Fédération MRC de Charente-Maritime
A la tribune, Michel SORIN, aux côtés des autres intervenants.  Dans la salle de la Récluse, environ 80 personnes avaient répondu à l’invitation, dont plusieurs militants MRC (Bernard Desbordes, Serge Maupouet, Patrick Gaudin, Michel Le Creff).
A la tribune, Michel SORIN, aux côtés des autres intervenants. Dans la salle de la Récluse, environ 80 personnes avaient répondu à l’invitation, dont plusieurs militants MRC (Bernard Desbordes, Serge Maupouet, Patrick Gaudin, Michel Le Creff).

Conférence-Débat à l'initiative du PS, du PCF, du PRG, du MRC, de GA 17 sur la réforme des collectivités territoriales à Saintes - 1er décembre 2009

   Présentation du projet de loi par M. Pierre MAZET - maitre de conférence en sciences politiques à la Faculté de droit de La Rochelle.

       Pour le MRC, Michel SORIN (Secrétaire National) est intervenu. Il a consacré un long article sur son blog à cette conférence . Nous en reproduisons un extrait ci-dessous :
 

"Des projets qui s’attaquent aux contre-pouvoirs territoriaux"


 

    "Bonne initiative du PS et de la gauche, à Saintes (Charente-Maritime). Ils avaient invité les citoyens à une réunion publique afin de débattre des projets du gouvernement concernant les collectivités locales et territoriales. Voir Conférence sur la réforme territoriale - Saintes (17) - le 1er décembre - 26 novembre 2009.
    L’invité, Pierre Mazet, professeur de science politique à la Faculté de Droit de La Rochelle, était chargé d’introduire le débat par une présentation des projets gouvernementaux, à partir des travaux du comité Balladur.

    Puis des représentants du PS (Jean-Yves Quéré, conseiller général), du PCF (Michelle Carmouse, conseillère régionale), du PRG (Yann Juin, maire d’Esnandes et Lolita Corroy-Urdiales, déléguée régionale), du MRC (Michel Sorin, délégué Grand Ouest, ancien élu - maire et conseiller régional des Pays de la Loire - invité par le MRC Saintes) et de Gauche Alternative 17 (Bernard Petit, 1er adjoint au maire de Thénac), devaient donner leur avis en réponse aux questions de la salle.

 
    Dans son intervention, Pierre Mazet plantait le décor en partant du Rapport Mauroy (1999-2000), qui proposait des ajustements à apporter à la décentralisation. Puis il évoquait l’acte II de la décentralisation en 2003-2004 porté par le gouvernement Raffarin, qui consistait en un transfert de compétences de l’Etat vers les collectivités locales.

 

Le Rapport Balladur a fait des propositions pour remettre de l’ordre dans la décentralisation (simplification du millefeuille) et clarifier les compétences des collectivités territoriales. Le contexte politique (domination de la gauche aux élections régionales et départementales) n’est pas étranger au contenu de ces propositions.
A noter l’inexpérience du président du comité pour la réforme des collectivités locales, l’ancien premier ministre n’ayant jamais été un élu local.

Le gouvernement a comme objectif de supprimer la taxe professionnelle au 1er janvier 2010 (28 milliards d’euros de recettes pour les collectivités locales) avant de redessiner les compétences, ce qui ne favorise pas le consensus avec les élus locaux.

Le Sénat, de son côté, a confié à l’ancien président du Département de Charente-Maritime, Claude Belot, la présidence d’une mission sénatoriale sur la réforme territoriale (voir rapport Belot ).

 

Les principales conclusions du comité Balladur sont les suivantes :

- Modification de la structure territoriale,

- Création de conseillers territoriaux élus selon un nouveau mode de scrutin,

- Clarification des compétences.

 

1 - Concernant la structure territoriale, la suppression d’un échelon territorial a été étudiée, mais écartée devant le constat que la France ne se distingue pas sur ce point des autres pays européens (Italie, Espagne, notamment). A noter que le Rapport Attali. (316 propositions pour libérer la croissance) préconisait la suppression des départements à l’horizon de dix ans et le regroupement des régions.

 

En fait, le rapport Balladur propose des ajustements aux niveaux communal et intercommunal (avec l’introduction de l’élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct, si l’intercommunalité est à fiscalité propre) et la création de grandes métropoles aux compétences très étendues, au détriment des départements. Où est la simplification des structures ?

 

2 – Concernant la gestion locale, le rapport Balladur préconise de faire des économies, limitées, en créant les conseillers territoriaux, qui seraient au Conseil général le matin et au Conseil régional l’après-midi… On professionnalise les élus locaux sans leur donner de statut.

Le nouveau mode de scrutin (durée de mandat de 5 ans) serait mixte : 80% au scrutin uninominal à un tour, 20% au scrutin proportionnel de liste.

 

3 – Concernant les compétences, il y aurait des changements mineurs, sauf en ce qui concerne la clause générale de compétences qui serait maintenue pour les communes, mais supprimée pour les départements et les régions.

 

Le problème est que cette nouvelle disposition semble aller à l’encontre du principe de libre administration des collectivités locales, inscrit dans la Constitution. En outre, dans ce cas, les collectivités territoriales  ne seraient plus différentes des établissements publics. Le Conseil constitutionnel aura ce point à trancher.

 

Autre problème : l’autonomie financière des collectivités territoriales est garantie par la Constitution (2004, Raffarin). La suppression de la taxe professionnelle y porte atteinte. Il serait préférable d’en modifier l’assiette. Une compensation est garantie par l’Etat pendant un an, mais avec la nouvelle cotisation économique territoriale, il y a des doutes que le montant soit équivalent. Et cela réintroduit un droit de regard de l’Etat sur la gestion des collectivités territoriales. Globalement, la logique de ce rapport est re-centralisatrice."
 

