Intervention de Bastien Faudot au Conseil municipal du 18 septembre 2014
Monsieur le Maire,
Chers collègues,
Vous nous proposez d’adopter ce soir « le principe de la construction d’un parking sous-terrain de stationnement sur le site de l’actuel parc de stationnement de la MAT », ainsi que – je vous cite toujours : « la mise en œuvre d'une procédure de Délégation de Service Public pour la construction et l'exploitation de ce parc de stationnement, ainsi que des variantes sur la globalité du stationnement payant ». Avec ce rapport, c’est au bas mot une trentaine de millions de dépenses publiques et privées qui vont être engagées (coût des parkings, coûts des logements, coûts des espaces publics) avec la baguette magique de la Délégation de Service Public qui fait croire que personne ne paiera, sauf des grands groupes qui n'attendent que notre accord pour prendre généreusement nos intérêts en charge. Mais nous avons tous ici passés l’âge de croire à de telles fables.
Je terminerai mon intervention en vous expliquant pour quelles raisons juridiques je vous propose de ne pas délibérer ce soir en renvoyant le rapport le temps qu'il vous faudra pour le compléter par les informations indispensables pour donner à notre délibération une assise juridique solide.
Mais compte tenu de l'importance de la décision que vous nous proposez pour Belfort je veux d'abord commencer par aborder le fond du dossier. En faisant une première observation de méthode. Vous connaissez la situation dramatique dans laquelle l'ensemble des collectivités locales vont se trouver compte tenu d'une baisse sans précédent des dotations de l'Etat aux collectivités. Belfort ne sera pas épargné et c'est d’après mes calculs, plus de 25 millions d’euros qui vont manquer sur la durée du mandat pour notre ville. Nous ne pouvons pas engager des dépenses considérables sans avoir cet élément à l'esprit. D'autant que s'ajoute à cette réduction des dotations une baisse dramatique de la ressource fiscale spécifique au Territoire de Belfort. 5 Millions d'euros en moins au titre de la CVAE pour le Conseil Général et 2,5 millions pour la CAB, pour la seule année 2015. La ville comme l'ensemble des communes du Territoire de Belfort doivent s'attendre à une baisse des financements du Conseil Général qui touchera tous les secteurs de l'action publique locale. Quelles seront donc les conséquences pour le budget 2015 ? Et les suivants ?
Chers collègues,
Vous nous proposez d’adopter ce soir « le principe de la construction d’un parking sous-terrain de stationnement sur le site de l’actuel parc de stationnement de la MAT », ainsi que – je vous cite toujours : « la mise en œuvre d'une procédure de Délégation de Service Public pour la construction et l'exploitation de ce parc de stationnement, ainsi que des variantes sur la globalité du stationnement payant ». Avec ce rapport, c’est au bas mot une trentaine de millions de dépenses publiques et privées qui vont être engagées (coût des parkings, coûts des logements, coûts des espaces publics) avec la baguette magique de la Délégation de Service Public qui fait croire que personne ne paiera, sauf des grands groupes qui n'attendent que notre accord pour prendre généreusement nos intérêts en charge. Mais nous avons tous ici passés l’âge de croire à de telles fables.
Je terminerai mon intervention en vous expliquant pour quelles raisons juridiques je vous propose de ne pas délibérer ce soir en renvoyant le rapport le temps qu'il vous faudra pour le compléter par les informations indispensables pour donner à notre délibération une assise juridique solide.
Mais compte tenu de l'importance de la décision que vous nous proposez pour Belfort je veux d'abord commencer par aborder le fond du dossier. En faisant une première observation de méthode. Vous connaissez la situation dramatique dans laquelle l'ensemble des collectivités locales vont se trouver compte tenu d'une baisse sans précédent des dotations de l'Etat aux collectivités. Belfort ne sera pas épargné et c'est d’après mes calculs, plus de 25 millions d’euros qui vont manquer sur la durée du mandat pour notre ville. Nous ne pouvons pas engager des dépenses considérables sans avoir cet élément à l'esprit. D'autant que s'ajoute à cette réduction des dotations une baisse dramatique de la ressource fiscale spécifique au Territoire de Belfort. 5 Millions d'euros en moins au titre de la CVAE pour le Conseil Général et 2,5 millions pour la CAB, pour la seule année 2015. La ville comme l'ensemble des communes du Territoire de Belfort doivent s'attendre à une baisse des financements du Conseil Général qui touchera tous les secteurs de l'action publique locale. Quelles seront donc les conséquences pour le budget 2015 ? Et les suivants ?
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Intervention de Bastien Faudot au Conseil municipal du 18 septembre 2014
J’aurais pu vous épargner cette intervention s’il y avait eu un lieu, comme autrefois une commission spéciale, chargée de débattre et de fixer les noms des espaces publics dans un esprit de dialogue et de recherche du consensus.
