
La loi dite « immigration » est une tentative d’opération politique absolument désastreuse du gouvernement et d’Emmanuel Macron car les dispositions prises conduisent à une progression de l’idéologie d’extrême-droite, alors qu’on devrait légitimement attendre d’un gouvernement de la République une politique de Défense républicaine contre l’extrême-droite. Le Mouvement Républicain et Citoyen demande au Président de la République de renoncer à un texte acquis avec les 88 voix du Rassemblement National !
Dans ce contexte réactionnaire et de recul inédit, nous considérons que toutes les forces de progrès, toutes les forces véritablement républicaines doivent converger dans la défense des valeurs de notre République, c’est-à-dire de la République sociale et fraternelle.
La République sociale : oui ! L’idéologie d’extrême-droite : non !
Nous présentons à sa famille et à ses proches nos plus sincères condoléances.
Nous saluons l'engagement indéfectible de Jean-Luc LAURENT, son implication véritable et ses actions continues au service des habitants de sa ville et de sa circonscription, sa persévérance dans ses combats politiques, et son attachement profond à la République souveraine, laïque et sociale.
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par Serge MAUPOUET le Dimanche 21 Mai 2023 à 09:52Texte préparatoire à la prise de parole du MRC au rassemblement « En mémoire de la Commune de Paris 1871 » square Foch, 17100 Saintes, samedi 20 mai 2023 (14h30)
Lors de la Commune de Paris (de mars à mai 1871), une population rassemblant ouvriers, employés, artisans, boutiquiers, professions libérales, instituteurs, artistes, se mobilise pour un idéal républicain : une République sociale, une démocratie réelle et participative. Elle porte l’ambition d’œuvrer à « un but commun, le bien-être, la liberté et la sécurité de tous ».
Si, dans un contexte de guerre contre la Prusse, la République a été proclamée le 4 septembre 1870, le gouvernement est appuyé depuis février 1871 sur une majorité royaliste et conservatrice. Il conclue une paix vécue par les Parisiens comme une humiliation alors qu’ils ont souffert de longs mois de siège. Quand, le 1er mars, les troupes prussiennes descendent les Champs-Élysées, la ville républicaine et patriote se pare de la couleur du deuil. La tension continue de s’accroître entre le gouvernement et les Parisiens ; une tentative de les désarmer provoque l’étincelle révolutionnaire. Le gouvernement décapitalise Paris et part à Versailles. Les Parisiens proclament la Commune de Paris.
La Commune est une révolution populaire dans sa composition sociale et par le fait que des gens du peuple exercent le pouvoir. Le projet des Communeux s’appuie sur un programme politique. Sa mise en œuvre reste partielle et limitée. Des réformes sont cependant engagées : mesures sociales, éléments de réglementation du travail, égalité salariale entre institutrices et instituteurs, développement de coopératives ouvrières, liberté de la presse, séparation de l’Église et de l’État, école gratuite et laïque, et d’autres propositions tournées vers une société de progrès et d’émancipation des travailleurs par eux-mêmes.
Cette mobilisation et les espérances du Paris populaire sont écrasées par la force et dans le sang, par l'armée dite « versaillaise », lors de la « Semaine sanglante ».
La mémoire de la répression de la Commune de Paris vient télescoper la situation actuelle de reculs sociaux et d'une dérive autoritaire source d'inquiétudes – par sa persistance et son approfondissement – pour la démocratie et son fonctionnement. Cette dérive a des liens avec le néo-libéralisme autoritaire. Cette idéologie met l’État et son autorité au service des marchés, et considère qu'il faut faire passer y compris au forceps des réformes conduites qui ne sont pas acceptées par la population. L’expression du Président de la République, lors d’un débat citoyen dans la Drôme, en janvier 2019, est restée en cela très significative : « la vraie réforme, cela va avec la contrainte, les enfants ! ». Et la contrainte va loin : contrainte à l’encontre des institutions (dérive hyper-présidentialiste, article 47.1 imposant des délais d’examen au Parlement, usage répété du 49.3 à l’Assemblée nationale…), contrainte à l'encontre du monde associatif (menaces sur la Ligue des Droits de l'Homme, dissolutions administratives…), contrainte à l’encontre du monde syndical (recul du paritarisme, entraves à des activités syndicales...), contrainte à l’encontre des citoyens (arrestations et gardes à vues ne pouvant être justifiées, comparutions immédiates, forces de l’ordre allant au contact…), conduisant à un niveau de coercition et de répression inconnu ces dernières décennies et qui s'amplifie depuis la loi Travail, le mouvement des Gilets jaunes, et se poursuit cette année à l'occasion des manifestations contre la contre-réforme des retraites ou contre les méga-bassines.
