MRC Aire Urbaine (BMH)

A la réunion publique du Conseil départemental du 3 mars et suite aux différentes alertes des syndicats, Bastien Faudot, Président du groupe Union Républicaine, a adressé une lettre ouverte à M. Bouquet, Président du Conseil départemental, lui rappelant notamment ses obligations concernant la gestion du personnel et les éléments d'information à intégrer dans la présentation du rapport sur le débat d'orientation budgétaire.


LETTRE OUVERTE À M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL
Monsieur le Président,
 
Lors de la réunion publique du 17 décembre, vous avez soutenu que les personnels du Conseil départemental n'étaient pas affectés par les mouvements de personnels (41 départs déclarés) et les nouvelles méthodes de gouvernance. Vous avez, à cette occasion, commenté de façon délibérément erronée la démarche que le groupe Union Républicaine que je préside a entrepris auprès des organisations syndicales. Je remarque que cet échange ne figure pas dans le compte-rendu qui nous a été transmis, précisément dans le compte-rendu de la délibération n°5. Je peux néanmoins vous citer : après avoir reproché aux élus du groupe Union républicaine l’invitation adressée aux organisations syndicales, vous avez conclu de façon mensongère "tous convoqués, pas un n’est venu » niant de facto toutes difficultés avec les personnels. Or, nous avons été reçus par deux organisations syndicales qui ne partagent pas votre point de vue et, par ailleurs, en tant qu'élus, nous avons été alertés à plusieurs reprises par des personnels du Conseil départemental sur leurs conditions de travail et la souffrance qu'ils éprouvent au sein de l'institution.
 
Je vous ai alerté également lors de la présentation par le Cabinet Deloite de l'audit social et financier, sur votre tendance à ne voir dans les résultats, notamment sur l'absentéisme des agents, que des éléments à charge contre les personnels alors qu'ils prouvent, bien au contraire, la performance en termes d'assiduité des agents de notre collectivité.
 
Aujourd'hui, les trois organisations syndicales représentatives au Conseil départemental confirment, par la diffusion d’un tract et d'une demande de convocation du CHSCT justifié par l'urgence, le malaise au sein de notre institution en appelant à ne plus tolérer — je cite les propos du tract — "la violence et les postures de mépris avec lesquelles sont traités certains agents de notre collectivité par la direction générale". Il s’agit de faits extrêmement graves. La demande d’une étude des risques psycho-sociaux par les syndicats en soutien au courrier d'alerte adressé par le médecin de prévention révèle une situation de violence très préoccupante.
 
Monsieur le Président, vous êtes le premier responsable de la bonne gestion des ressources humaines, même si votre directeur général des services, M. Tubul, est "l'exécuteur" de votre politique. Votre espoir de changement ne peut se faire au détriment de la qualité du travail effectué par les agents départementaux. Les contribuables, les administrés attendent de notre collectivité une efficacité qui est fortement contrarié par votre stratégie de renouvellement et de remplacement des cadres de direction.
 
Les départs de plusieurs cadres n'ont-t-ils pas affaibli le Conseil départemental dans des dossiers importants comme, je le répète, celui de l'accord sur la reconstruction des digues, conclu trop rapidement et au détriment du département ? La faiblesse du contenu du rapport d'orientations budgétaires 2016 présenté aujourd'hui n'est-il pas la conséquence directe de l'affaiblissement des compétences au sein des services ? Pourquoi, alors, ne pas faire apparaître clairement l'évolution des effectifs en 2015 et vos prévisions pour 2016 dans ce rapport ? Quelle est en réalité votre politique de ressources humaines pour améliorer les compétences des services et défendre au mieux les intérêts du département dans cette période de crise sociale et économique ? Quelle est l'évolution prévisionnelle des dépenses de personnel, des rémunérations, des avantages en nature, du temps de travail ? Quelles sont les lignes directrices du plan de formation des personnels ? Pouvez-vous, seulement, produire un organigramme complet et renseigné des directions et des services du Conseil départemental ?
 
