MRC Aire Urbaine (BMH)

Communiqué de presse


Les mesures de licenciement n’ont eu de cesse d’être assouplies ces dernières années, avec le peu de succès que l’on sait sur le nombre de chômeurs ! Aujourd'hui, dans la logique libérale du quinquennat, le gouvernement avec le projet de loi El Khomri s’apprête à franchir une étape supplémentaire en voulant simplifier encore davantage le recours aux licenciements économiques ; tout doit être flexible, agile, précaire. 
 
Outre l’élargissement des motifs de rupture, les dispositions les plus régressives pour le monde du travail s’accumulent : allongement de la durée du travail, extension du forfait-jours, diminution drastique du niveau de rémunération des heures supplémentaires, plafonnement indécent des indemnités aux Prud’hommes rendant quasi légal le licenciement abusif.
 
L'arrivée de ce texte, qui s'inscrit dans la logique de construction d'une Europe libérale, est promise depuis plusieurs mois. Déjà l'été dernier lors des Universités du PS, Manuel Valls annonçait vouloir revoir en profondeur la réglementation du travail. En septembre, le think tank Terra Nova, proche du PS, publiait un rapport réclamant que les accords d'entreprise puissent déroger à la loi. 
 
Le doute n'est plus permis. La série de mesures libérales et antisociales de ce gouvernement permettent assurément de répondre par la négative à la question récurrente de savoir s'il est de gauche. Mais l'indignation et la colère ne suffisent pas. Elles doivent se prolonger par des actes concrets de rupture avec une politique qui conduit la gauche à la défaite et la France dans une impasse.

Communiqué de presse


Le choix de l'implantation du pôle privé de santé à proximité immédiate de l'hôpital médian s'impose. D'abord, il répond à la complémentarité nécessaire des équipements de santé, publics et privés, qui se retrouve dans les grandes agglomérations tournées vers une offre de soins moderne. Ensuite, le lieu médian respecte la solidarité d'accès aux soins qui doit s'exercer entre l'ensemble des habitants qui vivent sur le Nord Franche-Comté. Tout autre choix, au bénéfice de la population d'un seul bassin de vie, pénaliserait gravement les autres habitants. Enfin, il est absurde d'abandonner l'idée de bâtir, sur le lieu médian de l'Aire urbaine, un espace d'intérêt commun à ses habitants. Avoir l'ambition d'une grande agglomération du Nord Franche-Comté signifie se doter des équipements et des services aptes à renforcer l'attractivité dans un contexte de compétitivité des territoires. Cela réclame également un aménagement cohérent et équilibré du territoire dans lequel l'espace médian de l'Aire urbaine doit rester le pivot des nouvelles réalisations structurantes.

Pour terminer, les élus de gauche du Territoire de Belfort sont parvenus à maintenir à Belfort une offre privée de soins. Cela a demandé de la concertation et du volontarisme. Il est aujourd'hui curieux d'exiger des familles belfortaines et des salariés de la Clinique de la Miotte qu'ils se déplacent jusqu'à Montbéliard pour simplement corriger ce que d'autres élus ne sont pas parvenus à réaliser pour leur propre population.

Tribune "Vivre le Territoire" n°163, magazine du département
Mars-Avril 2016


Imagination ou amnésie ?

La droite a pris tous les pouvoirs dans le département. Aujourd’hui, ses responsables locaux font semblant de découvrir les difficultés financières auxquelles sont confrontées les collectivités locales alors que la droite a doublé la dette de la puissance publique entre 2002 et 2012. De plus, ils ne cessent de mettre en cause la situation héritée des anciennes majorités de gauche. Un héritage qui est un atout incontestable pour la promotion économique et l’attractivité du Territoire de Belfort : gare TGV, Techn’hom, Jonxion, pôle universitaire, hôpital médian, aménagement du Ballon d’Alsace et Eurockéennes. La carte de voeux du département rend d’ailleurs un hommage appuyé aux réalisations de la gauche départementale.

Depuis septembre, ils concentrent leur communication sur la baisse des dotations qui étrangle les collectivités locales. Mais l’asphyxie financière qu’ils dénoncent est le résultat de leur politique depuis quinze ans. En 2004, c’est le gouvernement Raffarin qui a transferé aux départements la charge des allocations de solidarité (RSA et APA), avec une promesse de compensation à 100 %. En 2014, l’UMP adopte un « Projet pour l’alternance » destiné à réaliser 130 milliards d’euros d’économie en 5 ans dont 10 milliards directement prélevés sur les collectivités locales et 65 milliards sur les prestations sociales. Et MM. Meslot, Perrin et Bouquet s’indignent aujourd’hui de la mise en oeuvre d’un plan d’austérité de 50 milliards d’euros !

Désormais à la tête des principaux exécutifs du département, ils conduisent sans discernement leur politique de restriction budgétaire : baisse de la dotation aux collèges, réduction des offres de services territoriaux avec l’abandon de la convention gardes-natures et la dégradation des offres de transport Optymo pour les communes rurales, baisse programmée des subventions aux associations culturelles du département, soupçon généralisé sur les bénéficiaires des prestations sociales.

