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par Claude Admin90 le Vendredi 13 Mai 2016 à 07:00
Mots-clés :
DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE
DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL
MRC AIRE URBAINE
OPTYMO
SERVICE PUBLIC
TRANSPORT
LA GESTION D’OPTYMO PAR LA DROITE EST CATASTROPHIQUE !
=> pour la 1ère fois, le SMTC gestionnaire d’Optymo est en déficit !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, la fréquentation du réseau est en baisse !
=> pour la 1ère fois, la fréquentation des vélos en libre-service est en baisse !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, les tarifs ont été augmentés !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, les recettes des voyages sont en baisse !
=> pour la 1ère fois, des dizaines d’emplois ont été supprimés chez les transporteurs et au SMTC !
Ce sont aussi des vélos en libre-service moins bien entretenus, des autos en libre-service qui ne sont pas déployées, d’autres qui sont vendues, neuves et à bas coût, après être restées inutilisées pendant deux ans.
Ce sont bien sûr les réductions importantes des services urbains et suburbains réalisées en 2014, puis en 2015. En 2016, l’offre est encore réduite avec le TAD supprimé ! Plusieurs dizaines de nouveaux salariés vont être au chômage.
Cette décision brutale, sans concertation avec les élus et la population, intervient en pleine année scolaire, au mépris de l’organisation des familles, des salariés, des établissements scolaires et de leurs élèves.
=> Le coût du voyage est bas malgré des distances supérieures : 3,43 € /voy contre 1,68 € /voy en urbain
=> Le coût des kilomètres parcourus est inférieur : 2,66 €/km contre 3,97 €/km en urbain
=> rompre l’isolement des personnes âgées et des plus démunis dépourvus de voiture personnelle
=> assurer l’égalité d’accès de tous les jeunes à l’enseignement et aux loisirs
=> favoriser le transport en commun des salariés
=> réduire l’impact de l’usage de la voiture sur le budget des familles et sur l’environnement
=> accroître l’attractivité des communes et du Territoire de Belfort
=> La participation des collectivités locales au financement de l'exploitation des réseaux était de 113 €/hab en 2012 en France : c’est seulement 34 €/hab dans le Territoire de Belfort en 2015 ! (sources : Rapport 2015 de la Cour des Comptes et Cour des Comptes Bourgogne Franche-Comté)
=> Pire, le Conseil départemental vient de baisser de 400 000 € sa subvention annuelle pour Optymo (source : Conseil Départemental 90, "budget 2016")
=> Les nouveaux élus, contrairement à leurs engagements de campagne, n’ont pas mutualisé l’offre de transport à l’échelle de l’Aire urbaine, ni pour améliorer la qualité, ni pour générer des sources d’économies.
* L’accessibilité par les transports en commun rend attractif les quartiers et les territoires : les utilisateurs du transport en commun sont des consommateurs !
* Les transports en commun sont financés par le Versement transport des entreprises pour faciliter la mobilité des salariés : avec la droite, c’est moins 10% d’actifs qui utilisent le réseau Optymo (résultat 2015 SMTC)
* Les transports en commun sont un levier d’amélioration du cadre de vie : la réduction de l’offre de transport en commun, c’est le retour des nuisances (bruits, congestion), une dégradation sanitaire (pollution) et toujours plus de places pour l’automobile au détriment des piétons et des cyclistes.
=> pour la 1ère fois, le SMTC gestionnaire d’Optymo est en déficit !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, la fréquentation du réseau est en baisse !
=> pour la 1ère fois, la fréquentation des vélos en libre-service est en baisse !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, les tarifs ont été augmentés !
=> pour la 1ère fois depuis dix ans, les recettes des voyages sont en baisse !
=> pour la 1ère fois, des dizaines d’emplois ont été supprimés chez les transporteurs et au SMTC !
Ce sont aussi des vélos en libre-service moins bien entretenus, des autos en libre-service qui ne sont pas déployées, d’autres qui sont vendues, neuves et à bas coût, après être restées inutilisées pendant deux ans.
Ce sont bien sûr les réductions importantes des services urbains et suburbains réalisées en 2014, puis en 2015. En 2016, l’offre est encore réduite avec le TAD supprimé ! Plusieurs dizaines de nouveaux salariés vont être au chômage.
Cette décision brutale, sans concertation avec les élus et la population, intervient en pleine année scolaire, au mépris de l’organisation des familles, des salariés, des établissements scolaires et de leurs élèves.
