Médias
par Claude Admin90 le Jeudi 7 Janvier 2016 à 20:48
Tribune "Vivre le Territoire", magazine du département
Janvier-Février 2016
Les élections régionales ont montré l’adhésion toujours plus grande d’une majorité d’électeurs à la démagogie du FN. Il ne sert à rien de déplorer le vote FN et de pousser des cris d’orfraie : seule l’action sera une réponse efficace.
Nous, élus du groupe Union Républicaine, avons choisi d’agir pour le Territoire de Belfort avec la ferme volonté de nous battre pour sortir de la crise économique et sociale que nous traversons. Cela demande un travail quotidien, sur le terrain, à l’écoute de la population, des salariés, des artisans et des chefs d’entreprise, des représentants et des bénévoles associatifs. Nous avons également la responsabilité de proposer à nos concitoyens un projet cohérent pour notre département et de mesurer les conséquences sociales et économiques des choix politiques de la majorité départementale actuelle.
Au coeur du pacte social, il y a les services publics. Depuis l’élection de la nouvelle majorité au Conseil départemental en mars 2014, l’organisation des services du département a subi de fortes transformations. Les changements engagés au niveau des directions et le discours répété sur les « coûts de fonctionnement » du Conseil départemental du Territoire de Belfort traduisent une volonté de réduire les capacités d’action de notre collectivité. Dicté par l’acceptation des politiques d’austérité européennes, politiques auxquelles adhèrent tous les partis de droite, l’objectif de la nouvelle majorité est de réduire la puissance publique locale au moment même où les Français ont besoin de plus de cohésion et de solidarité nationale.
Respecter les fonctionnaires et défendre les capacités d’action des collectivités locales, c’est renforcer la République et la cohésion nationale. Dans le Territoire de Belfort, nous avons perdu en quelques mois de nombreuses personnes qualifiées qui oeuvraient au sein des services du Conseil départemental, et l’obsession comptable de la nouvelle majorité ne peut justifier pareille dégradation. Les méthodes brutales employées, le discours culpabilisateur délivré aux agents, font régner la peur. Cela s’avérera contre-productif.
Avec beaucoup de cynisme, la droite s’insurge aujourd’hui contre la baisse des dotations de l’État alors qu’ils ont programmé cette politique quand ils gouvernaient le pays. L’inconséquence de leur attitude affaiblit la puissance républicaine : il nous faut désormais redoubler d’effort pour que nos concitoyens croient toujours en l’idéal républicain.
BASTIEN FAUDOT ET CHRISTIAN RAYOT (MRC), ISABELLE MOUGIN (DVG), SYLVIE RINGENBACH (DVG), GUY MICLO (DVG).
Tribune "Oser Belfort", Belfort Mag n°266, novembre-décembre 2015
Il y a un an, j’étais intervenu au Conseil municipal contre le projet de privatisation du stationnement à Belfort et de réalisation d’un parking souterrain.
Un an plus tard, les premières indications confirment l’absurdité du projet : créer 100 places nouvelles sur un parking qui n’est jamais saturé pour un coût global d’au moins 12 millions d’euros n’a pas de sens ! La ville va-t-elle, à la fois, renoncer aux recettes de stationnement et subventionner une infrastructure pour qu’une multinationale génère des profits, au besoin en augmentant les tarifs ?
La crise des finances publiques que nous traversons nous oblige à gérer la dépense avec davantage de responsabilités.
Bastien FAUDOT (MRC)
Médias
par Claude Admin90 le Samedi 7 Novembre 2015 à 20:40
Tribune "Vivre le Territoire", magazine du département
Novembre-Décembre 2015
La mobilité est un enjeu politique et économique essentiel pour le Territoire de Belfort. C’est, en premier lieu, le droit à la mobilité pour tous, un droit qui conditionne tous les autres : l’accès à l’enseignement, à la santé, à la culture et à l’emploi. C’est un levier pour le pouvoir d’achat des habitants, qui sans l’acquisition d’un second véhicule et avec l’autonomie de déplacement de leurs enfants, réalisent des économies importantes sur leur budget déplacement (16 % du budget familial en France). C’est un élément structurant des politiques d’aménagement et de cohésion pour les collectivités locales en facilitant le décloisonnement des territoires. Enfin, en participant à l’amélioration des cadres de vie et du pouvoir d’achat, c’est une action efficace pour l’activité économique et un juste retour pour les entreprises qui paient le versement transport.
Mais alors comment expliquer le retour des voitures sur les voies de bus seulement un an après la fin des travaux, travaux financés en partie par le Conseil départemental ? À l’évidence, ce choix dégrade la vitesse commerciale du réseau Optymo et, chaque km/h perdu coûte 400 000 € de recettes au SMTC !
Le président du SMTC a récemment organisé une table ronde à la mairie de Belfort. Dans le courrier d’invitation adressé aux élus, il propose de définir une nouvelle politique de mobilité dans le Territoire de Belfort et présente deux pistes envisagées : supprimer la gratuité des transports scolaires et réduire l’offre du Transport à la demande dans les secteurs ruraux. Alors que l’État versera prochainement 1 400 000 € au SMTC pour le succès d’Optymo 2, la droite locale n’a jusqu’ici pris que deux décisions : la réduction du service et l’augmentation des tarifs ! Là où il faut rechercher une dynamique commune, à l’échelle de l’Aire urbaine, et entreprendre une action publique pour le bien des habitants, la nouvelle majorité divise et détruit, petit à petit, les acquis de Belfort et de son territoire.
BASTIEN FAUDOT ET CHRISTIAN RAYOT (MRC), ISABELLE MOUGIN (DVG), SYLVIE RINGENBACH (DVG), GUY MICLO (DVG).
Communiqué de presse
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Tel : 03 84 22 85 70
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