Nous souhaitons, Monsieur le Président, qu'au sein de notre collectivité, la confiance et le respect que nous devons aux agents de la fonction publique territoriale soient, au-delà des paroles et des discours, effectifs dans les actes. Nous vous demandons donc de suivre avec plus d'acuité les méthodes de la direction générale auprès des agents du Conseil départemental.
 
Bastien FAUDOT,
Président du groupe Union Républicaine
 

Communiqué de presse


Les mesures de licenciement n’ont eu de cesse d’être assouplies ces dernières années, avec le peu de succès que l’on sait sur le nombre de chômeurs ! Aujourd'hui, dans la logique libérale du quinquennat, le gouvernement avec le projet de loi El Khomri s’apprête à franchir une étape supplémentaire en voulant simplifier encore davantage le recours aux licenciements économiques ; tout doit être flexible, agile, précaire. 
 
Outre l’élargissement des motifs de rupture, les dispositions les plus régressives pour le monde du travail s’accumulent : allongement de la durée du travail, extension du forfait-jours, diminution drastique du niveau de rémunération des heures supplémentaires, plafonnement indécent des indemnités aux Prud’hommes rendant quasi légal le licenciement abusif.
 
L'arrivée de ce texte, qui s'inscrit dans la logique de construction d'une Europe libérale, est promise depuis plusieurs mois. Déjà l'été dernier lors des Universités du PS, Manuel Valls annonçait vouloir revoir en profondeur la réglementation du travail. En septembre, le think tank Terra Nova, proche du PS, publiait un rapport réclamant que les accords d'entreprise puissent déroger à la loi. 
 
Le doute n'est plus permis. La série de mesures libérales et antisociales de ce gouvernement permettent assurément de répondre par la négative à la question récurrente de savoir s'il est de gauche. Mais l'indignation et la colère ne suffisent pas. Elles doivent se prolonger par des actes concrets de rupture avec une politique qui conduit la gauche à la défaite et la France dans une impasse.

Communiqué de presse


Le choix de l'implantation du pôle privé de santé à proximité immédiate de l'hôpital médian s'impose. D'abord, il répond à la complémentarité nécessaire des équipements de santé, publics et privés, qui se retrouve dans les grandes agglomérations tournées vers une offre de soins moderne. Ensuite, le lieu médian respecte la solidarité d'accès aux soins qui doit s'exercer entre l'ensemble des habitants qui vivent sur le Nord Franche-Comté. Tout autre choix, au bénéfice de la population d'un seul bassin de vie, pénaliserait gravement les autres habitants. Enfin, il est absurde d'abandonner l'idée de bâtir, sur le lieu médian de l'Aire urbaine, un espace d'intérêt commun à ses habitants. Avoir l'ambition d'une grande agglomération du Nord Franche-Comté signifie se doter des équipements et des services aptes à renforcer l'attractivité dans un contexte de compétitivité des territoires. Cela réclame également un aménagement cohérent et équilibré du territoire dans lequel l'espace médian de l'Aire urbaine doit rester le pivot des nouvelles réalisations structurantes.

Pour terminer, les élus de gauche du Territoire de Belfort sont parvenus à maintenir à Belfort une offre privée de soins. Cela a demandé de la concertation et du volontarisme. Il est aujourd'hui curieux d'exiger des familles belfortaines et des salariés de la Clinique de la Miotte qu'ils se déplacent jusqu'à Montbéliard pour simplement corriger ce que d'autres élus ne sont pas parvenus à réaliser pour leur propre population.

Dépêche AFP, vendredi 5 février 2016.


Bastien Faudot, 1er candidat à la présidentielle investi par un parti, le MRC
Bastien Faudot, 37 ans, conseiller départemental du Territoire de Belfort va être investi dimanche candidat à l'élection présidentielle de 2017 par le Mouvement républicain et citoyen (MRC) qui n'avait pas présenté de candidat depuis 2002 avec Jean-Pierre Chevènement, a-t-il annoncé à l'AFP.

"Le MRC a décidé que nous aurions une candidature en 2017 pour défendre un projet original et singulier à gauche qui consiste à porter la question nationale pour organiser la reconquête de la souveraineté du peuple français", a expliqué M. Faudot vendredi à l'AFP.