NON ! LE TRANSPORT SUBURBAIN N’EST PAS AUSSI COÛTEUX QU’ON VEUT VOUS LE FAIRE CROIRE ! (SMTC, BUDGET PRIMITIF 2016)=> La dépense par habitant est plus faible : 124 €/hab contre 142 €/hab en urbain
=> Le coût du voyage est bas malgré des distances supérieures : 3,43 € /voy contre 1,68 € /voy en urbain
=> Le coût des kilomètres parcourus est inférieur : 2,66 €/km contre 3,97 €/km en urbain
OUI ! LES HABITANTS DES COMMUNES RURALES ONT AUSSI LE DROIT À UNE OFFRE DE TRANSPORT DE QUALITÉ !=> garantir la solidarité entre les 102 communes du département et leurs habitants
=> rompre l’isolement des personnes âgées et des plus démunis dépourvus de voiture personnelle
=> assurer l’égalité d’accès de tous les jeunes à l’enseignement et aux loisirs
=> favoriser le transport en commun des salariés
=> réduire l’impact de l’usage de la voiture sur le budget des familles et sur l’environnement
=> accroître l’attractivité des communes et du Territoire de Belfort
OUI ! LES DIFFICULTÉS D’OPTYMO, C’EST D’ABORD L’ABSENCE D’ENGAGEMENT DES ÉLUS DE DROITE POUR LE TRANSPORT EN COMMUN !=> M. Meslot et M. Bouquet, présidents de la CAB et du Département, refusent de financer le transport collectif au même niveau que les autres collectivités en France : c’est une participation en moyenne de 30 % en France et seulement 7 % dans le Territoire de Belfort ! (Données CERTU et SMTC, "budget primitif 2014")
=> La participation des collectivités locales au financement de l'exploitation des réseaux était de 113 €/hab en 2012 en France : c’est seulement 34 €/hab dans le Territoire de Belfort en 2015 ! (sources : Rapport 2015 de la Cour des Comptes et Cour des Comptes Bourgogne Franche-Comté)
=> Pire, le Conseil départemental vient de baisser de 400 000 € sa subvention annuelle pour Optymo (source : Conseil Départemental 90, "budget 2016")
=> Les nouveaux élus, contrairement à leurs engagements de campagne, n’ont pas mutualisé l’offre de transport à l’échelle de l’Aire urbaine, ni pour améliorer la qualité, ni pour générer des sources d’économies.
LA DÉGRADATION DE L’OFFRE DE TRANSPORT EST CONTRAIRE AUX INTÉRÊTS DE TOUS LES HABITANTS DU TERRITOIRE DE BELFORT, DES COMMERCES ET DES ENTREPRISES.* La mobilité conditionne l’accès aux équipements et aux services sociaux, sportifs, culturels et sanitaires : en réduisant l’offre de transport en commun, la droite réduit les droits des usagers.
* L’accessibilité par les transports en commun rend attractif les quartiers et les territoires : les utilisateurs du transport en commun sont des consommateurs !
* Les transports en commun sont financés par le Versement transport des entreprises pour faciliter la mobilité des salariés : avec la droite, c’est moins 10% d’actifs qui utilisent le réseau Optymo (résultat 2015 SMTC)
* Les transports en commun sont un levier d’amélioration du cadre de vie : la réduction de l’offre de transport en commun, c’est le retour des nuisances (bruits, congestion), une dégradation sanitaire (pollution) et toujours plus de places pour l’automobile au détriment des piétons et des cyclistes.
LA BAISSE DRASTIQUE DES SERVICES EST UNE MAUVAISE SOLUTION. D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES !
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Communiqué de presse
Les corrections que le gouvernement a apporté à sa loi «Travail» ne modifient en rien la nature néo-libérale de ce texte. En décidant que les accords d’entreprise priment sur les accords de branche, le gouvernement ouvre la porte au dumping social et à la concurrence sauvage entre les entreprises. Le mauvais patron chassera le bon patron : ni les entrepreneurs, ni les industriels, ni les salariés ne seront les gagnants d’une logique du profit immédiat et hors de toute responsabilité nationale et sociale. En affaiblissant le contrat républicain, le gouvernement lâche le pays de façon assumée à la curée libérale. Le retrait pur et simple de ce projet de loi doit rester l’objectif d’une gauche conséquente.
