COMMUNIQUÉ DE PRESSE
- adressé le lundi 26 septembre -
Nous ne pouvons que nous réjouir de cette manifestation, qui espérons le, apportera une bonne nouvelle dans les jours à venir. Toutes et tous ont marché pour les Alst'Hommes. Sincèrement.
Enfin ; pas tout à fait.
Il y avait ceux qui étaient dans la mise en scène.
Ceux qui disent vouloir sauver ce qu'ils ont eux-mêmes condamné.
Qui trouvait-on au premier rang de cette manifestation ?
Nous ne trouvions pas que ceux qui ont combattu cette idée de concurrence libre et non faussée sur le marché.
Nous ne trouvions pas que ceux qui ont dénoncé les 30 millions d'euros partagés entre Kron et quelques autres à la vente d'Alstom Énergie, pas plus que ceux qui ont dénoncé la distribution de 2,5 milliards de dividendes lors de cette même vente.
Nous y trouvions ceux qui ont dit oui au Traité de Lisbonne, qui fixe le libéralisme comme règle sur le territoire européen, nous y trouvions ceux qui vantaient les mérites d'une monnaie unique qui ne pénaliserait pas notre industrie.
Nous y trouvions aussi ceux qui pensent que la Loi El Khomri est une bonne Loi ou qu'elle ne va pas assez loin : les difficultés économiques d'une entreprise, par exemple une baisse de commande sur 4 trimestres pour une entreprise comme Alstom, justifieront le recours au licenciement économique sans que le salarié puisse trouver quelque chose à redire.
Aujourd'hui chez Alstom, ce sont des licenciements déguisés, à l'avenir personne ne se gênera pour appliquer les dispositions de cette Loi, au nom de la flexibilité... d'autres Alstom arrivent.
Aujourd'hui, ils marchent pour ces centaines de personnes qui risquent de perdre leurs emplois. Ils s'exhibent et gesticulent devant les caméras. Mais ils ne se sont jamais battus pour que les Alsthommes gardent leur boulot.
David Paufert,
Secrétaire fédéral du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC)
Réflexion issue de la ratification du traité de Lisbonne par la Représentation nationale le 7 février 2008
Moins de trois ans après le « non » au référendum, le Parlement a voté « oui ».
Les députés, avant les sénateurs dans la soirée, ont donné hier leur feu vert à la ratification par la France du traité européen de Lisbonne, clôturant un chapitre politique douloureux qui a divisé partis et électorat, à cinq mois de la présidence française de l'UE. Un peu moins de trois ans après le « non » au référendum sur la Constitution européenne, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi autorisant la ratification de Lisbonne par 336 voix pour et 52 voix contre. L'UMP a voté oui dans son immense majorité (206 pour, cinq voix contre, trois abstentions). Plus de 100 députés UMP n'ont cependant pas voté. Divisé, le PS a retrouvé un semblant d'unité, avec une majorité de députés socialistes qui ont dit « oui » (125 pour, 25 contre dont Henri Emmanuelli, et 17 abstentions). Les députés fabiusiens avaient annoncé qu'ils ne prendraient pas part au vote »
L’Est Républicain du 8 février 2008.
Il n’y a pas comme certains l’aiment à penser, ou à le laisser entendre, un déni de démocratie.
La grande majorité des députés français, favorables au «oui» référendaire, avaient pris acte du revers électoral et manifesté leur incompréhension face au résultat national. Mais le projet politique d’une normalisation institutionnelle, économique et juridique de l’Europe semblait irréversible et indiscutable : nombre de commentaires — politiques et médiatiques, s’il est encore possible de les distinguer — ont attribué le refus populaire à un ensemble de réactions psychosociales irrationnelles (la peur de l’avenir, l’angoisse de la concurrence, la frilosité d’une société «privilégiée»), tout en assurant les électeurs de leur bienveillance politique, exemples touchants de la compassion des hommes publics révélant à l’homme ordinaire, au citoyen trompé, la voie du bien commun.
