Médias
par Claude Admin90 le Lundi 16 Mai 2016 à 09:00
Mots-clés :
BELFORT
CONSEIL MUNICIPAL
DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL
GROUPE D'OPPOSITION
MRC AIRE URBAINE
TRIBUNE
Tribune "Oser Belfort", Belfort Mag n°269, mai-juin 2016
Une ville, ce n’est pas que des logements, des places de stationnement et des voitures. C’est la qualité urbaine et le lieu du commerce. La requalification du site de l’hôpital questionne le destin de Belfort. Ville centre d’une aire urbaine de 300 000 habitants, Belfort doit rester sa capitale économique sans abandonner l’amélioration du cadre de vie. Cela passe par les transformations des villes moyennes : décongestion des centres-villes, création de parcours commerciaux piétons, facilité des mobilités entre quartiers et territoires, embellissement urbain. M. Meslot, lui, a décidé de reprendre un programme urbain des années 50 mettant en danger l’avenir de Belfort.
Bastien FAUDOT (MRC)
Bastien FAUDOT (MRC)
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Lundi 9 mai 2016. Invité par France Bleu Belfort-Montbéliard à l'occasion de la journée de l'Europe, Bastien Faudot a répondu aux questions de la rédaction.
Bastien Faudot, vous êtes le candidat du MRC à la présidentielle, et également conseiller départemental et municipal dans le territoire de Belfort. Vous n’êtes pas convaincus par cette Europe, qu’est ce que vous lui reprochez ?
On a peu de raison d’être aujourd’hui satisfait de la construction européenne telle qu’elle se fait depuis maintenant plus de trente ans. Je veux mettre fin à ce que j’appelle l’Europe de l’unique. L’Europe de l’unique, c’est l’Europe de la monnaie unique, du budget unique et des frontières uniques. La monnaie unique, l’euro, a largement accéléré la désindustrialisation depuis maintenant quinze ans. Le budget unique, ce sont les dispositions d’austérité en matière budgétaire. Les frontières uniques, c’est l’incapacité des Etats aujourd’hui à agir pour assumer leur part de responsabilité dans la crise migratoire. Cette Europe-là ne marche pas.
On l’entend bien, vous faites partie des anti-européens aujourd’hui…
Pourrait-on sortir des caricatures qui opposent d’un côté les pro-européens et de l’autre côté les anti-européens ? Je ne suis pas anti-européen. Je critique cette Europe. Je suis favorable à un projet européen qui respecte les nations et, d’abord, les peuples. Il y a une Europe qui marche, celle dont on parle finalement assez peu. Ce n’est pas l’Europe du mécano institutionnel défendu par M. Moscovici que vous recevrez tout à l’heure. L’Europe qui fonctionne, c’est l’Europe des grands projets de coopération entre les État-nations. C’est l’Europe d’Airbus, c’est l’Europe d’Arianespace, c’est l’Europe d’Erasmus aussi : on n’en parle jamais, mais initialement Erasmus est une coopération entre États.
Très concrètement, si vous êtes élu président de la République l’an prochain, vous sortez de l’Europe ?
Si je suis élu président de la République, je ne sortirai pas la France de l’Europe. L’Europe, c’est le continent sur lequel se trouve la France. Je ne sors pas de l’Union européenne non plus, mais je sors d’un certain nombre de dispositifs contraignants au sein de l’Union européenne et qui empêchent aujourd’hui le redressement de mon pays. Je pense qu’il faut, par exemple, renationaliser la monnaie, parce que nous sommes la seule zone dans le monde où les État-nations estiment qu’il est légitime de se passer de cet instrument essentiel de souveraineté pour mettre en œuvre des politiques économiques et sociales.
Vous ne croyez pas qu’en étant 28, on est plus fort qu’en étant seul ?
Avez-vous le sentiment qu’avec l’Europe des 28 aujourd’hui nous sommes plus forts que nous l’étions il y a trente ans ? À l’évidence, non ! En diplomatie, en matière de politique étrangère, nous sommes aujourd’hui le caniche des États-Unis. C’est la faute aux politiques qui ont été conduites par ceux qui ont construit cette Union européenne.
Dont Pierre Moscovici ?
À l’évidence, oui.
Ecouter l'émission ici
On a peu de raison d’être aujourd’hui satisfait de la construction européenne telle qu’elle se fait depuis maintenant plus de trente ans. Je veux mettre fin à ce que j’appelle l’Europe de l’unique. L’Europe de l’unique, c’est l’Europe de la monnaie unique, du budget unique et des frontières uniques. La monnaie unique, l’euro, a largement accéléré la désindustrialisation depuis maintenant quinze ans. Le budget unique, ce sont les dispositions d’austérité en matière budgétaire. Les frontières uniques, c’est l’incapacité des Etats aujourd’hui à agir pour assumer leur part de responsabilité dans la crise migratoire. Cette Europe-là ne marche pas.
