MRC Aire Urbaine (BMH)

Le tract diffusé actuellement par le parti qui ose s'appeler « Les Républicains » est une ignominie.
Sous la signature de Ian Boucard, il fait une présentation scandaleusement mensongère du rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion du SMTC de 2004 à 2014.


Réponses de Christian Proust au tract mensonger des Républicains sur Optymo
Ce tract contient une série d'attaques personnelles injurieuses à mon égard et déshonore son auteur et ses complices plus que sa victime qui en a vu d'autres.

Je tiens néanmoins par respect pour les belfortaines et belfortains qui pendant près de 40 ans m'ont fait confiance et soutenu mon action, à donner les informations qui suivent et dont ils pourront vérifier la véracité par les documents joints.
 
1. Le rapport en question est si peu accablant pour moi que le nouveau President du SMTC, Bernard Guillemet, maire d'Evette-Salbert, l'a présenté (voir Annexe 1. SMTC_Avis Observations definitives CRC) au conseil syndical du SMTC du 23 juin 2016 en en faisant la synthèse suivante :
« Globalement, la gestion est bien menée. Quelques éléments demandent à être corrigés et le SMTC en prend acte pour évoluer dans ce sens »
 
2. Ce rapport d'une soixante de pages se conclue par deux recommandations (page 5 du rapport complet - voir Annexe 2. CRC_Observations definitives) :
« Recommandation n° 1 :  La chambre recommande au SMTC de fiabliliser ses données budgétaires et comptables.

Recommandation n°2 : la chambre recommande de régulariser la situation d'un agent mis à disposition par l'ESTA du SMTC.
 »
 
Il est difficile de faire moins accablant que cela comme reproche !
 
3. Sur mon prétendu train de vie et les dépenses de 32831 € dont le détail est donné dans le tract:
Aucune des dépenses citées n'a été faite à mon bénéfice ou à celui d'un élu du SMTC. Elles ont toutes été engagées par le service commercial dans le cadre d'opérations de promotion. Les remarques de la chambre régionale figurent à la page 21 du rapport (voir Annexe 2. CRC_Observations definitives) et elles ne mettent en cause qu'une imputation comptable erronnée.
 
4. Je n'ai jamais mis en avant un fait très simple que tout le monde peut vérifier : de 2008 à 2014, j'ai choisi de ne prendre que la moitié de l'indemnité légale à laquelle j'avais droit en tant que Président du SMTC (de 2008 à 2011, indemnité légale mensuelle de 662,98 € réduite à 331,48 € ; de 2011 à 2014, indemnité légale mensuelle de 673,62 € réduite à 336,81 €). Cela représente sur les six dernières années, un peu plus de 24 000€ (voir Annexe 3. 2008-2014_Régime indemnitaire des élus).
Y a-t-il un élu du parti de Ian Boucard qui a fait ce choix ?
 
Ces mises au point étant faites, je veux me situer sur le terrain des choix politiques.
 
1. Toutes les grandes agglomérations françaises ont consenti durant les dernières années des efforts considérables d'investissements pour leur transport en commun. Dans notre région, Besancon (256 millions d'€), Dijon (400 millions d’€) et Montbéliard (100 millions d'€) ont respecté les critères de l'État pour obtenir des subventions qui ont représenté entre 10 et 20 % du coût total de leur projet (voir Annexe 4. Subventions TCU. Le financement Dijon. Tramway Besançon).

J'ai proposé de faire un choix différent à Belfort avec l'offre Triple Play qui sera, j'en suis persuadé, la formule de l'avenir (voir Annexe 5. Tribune. La percée de Belfort).
Au total, Optymo 2 coûtera aux belfortains 3 moins cher que le BHNS aux montbéliardias et 10 fois moins cher que le tramway aux dijonnais et aux bisontins.
 
2. Optymo 2 a embelli la ville de Belfort et l'a transformé de façon radicale. Nous pouvons être fiers de notre ville. Toutes les grandes agglomérations ont un taux de versement transport au dessus de celui de Belfort. Sur les dix dernières années nous n'avons pas plus augmenté notre taux que la moyenne des villes françaises (voir Annexe 6. Versement transport).