Selon lui, "aujourd'hui le débat est verrouillé (...) sous l'effet de plusieurs chantages, le chantage au Front national, le chantage à la dette, et le chantage à la guerre depuis que nous avons été victimes d'attentats terroristes".

Déplorant que François Hollande ait "choisi de ne pas tenir sa promesse" de campagne de renégocier le traité budgétaire européen, il a estimé que le texte avait permis de "constitutionnaliser des contenus de politique économique".

Or, "au nom de la dette, au nom de cet impératif-là, on refuse de voir comment, par quelle autre solution qu'une simple logique comptable, nous pourrions redresser ce pays, organiser comme projet le plein emploi, retrouver la croissance", a argumenté M. Faudot.

Il a ainsi plaidé pour une "nationalisation de l'euro", c'est-à-dire que le peuple français puisse reconquérir "des outils de souveraineté" parmi lesquels, la monnaie.

Le candidat s'est en outre inscrit en faux quant au risque de dispersion des voix au premier tour de la présidentielle, comme en 2002 où le score obtenu par Jean-Pierre Chevènement - qui a depuis quitté le MRC - avait été accusé d'avoir empêché Lionel Jospin d'accéder au second tour. "La réalité du 21 avril 2002, c'est que Jospin n'a fait que 16% alors que le total de la gauche était de 43%", a-t-il expliqué, en citant Christiane Taubira, Robert Hue et Noël Mamère.

Interrogé sur son éventuelle participation à une primaire de la gauche et des écologistes, il a expliqué attendre que "le périmètre en soit sérieusement défini" et de savoir si François Hollande et Jean-Luc Mélenchon y participeront.

Communiqué de presse


M. Meslot a fait du développement de l’Aire urbaine un objectif central, justifiant au passage son accession à toutes les présidences. Moins de deux ans plus tard, les habitants du Territoire de Belfort constatent que ce sont des intentions sans lendemain et que les tensions sont ravivées. M. Meslot est devenu un maître de la communication politique mais, dans la réalité, les dossiers n’avancent pas. Où en est-il dans son programme de construction du Pôle Métropolitain ? Où sont les grands projets politiques pour construire l’Aire urbaine ? Où est donc le grand réseau de transport en commun entre Belfort et Montbéliard ? Quelle est la valeur ajoutée de l’ADNFC pour le développement économique de notre territoire ? Sa querelle inutile avec nos amis montbéliardais au sujet de l’implantation de la clinique est un mauvais signe pour le Nord Franche-Comté.
 
Le développement de l’Aire urbaine n’est possible qu'avec une vision à long terme, un programme réaliste et efficace, rassemblant toutes les énergies et dans l’intérêt réciproque de tous les acteurs. C’était le sens des politiques publiques développées autour d’Aireurbaine2000. Il faut aujourd’hui une nouvelle étape à cette histoire commune.
 
La construction de l’Aire urbaine ne peut se faire sans Belfort qui, avec ses 50000 habitants, est la ville-centre du Nord Franche-Comté. Il incombe donc aux élus belfortains d’impulser une dynamique politique et économique qui bénéficiera à l’ensemble du nouvel espace territorial. Plutôt que de réactiver une rivalité entre les deux agglomérations, M. Meslot aurait été sage de convaincre les élus du Pays de Montbéliard Agglomération de l’intérêt commun et supérieur d’une centralité des grands équipements métropolitains autour de la Gare TGV, de l’hôpital médian, de la Jonxion et de l’université de Sévenans. La construction de l’Aire urbaine se fera grâce à des projets ambitieux et dans une approche territoriale globale. Cela suppose que l'on réfléchisse aux complémentarités qui feront gagner l'Aire urbaine toute entière, plutôt que d'assister à des querelles de clocher vaines et contreproductives. L'intérêt de Belfort, l'intérêt de Montbéliard, l'intérêt de l'ensemble des composantes de l'Aire urbaine ne sont pas contradictoires. 
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