« Imaginer, c’est hausser le réel d’un ton », cite la carte de voeux du Conseil départemental. Mais de quelle imagination fait preuve la droite pour le Territoire de Belfort ?

BASTIEN FAUDOT ET CHRISTIAN RAYOT (MRC), ISABELLE MOUGIN (DVG), SYLVIE RINGENBACH (DVG), GUY MICLO (DVG).

Cher(e) camarade, cher(e) ami(e),

L’année 2016 est une année charnière pour le MRC. Chaque jour qui passe je constate le désarroi de nos concitoyens face aux difficultés de tous les jours. Ils ne savent plus à qui faire confiance, les politique menées par l’UMP ou le PS ces trente dernières années n’ont eu comme seul résultat qu’une plus grande défiance du peuple vis à vis de ceux qui le dirigent.
 
Ce fossé s’est malheureusement de plus en plus creusé avec cette Europe technocratique pour qui les citoyens ne comptent pas et sur laquelle ils ne comptent plus. Leur dépit vient gonfler les rangs des abstentionnistes et du vote FN. Ce n’est pas une fatalité. La gauche ne risque pas de disparaitre à cause de son éparpillement, elle risque de disparaitre faute d’accepter un débat sans tabous.
 
Le projet de loi sur le travail incarne la mutation idéologique d’une certaine gauche que nous n’avons eu de cesse de dénoncer depuis plus de trente ans. Nous sommes au bout d’un cycle et 2017 doit être le moment de la grande explication.

Le 7 février dernier, les militants du MRC m’ont apporté leur confiance pour porter notre candidature à l'élection présidentielle. Lors de mon intervention, j’ai décrit la crise de post-démocratie dans laquelle nous sommes entrés, et ai défini les grands axes de notre combat politique. La reconquête de la souveraineté populaire d’abord, nationale ensuite, sera le grand enjeu. Il n’y aura pas de transformation sociale possible, ni de prospérité nouvelle, sans démocratie vivante et sans un Etat stratège, garant de l’intérêt général.
 
Cette campagne aura une importance particulière ici. Il nous reviendra de mettre notre collectif en mouvement pour assurer une présence forte sur le terrain, au contact des citoyens.

Je vous donne rendez-vous pour échanger ensemble sur ces sujets lors de l’assemblée générale du MRC Aire urbaine le lundi 14 mars à 20h00 à la Maison du peuple.
 
Bastien Faudot
Secrétaire fédéral du MRC Aire urbaine

Tribune "Vivre le Territoire", magazine du département
Septembre-Octobre 2015


L’impasse des politiques d’austérité
La droite locale n’a pas d’autre ambition que de gérer les collectivités en « bon père de famille ». Au-delà de son apparent bon sens, cette logique comptable traduit une absence de vision et de projets pour le département. Pendant 40 ans, le Territoire de Belfort a été un exemple pour son dynamisme. Revitalisation industrielle de Techn’Hom, implantation de General Electric, Gare TGV, La Jonxion, création des Eurockéennes, l’université avec l’UTBM et l’IUT, développement frontalier dans le sud Territoire et rénovation du site des Forges à Grandvillars, développement touristique autour du ballon d’Alsace : tout cela est le résultat d’une culture du projet partagée par les élus et les agents des collectivités.

Le département et nos communes sont désormais pris en étau dans la logique d’austérité. Le plan d’économies du gouvernement de 50 milliards d’euros se traduira par un manque à gagner de 150 millions d’euros pour les collectivités du département d’ici 2020. Les effets sont déjà dévastateurs pour l’activité économique et l’emploi. Les services quotidiens à la population seront inévitablement touchés : écoles, collèges, crèches et services périscolaires, transports publics, entretien des routes, aides à l’enfance, aux personnes âgées ou en situation de handicap, service des gardes-natures, etc. De nombreux économistes disent l’absurdité et la dangerosité de ces politiques de restriction : comme en Grèce, elles produisent le contraire des effets recherchés.

Si le gouvernement commet une faute lourde en se soumettant aux injonctions de la finance, la critique de la droite locale est une posture opportuniste et cynique. Ses responsables font semblant de combattre les effets de l’austérité alors que leurs partis politiques, auxquels ils adhèrent et qui les font élire localement, proposent exactement la même politique et souvent pire. L’UDI et l’UMP n’avaient-ils pas surenchéri en proposant des plans d’austérité de 80 et 130 milliards en 2014 ?

Ce n’est pas avec des restrictions aveugles que nous changerons le destin de nos territoires. Les situations de crise obligent les élus à faire preuve de cohérence et de créativité. Sans vision stratégique et politique d’investissements, la cure d’austérité plongera le pays dans une récession sans fin dont les premières victimes sont les classes moyennes et populaires.

BASTIEN FAUDOT ET CHRISTIAN RAYOT (MRC), ISABELLE MOUGIN (DVG), SYLVIE RINGENBACH (DVG), GUY MICLO (DVG).
1 ... « 22 23 24 25 26 27 28 » ... 29
Dernières actualités du MRC