L’avis de Michel Sorin concernant ces projets gouvernementaux

    "Au cours du débat qui a suivi l’exposé de Pierre Mazet, j’ai exprimé les plus grandes réserves à l’égard de ces projets du gouvernement, employant le terme d’agression vis-à-vis des élus locaux. C’est la logique de la décentralisation qui est bafouée. Pas étonnant que les élus se rebiffent, indépendamment de leur engagement politique.
      La suppression de la taxe professionnelle, sans en avoir assuré son remplacement et sans avoir indiqué les règles d’organisation et les compétences des collectivités territoriales, est une aberration. On peut prévoir que la compensation ne sera pas complète et que la contribution fiscale des ménages devra être sollicitée pour équilibrer les budgets.

 
    Derrière ces projets, se dissimule la volonté de réduire l’intervention publique dans le développement local. Plus de 70% des investissements publics sont réalisés par les collectivités territoriales. Qu’en sera-t-il demain, si ces projets sont adoptés ? Comme l’Etat avec la RGPP, c’est une façon de mettre au pas les collectivités et d’affaiblir la puissance publique.

 

    Concernant le mode d’élection au suffrage universel direct des conseillers intercommunaux, qui n’avait pas été retenu dans la loi Chevènement de 1999 sur la coopération intercommunale, j’émets des réserves sur le fait que cela va créer un échelon supplémentaire de collectivités locales (en plus de la commune, du département et de la région) au détriment des communes. Les maires des communes périphériques et plus rurales vont être dévalorisés au profit des maires des villes centres d’agglomérations.

    Plus généralement, je conteste l’orientation centralisatrice de ces projets, qui favorise la concentration dans les grandes villes et délaisse les collectivités rurales. L’aménagement équilibré du territoire et la démocratie locale y laisseront des plumes.

    Michel Le Creff (militant MRC, La Rochelle), présent dans la salle, a demandé de ne pas utiliser le terme réforme pour caractériser les projets du gouvernement, qui sont régressifs à tous égards."


Elections

par Serge MAUPOUET le Lundi 10 Mars 2008 à 17:00


Remerciements aux citoyens


    Le MRC 17 remercie chaleureusement les 1758 citoyens et citoyennes de Saintes qui ont accordé leur suffrage, et par conséquent leur confiance à la liste PRG-MRC conduite par Philippe CALLAUD lors du premier tour des élections municipales du 9 mars 2008.        
Serge MAUPOUET (candidat MRC sur la liste PRG-MRG "Saintes Citoyenne")

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Déclaration du MRC 17, lors de la présentation
de la liste de Philippe CALLAUD,
salle du Camélia, à Saintes,
le 1er février 2008

    « Nous remercions Philippe Callaud et toute son équipe de nous avoir accueillis sur cette liste après qu'un accord politique entre le Mouvement Républicain et Citoyen de Jean-Pierre CHEVENEMENT et le Parti Radical de Gauche se soit concrétisé sur la base d’un programme municipal d’une part, et de la défense d'un Etat républicain, laïque, fraternel et citoyen d’autre part.
     Quoi de plus naturel, en somme, que le Mouvement Républicain et citoyen trouve sa place sur une liste qui a choisi de s’intituler Saintes citoyenne 2008 !
    La démarche, engagée, de notre liste vise à mettre en place une politique municipale de gauche moderne, dans un esprit de construction, de solidarité et de relation vraie avec les citoyens.
Notre liste œuvrera pour redonner à notre ville de Saintes un véritable développement économique, social, culturel et démocratique.
      En particulier, le MRC se réjouit que cette équipe municipale ait pris en considération des priorités qui nous tiennent à coeur, dont :
- le développement des crèches municipales, familiale et collective ;
- la mise en place de structures d’accueil pour les enfants dont les parents travaillent avec des horaires décalés ;
- la sécurisation des abords des écoles, par des moyens techniques et humains, afin de limiter les risques d’accidents sur les trajets empruntés par les enfants ;
- évidemment, nous soutenons avec conviction l’ensemble des points du programme de la liste.
    Enfin le MRC soutient la mise en œuvre d'un véritable projet d'animation citoyenne de notre ville. Le MRC met au centre de ses préoccupations, non seulement l’avenir de la jeunesse, le développement économique et social, l’augmentation des possibilités d’emploi, et le développement de la mixité sociale, mais porte aussi son attention sur les conditions de vie des seniors confrontés au quotidien à la baisse des pensions de retraite.
    Le MRC souhaite encore que la ville de Saintes soit exemplaire pour la préservation de l'environnement, et agisse pour un développement durable.
    Nous appelons les Saintaises et Saintais à voter pour la liste de Philippe Callaud.
    Nous souhaitons enfin vous dire merci, citoyens et habitants de Saintes, d’être là ce soir ! Car Saintes, c’est vous ! Et Saintes d’aujourd’hui et de demain doit se faire pour vous et avec vous


Serge MAUPOUET (candidat MRC sur la liste PRG-MRG "Saintes Citoyenne"), avec la contribution d’Alain GIRARD, au nom du MRC 17

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Soutien MRC à la liste PRG-MRC "Saintes Citoyenne"


    Le MRC 17 soutient la liste PRG-MRC de Philippe CALLAUD, avec l'appui de personnalités MRC de notre région.
    Ainsi, Francine BACHELIER, conseillère municipale MRC (sortante en mars 2008) de Châtellerault, manifeste, elle aussi, dans un courrier à cet effet, son soutien à la liste de Philippe CALLAUD :

 
"mon soutien à la liste Saintes Citoyenne, qui défend les valeurs républicaines et laïques de la gauche !"
Francine BACHELIER, conseillère municipale MRC, le 21 février 2008
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