« L’Europe qui fonctionne, c’est l’Europe des grands projets de coopération entre les État-nations. »
On l’entend bien, vous faites partie des anti-européens aujourd’hui…
Pourrait-on sortir des caricatures qui opposent d’un côté les pro-européens et de l’autre côté les anti-européens ? Je ne suis pas anti-européen. Je critique cette Europe. Je suis favorable à un projet européen qui respecte les nations et, d’abord, les peuples. Il y a une Europe qui marche, celle dont on parle finalement assez peu. Ce n’est pas l’Europe du mécano institutionnel défendu par M. Moscovici que vous recevrez tout à l’heure. L’Europe qui fonctionne, c’est l’Europe des grands projets de coopération entre les État-nations. C’est l’Europe d’Airbus, c’est l’Europe d’Arianespace, c’est l’Europe d’Erasmus aussi : on n’en parle jamais, mais initialement Erasmus est une coopération entre États.
« Si je suis élu, je sors d’un certain nombre de dispositifs contraignants
au sein de l’Union européenne qui empêchent le redressement de mon pays.»
Très concrètement, si vous êtes élu président de la République l’an prochain, vous sortez de l’Europe ?
Si je suis élu président de la République, je ne sortirai pas la France de l’Europe. L’Europe, c’est le continent sur lequel se trouve la France. Je ne sors pas de l’Union européenne non plus, mais je sors d’un certain nombre de dispositifs contraignants au sein de l’Union européenne et qui empêchent aujourd’hui le redressement de mon pays. Je pense qu’il faut, par exemple, renationaliser la monnaie, parce que nous sommes la seule zone dans le monde où les État-nations estiment qu’il est légitime de se passer de cet instrument essentiel de souveraineté pour mettre en œuvre des politiques économiques et sociales.
Vous ne croyez pas qu’en étant 28, on est plus fort qu’en étant seul ?
Avez-vous le sentiment qu’avec l’Europe des 28 aujourd’hui nous sommes plus forts que nous l’étions il y a trente ans ? À l’évidence, non ! En diplomatie, en matière de politique étrangère, nous sommes aujourd’hui le caniche des États-Unis. C’est la faute aux politiques qui ont été conduites par ceux qui ont construit cette Union européenne.
Dont Pierre Moscovici ?
À l’évidence, oui.
Ecouter l'émission ici
Médias
par Claude Admin90 le Dimanche 8 Mai 2016 à 13:00
Mots-clés :
CONSEIL DÉPARTEMENTAL
DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE
DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL
GROUPE D'OPPOSITION
ORIENTATIONS POLITIQUES
RESPONSABILITÉ
TERRITOIRE DE BELFORT
Tribune "Vivre le Territoire" n°164, magazine du département
Mai-Juin 2016
Peut-on faire confiance à quelqu’un qui fait l’inverse de ce qu’il a promis ? La réponse est non. Cette vérité crue n’est pas encore comprise par le nouveau Président du département. Il expliquera que la baisse des dotations le pénalise, il reste que ses promesses électorales ont été faites alors qu’il connaissait l’état des finances du pays. Pire, en matière d’austérité, sa famille politique souhaite aller encore plus loin que l’actuel gouvernement !
Il y a un an, M. Bouquet et sa majorité ont promis de ne pas augmenter les impôts. 11 mois après, il augmente de 3% la taxe du foncier bâti faisant payer aux citoyens les arrangements financiers avec la CAB et l’absence de choix stratégiques. Pourquoi recourir à 800 000 € d’impôts directs supplémentaires quand le budget est à l’équilibre ? Pourquoi sous-estimer la recette de la CVAE qui sera finalement supérieur de 2 M€ cette année ? C’est une cagnotte construite sur le dos des contribuables !
Et que dire des promesses faites aux associations ? Ce sont des baisses de subvention réparties de façon arbitraire : une baisse pour la Maison pour Tous de Beaucourt (- 10 000 €), pour Delle animation (- 4 460 €) et pour Grandvillars Show (- 3 600 €) alors que 20 000 € sont accordés pour le Mois givré de Belfort ; une baisse de 41% (- 57 000 €) pour le Théâtre du Pilier, désormais menacé, pénalisant le nord du département ; une baisse de 53 000 € pour les Eurockéennes, un événement emblématique.
D’autres choix sont discutables comme les 70 000 € accordés à l’ASMB Football alors que le programme “Un professionnel dans mon club” qui permet l’encadrement de 1700 enfants dans les clubs amateurs est supprimé avec à la clé, 8 éducateurs sportifs licenciés.
La droite départementale prétend qu’« il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer le rôle central que jouent l’éducation et la culture ». Dans les faits, c’est une baisse en fonctionnement de 6% pour l’éducation, de 34% pour l’enseignement supérieur et la recherche, de 8,76% pour la jeunesse, les sports et la vie associative, et de 9,5% pour la culture ! Enfin la promesse de maintenir la gratuité du transport scolaire se traduit par une baisse de la contribution au SMTC (- 410 177 €) obligeant à réduire l’offre de transport dans les communes rurales.
Un budget, ce sont des choix politiques. Le budget 2016 voté par la majorité départementale, c’est le choix du mensonge et de l’abandon de leur programme électoral.