Médias
par Claude Admin90 le Mardi 20 Septembre 2016 à 14:50
Tribune "Vivre le Territoire" n°166, magazine du département
Septembre-Octobre 2016
C’est aussi l’heure de la rentrée politique. Les candidatures pour les primaires se multiplient et les déclarations de circonstance ne doivent pas nous faire oublier le sens des programmes soutenus par des différents postulants.
Dans le Territoire de Belfort, le Président du Conseil départemental a décidé d’apporter son soutien à un candidat qui entend supprimer purement et simplement la fonction publique territoriale ! La modernité et l’efficacité de la France semblent à ses yeux passer par la réduction de la capacité d’agir des collectivités. Quand on connaît les difficultés des territoires à maintenir des services publics de qualité et la lente dégradation des services rendus à la population en dehors des grandes métropoles, il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir de notre département.
Attaquer la fonction publique territoriale, après le mauvais coup porté à tous les salariés avec la promulgation de la loi Travail par le gouvernement au cœur de l’été, c’est le choix évident de fragiliser les salariés en se soumettant aux seules forces de l’argent. La fonction publique territoriale, comme la fonction publique d’Etat et la fonction publique hospitalière sont les derniers remparts face au tout-marchand.
Que serait notre département sans ses agents dévoués qui déneigent les routes en hiver, organisent la prise en charge des personnes âgées dépendantes, assurent l’entretien des collèges, administrent l’aide sociale, protègent les enfants et mineurs en danger, sécurisent le réseau routier, organisent la sécurité contre les incendies ? Derrière cette proposition démagogique, il y a un mépris profond pour le travail réalisé au quotidien par des hommes et des femmes qui ont engagé leur vie professionnelle au service de la société.
Le Président du Conseil départemental dit qu’il ne croit pas au hasard en politique. Cette stratégie du déclin trouve aujourd’hui sa concrétisation au sein du Conseil départemental où le directeur des services est devenu le véritable chef d’orchestre de la majorité. Renforcé par le recrutement d’un véritable cabinet doté de nombreux chargés de mission — ce qui n’a jamais été le cas dans les mandats précédents —, il profite désormais du départ (volontaire ?) de la directrice de Cabinet du Président pour asseoir son autorité.
Ce qui arrive au Conseil départemental du Territoire de Belfort, inspiré par un esprit de contrôle et d’assujettissement, n’est donc pas un hasard.
Groupe Union Républicaine
Bastien FAUDOT (MRC), Samia JABER (PS), Guy MICLO (DVG), Isabelle MOUGIN (DVG), Sylvie RINGENBACH (DVG), Christian RAYOT (MRC).
Intervention de Bastien Faudot, candidat MRC à l'élection présidentielle, aux Assises du Produire en France, à Reims, le 9 septembre 2016.
Actualités
par Claude Admin90 le Jeudi 15 Septembre 2016 à 08:50Intervention de Bastien Faudot au Conseil municipal extraordinaire du 14 septembre 2016
Nous vivons un traumatisme parce que Belfort c’était Alstom, et Alstom c’était Belfort.
Belfort c’était Alstom et Alstom c’était Belfort car comme de nombreuses villes en France, Belfort vit depuis près d'un siècle et demi au rythme d'une grande et belle aventure industrielle qui est devenue une parcelle de l'identité de notre ville et de notre département. Belfort a tout vécu avec Alstom et personne n'ose ici imaginer ce que pourrait être Belfort sans Alstom.
Belfort c’était Alstom et Alstom c’était Belfort, parce que l’entreprise a contracté une dette vis à vis d’une population qui a donné, qui donne, le meilleur d’elle-même pour la production qui sort des ateliers. La direction de l’entreprise n’a pas le droit de se défaire de ses obligations : elle doit être à la hauteur de ce que la ville lui a donné.
L'heure est grave pour Belfort.
MRC Aire Urbaine
Maison du Peuple, Salle 008, Place de la Résistance, 90000 Belfort
Email : mrcbelfort@wanadoo.fr
Tel : 03 84 22 85 70
Dernières actualités du MRC
|
Soutenez le MRC
|