=> Aller sur le site de la Cour des comptes - Rapport public annuel 2015 Les transports publics urbains de voyageurs : un nouvel équilibre à rechercher (PDF, 716,86 kB)
 
Ian Boucard prétend que cela écrase les entreprises. Un rapport de l'Insee de juin 2014 démontre à l'évidence le contraire (voir Annexe 7. Les métropoles. Evolution population. Population active). C'est dans les métropoles régionales là où le Versement Transport est à ses taux les plus élevés que l'emploi progresse le plus.

=> Aller sur le site de l'Insee et télécharger le document  : "En matière d'emploi, les métropoles ont davantage résisté à la crise".

3. Damien Meslot a commencé son mandat municipal en déclarant dans tous les comités de quartier que le SMTC était en faillite. C'était faux et le rapport de la Cour des Comptes le démontre comme je le souligne dans ma réponse aux observations définitives de la chambre (voir Annexe 8. CProust_Observations).

Sous ma responsabilité, il n'y a eu aucune année en déficit. Je n'accuse pas Bernard Guillemet : il a eu à faire face à une situation nouvelle et il n'a pas été aidé par ses amis politiques qui lui ont, au contraire, réduit leur financement. Damien Meslot n'a pas d'ambition pour Belfort et ne mesure pas les défis que nous avons à relever.

Christian PROUST,
Président du SMTC 90 de 2004 à 2014,
Président du Conseil Général du Territoire de Belfort 
de 1982 à 2004.

Tribune "Vivre le Territoire" n°165, magazine du département
Juillet-Août 2016


Avec M. Bouquet, tout le monde paye pour la CAB
Être président d’un conseil départemental, c’est gouverner en préservant les intérêts de tous les habitants du département. Mais, dans le Territoire de Belfort, M. Bouquet augmente la fiscalité pour tous les habitants (+ 3% de la taxe foncière) et préserve les intérêts particuliers de la CAB et de la ville de Belfort.
M. Bouquet, qui serait encore l’assistant parlementaire du député-maire de Belfort et président de la CAB et dont le vice-président au Conseil départemental, M. Rousse, est actuellement le directeur de cabinet de la Ville de Belfort, décide d’arbitrages très favorables aux finances de l’agglomération belfortaine.
Dernier exemple en date, après l’apport de 200 000 € du Département au financement du Service départemental d’intervention et de secours (SDIS) pour réduire la participation de la CAB (100 000 € en 2015 puis en 2016), le président du SDIS, M. Bouquet vient de proposer avec le soutien des délégués de la CAB une nouvelle répartition du financement : la CAB fera une économie de 300 000 € qui sera à la charge des autres communautés de communes. Pour le nord du territoire, c’est une augmentation de 174 000 € pour les 22 communes de la nouvelle intercommunalité ! Pour la Communauté de Communes du Sud Territoire, c’est 127 000 à payer en plus ! Pourtant, c’est au cœur de la CAB que la densité des biens et des infrastructures industrielles et économiques nécessite, en particulier, une protection professionnelle continue.
Pour les présidents du Département et de la CAB, l’équité territoriale se résume donc à une formule simple : faire payer les services concentrés sur l’agglomération belfortaine à l’ensemble des habitants du Territoire ! C’est le principe du retour sur investissement de M. Meslot : les présidents des collectivités qu’il a personnellement placés travaillent au financement de la CAB et de la Ville de Belfort. L’initiative prise sur le SDIS procède d’ailleurs d’une logique globale. C’est aujourd’hui exactement la même mécanique à l’œuvre pour la gestion des déchets ménagers. En voulant préserver les intérêts de la CAB et les promesses de son leader, M. Bouquet épargne sur le dos des contribuables et au détriment des habitants qui, eux, doivent faire face à l’augmentation générale du coût de la vie. Nous souhaitons, notamment pour le Service départemental d’intervention et de secours, qu’une répartition plus juste soit rétablie. L’équilibre territorial est aujourd’hui en danger.
 
Bastien FAUDOT (MRC), Samia JABER (PS), Isabelle MOUGIN (DVG), Sylvie RINGENBACH (DVG), Christian RAYOT (MRC).