Les contextes d’hier et d’aujourd’hui sont très différents. Cependant, la commémoration de la Commune est aussi un moment pour regarder le présent. Dans le contexte actuel, et avec à l’esprit les enjeux de la préservation de notre modèle social et des libertés démocratiques, le Mouvement Républicain et Citoyen appelle chacune et chacun à la nécessaire vigilance démocratique.
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par Serge MAUPOUET le Dimanche 21 Mai 2023 à 09:09Communique de presse des organisations politiques de gauche à Saintes (17 mai 2023)
Intitulé du communiqué : "Les contre-réformes selon Macron, des retraites à la voie professionnelle : c’est non !". Organisations signataires : NUPÉS (EELV, LFI, PCF, PS) ainsi que le NPA, le MRC et le POI.
"Les contre-réformes selon Macron, des retraites à la voie professionnelle : c’est non !"
Ce 4 mai 2023, un Président de la République restant sourd et aveugle au mécontentement populaire – et aux manifestations qu’il prend beaucoup de soin à cantonner au plus loin de lui par un service d’ordre manifestement démesuré – est venu présenter sur le site des lycées Palissy son plan de destruction de l’enseignement professionnel public.
En ayant pris de multiples précautions pour s’assurer de l’absence de contradiction, devant un public choisi, ne rassemblant qu’une partie de la communauté éducative, sans concertation préalable avec les organisations représentatives des personnels, Emmanuel Macron a présenté, après sa contre-réforme de l’assurance-chômage et sa contre-réforme des retraites, sa nouvelle contre-réforme de la voie professionnelle. Ainsi se poursuit, avec un redoutable esprit de système une œuvre de destruction massive du modèle social français et de l’école républicaine, prenant à rebours tout un héritage républicain et une vision véritablement progressiste de la société.
Le Président n’a pas voulu voir et entendre les centaines de manifestants venus exprimer leurs revendications à l’appel de l’Intersyndicale, à laquelle la NUPÉS (EELV, LFI, PCF, PS) ainsi que le NPA, le MRC et le POI signataires de ce texte ont apporté leur soutien. Les manifestants ont été tenus éloignés à des centaines de mètres du lycée par un cordon sécuritaire jamais vu à Saintes. Les élèves et les professionnels accédant au lycée ont dû montrer patte blanche et subir plusieurs fouilles, alors que les fédérations de parents n’ont pas reçu d’invitation à se rendre sur place, comme s’il était inutile d’échanger avec les parents et leurs représentants concernant l’avenir de leurs enfants.
L’idéal qui a soutenu la création de l’enseignement public consistait à vouloir former des citoyens éclairés, des salariés à l’esprit formé et critique, à permettre aux jeunes de s’élever au-dessus de leur condition d’origine.
L’actuel projet présidentiel et gouvernemental, concernant la voie et les lycées professionnels, consiste à orienter de manière de plus en plus précoce, à réduire les temps d’enseignement et à faire des cadeaux au patronat, en lui offrant une main-d’œuvre jeune, docile et à fort peu de frais.
Ainsi la gratification relative aux stages était déjà possible, mais elle devait être financée par les entreprises ; avec les annonces du Président Macron, cette gratification sera prise sur le budget de l’État : non pour permettre aux familles de faire face aux frais de formation par le biais de la solidarité nationale redistributrice mais pour se substituer aux entreprises, grandes gagnantes de cet arrangement à bas coût pour le patronat.
Pour alimenter cette main-d’œuvre, le projet veut susciter des vocations dès la classe de Cinquième, chez des collégiens âgés seulement de douze ans : gageons qu’on ira inégalement susciter ces vocations précoces selon les quartiers d’origine et les catégories sociales des parents.
Des temps d’enseignement réduits, aussi bien en enseignement général qu’en enseignement professionnel, une volonté de coller seulement au marché de l’emploi local restreindront les capacités d’adaptation des jeunes à des postes de travail variés, réduiront leur mobilité professionnelle tout autant que les perspectives de prolongement des études.
Le Président de la République et le gouvernement montrent par leur projet qu’ils considèrent les jeunes essentiellement comme des facteurs de production, et tirent le système éducatif vers une vision passéiste et rétrograde. Tout ceci sent le XIXe siècle et la réaction et non pas le XXIe siècle et le progrès.
Pour nous, c’est clair, nous disons : non !
MRC - Fédération de Charente-Maritime
75, rue de L'Epineuil 17100 Saintes
06 46 24 73 19
Email : mrc17@laposte.net
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