Il faut se réjouir de l’initiative des 56 députés qui ont assumé courageusement de signer une motion de censure contre le gouvernement. Mais, il faut encore aller plus loin. Le gouvernement provoque la rupture : sa politique produit la division à gauche et il est temps que les sympathisants, militants et responsables socialistes clarifient le choix qui est devant nous. Mais, ne tombons pas dans le piège d’une alliance de circonstance avec les parlementaires de droite dont la motion de censure surenchérit sur les propositions libérales du MEDEF.
Les députés MRC, comme les autres députés qui ont soutenu la motion de censure de gauche, restent fidèles au discours du Bourget porté par le candidat François Hollande en 2012. La responsabilité politique implique d’être loyal aux idées et non de se soumettre aux chefs et aux logiques d’appareil.
La Fédération MRC Aire Urbaine
Il faut se réjouir de l’initiative des 56 députés qui ont assumé courageusement de signer une motion de censure contre le gouvernement. Mais, il faut encore aller plus loin. Le gouvernement provoque la rupture : sa politique produit la division à gauche et il est temps que les sympathisants, militants et responsables socialistes clarifient le choix qui est devant nous. Mais, ne tombons pas dans le piège d’une alliance de circonstance avec les parlementaires de droite dont la motion de censure surenchérit sur les propositions libérales du MEDEF.
Les députés MRC, comme les autres députés qui ont soutenu la motion de censure de gauche, restent fidèles au discours du Bourget porté par le candidat François Hollande en 2012. La responsabilité politique implique d’être loyal aux idées et non de se soumettre aux chefs et aux logiques d’appareil.
La Fédération MRC Aire Urbaine
Article paru sur le site Faudot 2017, site du candidat MRC à l'élection présidentielle.
Comme toutes les mauvaises mécaniques, l’exécutif est doté d’un moteur sans marche arrière. En faisant usage une nouvelle fois de l’article 49.3 sur la loi dite « Travail », le gouvernement a fait un choix : la confirmation de sa soumission à l’ordre économique libéral, quitte à rétrécir encore davantage la base politique sur laquelle repose, ou plutôt reposait, sa majorité.
Cette récidive signe le divorce du gouvernement avec la gauche. Cette rupture traverse à l’évidence le parti socialiste, mais ne s’y limite pas. L’exécutif est responsable d’une orientation qu’il poursuit implacablement depuis de longs mois contre « l’esprit » du Bourget.
Que valent encore aujourd’hui les mots ? Qui pourra encore croire un ministre qui parle de « dialogue social » quand le processus s’achève par un tel passage en force devant la représentation nationale ? En démocratie, passage en force veut dire aveu de faiblesse.
Cette décision signe le mépris de la caste dirigeante pour les citoyens dont elle procède pourtant. Imbibée dans ses propres certitudes, enfermée dans le discours de la seule politique possible, elle en oublie d’où elle tire sa légitimité. Elle se comporte comme si elle n’avait aucun compte à rendre. Car l’exécutif n’agit pas seulement en se dispensant de la représentation nationale, il le fait aussi en s’exonérant des engagements pris devant les Français. La réalité du projet de loi Travail est violente car le gouvernement n’a pas de mandat du peuple pour ça.
Il ne suffit pas non plus de dégainer le 49.3 pour donner l’illusion de gouverner. Car si le gouvernement violente aujourd’hui la représentation nationale, ce n’est même pas pour mettre en oeuvre sa propre vision politique au service de la France, c’est simplement pour se conformer aux recommandations du Conseil Européen de juillet dernier. Publiées chaque année en début d’été, ces recommandations sont en réalité le vrai programme du gouvernement de la France : c’est le résultat du contrôle désormais exercé par la Commission européenne dans le cadre du traité budgétaire TSCG…
À travers cet exemple, la démonstration est faite qu’il n’y aura pas de protection de notre pacte social sans mettre sur la table la question préalable de notre souveraineté. Une gauche conséquente, c’est une gauche qui pose à travers le retour de la souveraineté populaire et nationale, les conditions de mise en œuvre du projet de transformation sociale.
Suivez l'actualité de la candidature MRC à l'élection présidentielle : Faudot 2017
Cette récidive signe le divorce du gouvernement avec la gauche. Cette rupture traverse à l’évidence le parti socialiste, mais ne s’y limite pas. L’exécutif est responsable d’une orientation qu’il poursuit implacablement depuis de longs mois contre « l’esprit » du Bourget.
Que valent encore aujourd’hui les mots ? Qui pourra encore croire un ministre qui parle de « dialogue social » quand le processus s’achève par un tel passage en force devant la représentation nationale ? En démocratie, passage en force veut dire aveu de faiblesse.