Communiqué de presse


On prend rarement de bonnes décisions sous le coup de l’émotion. Le choix du maire de Belfort de munir la police municipale d’armes à feu au lendemain des attentats de Nice en témoigne.
La sécurité des biens et des personnes est une mission régalienne de l’Etat. Plutôt que d’armer aujourd’hui la police municipale, M. Meslot eut été bien inspiré de ne pas voter la baisse des effectifs de 12.000 gendarmes et policiers sous le mandat de son mentor Nicolas Sarkozy. C’est la principale raison qui a conduit la zone police de Belfort à être aujourd’hui l’une des moins bien dotées au niveau national.
Par ailleurs, la surenchère en matière de sécurité est un piège infernal : la droite succombe au concours Lépine de la proposition la plus outrancière. Où et quand cela s’arrêtera-t-il ? Peut-on poser sereinement la question de l’efficacité ? L’attentat qui a couté la vie à des dizaines d’innocents le jour de la Fête nationale n’a pas pu être empêché malgré près de 400 policiers municipaux armés et plus de 1200 caméras de videosurveillance. Et pour cause ! Les actes terroristes sont de plus en plus le fait d’individus isolés dont il est particulièrement difficile de prévenir les agissements. Que proposera M. Meslot la prochaine fois ? D’armer les citoyens ?
Face au défi inédit auquel la France est confrontée, il faut en premier lieu traiter les causes profondes. La France est aujourd’hui exposée du fait d’être devenue le toutou des Etats-Unis en réintégrant l’OTAN. L’intervention en Libye (votée par le député Meslot) et la politique suivie en Syrie par François Hollande, ont largement contribué à la déstabilisation des Etats dans le monde arabe et ont favorisé l’expansion des fondamentalistes. C’est cette dérive dangereuse que Jean-Pierre Chevènement, alors Ministre de la Défense, avait dénoncé lors de la première guerre du Golfe il y a 25 ans.
D’autre part, il faut garantir une meilleure organisation de la sécurité par l’Etat qui doit conserver le monopole de la violence légitime : la réorganisation des services de renseignement (démantelés par Nicolas Sarkozy), le retour d’une police de proximité et les investissements en moyens humains et matériels pour les forces de l’ordre sous l’autorité de l’Etat sont autrement plus nécessaires.

Bastien Faudot
Conseiller municipal et départemental de Belfort.

Communiqué de presse


Au lendemain de ce 14 juillet de sang, de douleur et de larmes à Nice, la fédération Aire Urbaine du MRC exprime sa vive émotion et sa solidarité avec nos compatriotes touchés par ce lâche attentat. 
La violence extrême de notre époque est le signe d'un monde déchiré. La France et l'Europe ont connu quelques décennies de sérénité et de prospérité, mais cette histoire est bien terminée.
On peut à l'évidence redouter un nouvel attentat islamiste compte tenu du contexte. Si tel est le cas, cela veut dire que le modèle républicain doit être vigoureusement défendu car c'est lui qui est visé à travers cette tuerie de citoyens innocents, le jour de la Fête Nationale.

La Fédération MRC Aire urbaine
 

Candidat du mouvement républicain et citoyen (MRC) à l'élection présidentielle de 2017, Bastien Faudot était l'invité de l'Autre Direct pour parler Brexit, Europe, souveraineté et Front national (FN).


Lyon Capitale : Quelles leçons tirer du Brexit ?

Bastien Faudot : Il faut dédramatiser le Brexit. Depuis fort longtemps, les Anglais avaient un pied et demi en dehors de l’Europe. Ils ne sont pas dans la zone euro, pas dans Schengen et ils ne participent pas à la hauteur des cotisations qui sont demandées aux autres États depuis 1984. Ils mettent en œuvre le choix de Churchill d’il y a 50 ans. 

Vous dites qu'il faut nationaliser l'Euro ?

La zone euro et la seule zone économique dans le monde qui considère qu'elle peut mettre en place un projet économique et social sans disposer d'un outil monétaire puisque la monnaie européenne fonctionne en pilotage automatique à Francfort et qui ne rend pas de compte à la démocratie et aux citoyens. C'est une monnaie qui ne fonctionne pas comme un outil de démocratie. Elle fonctionne pour les marchés depuis son origine. Pourquoi sommes-nous la seule zone dans le monde qui ne dispose pas d'une monnaie au service des politiques économiques et sociales ? 

LIRE L'ARTICLE : Bastien Faudot - MRC : "La gauche a abandonné la souveraineté au FN"

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