Rares sont les moments d’évoquer entre nous notre histoire et de parler des symboles. Le symbole marque une reconnaissance, constitue un signe de ralliement. Sans symboles, la République est vide. Et les noms que nous assignons aux espaces publics sont une partie de ces symboles comme signatures d’un rattachement à un roman national.
En préalable à mon propos, je veux vous dire M. le Maire, n’ayant pas eu l’occasion de le faire jusqu’ici, que j’ai particulièrement apprécié le sens et l’audace de votre discours le 14 juillet dernier à l’occasion de l’installation de la statue Quand même sur la Place d’Armes. Vous avez prononcé alors un rappel des plus utiles : Bonaparte a installé la Révolution, il a rendu l’acquis révolutionnaire irréversible contre la coalition des monarchies de toute l’Europe. Je dis rappel utile car il y a des hommes, autrefois premier ministre, qui ne l’ont toujours pas compris. Et votre discours témoignait de ce que vous n’avez pas une compréhension univoque de l’histoire.
Pourtant, à la lecture de votre rapport, je cherchais la motivation de votre initiative de débaptiser la place Robespierre et je suis resté sur ma faim. Je vous cite : « Je souhaite modifier le nom de la place Maximilien de Robespierre, dont certains actes sont controversés ».
Rares sont les moments d’évoquer entre nous notre histoire et de parler des symboles. Le symbole marque une reconnaissance, constitue un signe de ralliement. Sans symboles, la République est vide. Et les noms que nous assignons aux espaces publics sont une partie de ces symboles comme signatures d’un rattachement à un roman national.
En préalable à mon propos, je veux vous dire M. le Maire, n’ayant pas eu l’occasion de le faire jusqu’ici, que j’ai particulièrement apprécié le sens et l’audace de votre discours le 14 juillet dernier à l’occasion de l’installation de la statue Quand même sur la Place d’Armes. Vous avez prononcé alors un rappel des plus utiles : Bonaparte a installé la Révolution, il a rendu l’acquis révolutionnaire irréversible contre la coalition des monarchies de toute l’Europe. Je dis rappel utile car il y a des hommes, autrefois premier ministre, qui ne l’ont toujours pas compris. Et votre discours témoignait de ce que vous n’avez pas une compréhension univoque de l’histoire.
Pourtant, à la lecture de votre rapport, je cherchais la motivation de votre initiative de débaptiser la place Robespierre et je suis resté sur ma faim. Je vous cite : « Je souhaite modifier le nom de la place Maximilien de Robespierre, dont certains actes sont controversés ».
Communiqué de presse
Le choix de Pierre Mercier d'implanter une clinique à proximité du futur hôpital est une très bonne nouvelle pour l'ensemble des habitants de l'Aire urbaine. Leurs intérêts ont ainsi été préservés de logiques qui ne sont pas à la hauteur des enjeux pour notre territoire.
Damien Meslot se réjouit à juste titre de la conclusion de cette affaire comme d'autres dossiers économiques. Mais s'il peut le faire, c'est évidemment parce que les conditions d'accueil ont été préparées de longue date. Car, l'implantation et le développement d'entreprises dans le Territoire de Belfort sont principalement les fruits des politiques d'anticipation conduites par la gauche dans ce département depuis plus de vingt ans pour développer le foncier et l'immobilier d'entreprise.
A présent aux commandes des principaux exécutifs, Damien Meslot et ses amis ont l'obligation de proposer à leur tour une vision pour notre département et l'Aire urbaine. Or, le constat est cruel : aucun projet structurant à l'horizon pour Belfort et le département. Pire, les relations avec Montbéliard semblent des plus tendues et les grandes promesses pour l'Aire urbaine sont au point mort, qu'il s'agisse du transport, de l'économie ou des institutions avec le pôle métropolitain.
Actualités
par Claude Admin90 le Mercredi 9 Mars 2016 à 18:00
Mots-clés :
AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE
MRC AIRE URBAINE
SALARIÉS
SYNDICATS
TERRITOIRE DE BELFORT
Communiqué de presse
Le MRC appelle au rassemblement le 9 mars à 10 h 00 devant la Maison du Peuple contre le projet de loi El Khomri. En face d'un texte injuste socialement et inefficace sur le plan économique, mobiliser l'ensemble de la jeunesse et du monde du travail est un impératif.
La Fédération MRC de l'Aire urbaine
MRC Aire Urbaine
Maison du Peuple, Salle 008, Place de la Résistance, 90000 Belfort
Email : mrcbelfort@wanadoo.fr
Tel : 03 84 22 85 70
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