L’usage de cette arme, pour la seconde fois du mandat, sur un texte aussi emblématique, vient accréditer que nous vivons une crise politique d’une ampleur considérable. Comment le gouvernement peut, avec une popularité aussi faible, après l’affaire du traité budgétaire en début de législature, après le sinistre épisode de la déchéance de nationalité, s’entêter alors qu’il n’a plus de majorité ni dans le pays, ni à à l’Assemblée ?« Cette récidive signe le divorce du gouvernement avec la gauche. En démocratie, passage en force veut dire aveu de faiblesse. »
Cette décision signe le mépris de la caste dirigeante pour les citoyens dont elle procède pourtant. Imbibée dans ses propres certitudes, enfermée dans le discours de la seule politique possible, elle en oublie d’où elle tire sa légitimité. Elle se comporte comme si elle n’avait aucun compte à rendre. Car l’exécutif n’agit pas seulement en se dispensant de la représentation nationale, il le fait aussi en s’exonérant des engagements pris devant les Français. La réalité du projet de loi Travail est violente car le gouvernement n’a pas de mandat du peuple pour ça.
« La République n'est pas un régime où il doit être possible de légiférer par la seule volonté de Sa Majesté. »Le 49.3 est une arme de destruction massive car pour en résumer le principe, il octroie à un gouvernement non élu la capacité d’éviter le débat et le vote d’une assemblée qui est elle l’émanation du suffrage universel. S’il existe un usage raisonnable du 49.3 (en cas d’urgence absolue, de crise de régime ou aussi lorsqu’il s’agit de mettre en oeuvre rapidement des choix exprimés clairement par les citoyens au début d’un mandat), il y a une utilisation qui dévoie l’esprit de nos institutions : celle à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés. La République n’est pas un régime où il doit être possible de légiférer par la seule volonté de Sa Majesté. Pour préserver la République de ces dérives, il n’y a plus d’autre choix que de supprimer cet article de la constitution.
Il ne suffit pas non plus de dégainer le 49.3 pour donner l’illusion de gouverner. Car si le gouvernement violente aujourd’hui la représentation nationale, ce n’est même pas pour mettre en oeuvre sa propre vision politique au service de la France, c’est simplement pour se conformer aux recommandations du Conseil Européen de juillet dernier. Publiées chaque année en début d’été, ces recommandations sont en réalité le vrai programme du gouvernement de la France : c’est le résultat du contrôle désormais exercé par la Commission européenne dans le cadre du traité budgétaire TSCG…
Il y a une logique politique implacable et cruelle : le gouvernement de la France recourt aujourd’hui au 49.3 pour se mettre en conformité avec les réformes structurelles énoncées par Bruxelles. Et il est tenu de le faire parce qu’il a accepté le traité budgétaire que François Hollande avait promis de renégocier, mais qu’il a signé sans en modifier une virgule, au lendemain de son élection. La boucle est bouclée.« Pour préserver la République de ces dérives, il n’y a plus d’autre choix que de supprimer cet article de la constitution. »
À travers cet exemple, la démonstration est faite qu’il n’y aura pas de protection de notre pacte social sans mettre sur la table la question préalable de notre souveraineté. Une gauche conséquente, c’est une gauche qui pose à travers le retour de la souveraineté populaire et nationale, les conditions de mise en œuvre du projet de transformation sociale.
Suivez l'actualité de la candidature MRC à l'élection présidentielle : Faudot 2017
Communiqué de presse
M. Bouquet soutient la proposition de Bruno Le Maire de supprimer purement et simplement le statut de la fonction publique territoriale ! Dans Le Monde daté du 28 avril, Florian Bouquet apparaît aux côtés de M. Le Maire qui présente à la presse sa mesure : les 1,8 millions d’agents du service public doivent être progressivement remplacés par des personnes recrutées en CDD ou en CDI.
Le statut de la fonction publique garantit l’indépendance des agents et leur neutralité. S’ils devaient être demain assujettis au chantage à l’emploi dans lequel se trouvent aujourd’hui de trop nombreux salariés du privé, cela encouragerait toutes les dérives clientélistes dans l’action publique locale. Au final, c’est le service au public qui serait gravement détérioré pour satisfaire des objectifs politiciens de court terme.
La France et ses collectivités ont besoin d’une puissance publique solide, dotée d’agents compétents et dévoués. Contrairement aux idées reçues, avec moins de 19% de l’emploi total, la fonction publique en France n’est pas écrasante comme le rabâchent de façon mensongère les libéraux. Regardons chez nos voisins : ils sont 21% en Belgique, 23% au Royaume-Uni, 28% en Suède, et même 35% au Danemark. M. Le Maire et Bouquet ont tort de s’acharner contre les agents du service public : la France et les Français ont besoin des fonctionnaires.
En soutenant ces orientations pour la présidentielle, le président du Conseil départemental du Territoire-de-Belfort aggrave ses pratiques en matière de ressources humaines au département depuis un an : mise en cause des agents, pressions, management brutal, dénigrements.
Pour le chef de l’exécutif départemental, la remise en cause du travail des agents de la fonction publique territoriale n’est pas un accident de parcours, ou une simple négligence : elle s’insère dans un choix politique délibéré.
Le statut de la fonction publique garantit l’indépendance des agents et leur neutralité. S’ils devaient être demain assujettis au chantage à l’emploi dans lequel se trouvent aujourd’hui de trop nombreux salariés du privé, cela encouragerait toutes les dérives clientélistes dans l’action publique locale. Au final, c’est le service au public qui serait gravement détérioré pour satisfaire des objectifs politiciens de court terme.
La France et ses collectivités ont besoin d’une puissance publique solide, dotée d’agents compétents et dévoués. Contrairement aux idées reçues, avec moins de 19% de l’emploi total, la fonction publique en France n’est pas écrasante comme le rabâchent de façon mensongère les libéraux. Regardons chez nos voisins : ils sont 21% en Belgique, 23% au Royaume-Uni, 28% en Suède, et même 35% au Danemark. M. Le Maire et Bouquet ont tort de s’acharner contre les agents du service public : la France et les Français ont besoin des fonctionnaires.
En soutenant ces orientations pour la présidentielle, le président du Conseil départemental du Territoire-de-Belfort aggrave ses pratiques en matière de ressources humaines au département depuis un an : mise en cause des agents, pressions, management brutal, dénigrements.
Pour le chef de l’exécutif départemental, la remise en cause du travail des agents de la fonction publique territoriale n’est pas un accident de parcours, ou une simple négligence : elle s’insère dans un choix politique délibéré.
Bastien Faudot
Conseiller départemental
Président du groupe d’opposition « Union Républicaine »
Lire article du Monde :
Lire article du Monde :
Communiqué de presse
Au moment où les conseillers régionaux socialistes s'apprêtent à augmenter la fiscalité des Francs-Comtois par l'augmentation de la taxe sur les cartes grises, il est utile de rappeler que ce choix défendu par Marie-Guite Dufay est la conséquence directe de deux décisions gouvernementales : la baisse des dotations aux collectivités et la fusion des régions.
D'abord, soucieux d'appliquer à la lettre les instructions annuelles de l'Europe, le gouvernement a décidé en 2013 de baisser les dotations que l'Etat verse chaque année aux collectivités françaises. Pour le budget du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, ce sont plus de 150 M€ de manque à gagner par rapport à l'exercice 2013 qui devront être compensés à la fois par l'augmentation de la fiscalité, par le ralentissement des politiques publiques et par l'augmentation de l'endettement.
Ensuite, la fusion des régions a introduit une disparité fiscale entre les habitants des deux anciennes régions. La Présidente propose donc, dès son premier budget, d'harmoniser par le haut la fiscalité liée aux ventes de voitures. Par cette opération, les conseillers régionaux socialistes entendent également faire payer aux Franc-Comtois la dette héritée de la Bourgogne, bien supérieure à celle de la Franche-Comté, et qui se retrouve dans la corbeille des deux régions mariées de force.
Ensuite, la fusion des régions a introduit une disparité fiscale entre les habitants des deux anciennes régions. La Présidente propose donc, dès son premier budget, d'harmoniser par le haut la fiscalité liée aux ventes de voitures. Par cette opération, les conseillers régionaux socialistes entendent également faire payer aux Franc-Comtois la dette héritée de la Bourgogne, bien supérieure à celle de la Franche-Comté, et qui se retrouve dans la corbeille des deux régions mariées de force.
Pour leur part, les élus MRC se sont opposés à la baisse des dotations, à la fusion des régions mais aussi à l'augmentation de la taxe sur les cartes grises qui pénalisent à nouveau les ménages les plus fragiles auxquels certains veulent faire supporter le désengagement de l'Etat.
L'Union régionale MRC Franche-Comté
MRC Aire Urbaine
Maison du Peuple, Salle 008, Place de la Résistance, 90000 Belfort
Email : mrcbelfort@wanadoo.fr
Tel : 03 84 22 85 70
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