GROUPE D'OPPOSITION UNION RÉPUBLICAINE
Il y a un an, M. Bouquet et sa majorité ont promis de ne pas augmenter les impôts. 11 mois après, il augmente de 3% la taxe du foncier bâti faisant payer aux citoyens les arrangements financiers avec la CAB et l’absence de choix stratégiques. Pourquoi recourir à 800 000 € d’impôts directs supplémentaires quand le budget est à l’équilibre ? Pourquoi sous-estimer la recette de la CVAE qui sera finalement supérieur de 2 M€ cette année ? C’est une cagnotte construite sur le dos des contribuables !
Et que dire des promesses faites aux associations ? Ce sont des baisses de subvention réparties de façon arbitraire : une baisse pour la Maison pour Tous de Beaucourt (- 10 000 €), pour Delle animation (- 4 460 €) et pour Grandvillars Show (- 3 600 €) alors que 20 000 € sont accordés pour le Mois givré de Belfort ; une baisse de 41% (- 57 000 €) pour le Théâtre du Pilier, désormais menacé, pénalisant le nord du département ; une baisse de 53 000 € pour les Eurockéennes, un événement emblématique.
D’autres choix sont discutables comme les 70 000 € accordés à l’ASMB Football alors que le programme “Un professionnel dans mon club” qui permet l’encadrement de 1700 enfants dans les clubs amateurs est supprimé avec à la clé, 8 éducateurs sportifs licenciés.
La droite départementale prétend qu’« il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer le rôle central que jouent l’éducation et la culture ». Dans les faits, c’est une baisse en fonctionnement de 6% pour l’éducation, de 34% pour l’enseignement supérieur et la recherche, de 8,76% pour la jeunesse, les sports et la vie associative, et de 9,5% pour la culture ! Enfin la promesse de maintenir la gratuité du transport scolaire se traduit par une baisse de la contribution au SMTC (- 410 177 €) obligeant à réduire l’offre de transport dans les communes rurales.
Un budget, ce sont des choix politiques. Le budget 2016 voté par la majorité départementale, c’est le choix du mensonge et de l’abandon de leur programme électoral.
GROUPE D'OPPOSITION UNION RÉPUBLICAINE
BASTIEN FAUDOT ET CHRISTIAN RAYOT (MRC), SAMIA JABER (PS), ISABELLE MOUGIN (DVG), SYLVIE RINGENBACH (DVG), GUY MICLO (DVG).
Communiqué de presse
D’après un sondage IFOP commandé par la ville de Belfort, 77% des Belfortains auraient une opinion favorable de M. Meslot en tant que maire. Un tel score ne peut qu’impressionner : même Jean-Pierre Chevènement, malgré l’action qu’il a conduite avec ses équipes au service des Belfortains pendant 30 ans, n’a jamais obtenu pareil satisfecit !
Mais la ficelle est un peu grosse. Mieux vaut se fier aux vrais chiffres, ceux des élections, qu’à un sondage qui flatte celui qui passe commande. La réalité, c’est que par deux fois depuis 2014, aux élections départementales puis aux régionales, Damien Meslot a été battu par les urnes. Le Mouvement Républicain et Citoyen demande donc au Maire de Belfort de rendre public le coût de cette opération de communication payée par les contribuables belfortains et destinée à flatter son égo.
MRC Aire urbaine
Mais la ficelle est un peu grosse. Mieux vaut se fier aux vrais chiffres, ceux des élections, qu’à un sondage qui flatte celui qui passe commande. La réalité, c’est que par deux fois depuis 2014, aux élections départementales puis aux régionales, Damien Meslot a été battu par les urnes. Le Mouvement Républicain et Citoyen demande donc au Maire de Belfort de rendre public le coût de cette opération de communication payée par les contribuables belfortains et destinée à flatter son égo.
MRC Aire urbaine
Retour sur les interventions des citoyens invités à l'émission "Dialogues citoyens" avec François Hollande
À Mme Constanza,
« Envie de Fraise » est un joli succès. Votre préoccupation majeure reste la demande : vous avez tout particulièrement besoin de clients heureux et ayant un peu de pouvoir d’achat. L’Europe à l’allemande, centrée sur l’austérité budgétaire et la déflation salariale, ne va pas vous apporter beaucoup de clients. Au vu de la natalité allemande, je serais même inquiet pour votre marché. Votre entreprise n’a rien à gagner à une course au low cost à travers le moins-disant social. Tout employeur a besoin de mobiliser ses salariés. Avec la loi El Khomri et la priorité donnée aux accords d’entreprise, les mauvais patrons vont chasser les bons en organisant une concurrence par le bas. Vous avez aussi besoin d’une administration réactive et d’un financement bancaire recentré sur l’économie réelle.
À Madame Roy,
Vous vivez un drame familial terrible avec la mort de votre fils. L’islam radical et le djihadisme ne sont pas une maladie mais une idéologie politique et religieuse. Les discours et les prêcheurs doivent être poursuivis. La religion, la spiritualité et la quête sens ont leur place dans la société mais cette radicalisation est une trahison même de ces aspirations. Il n’y a pas de place pour l’islam politique en France. Trop de complaisances ont laissé ces recruteurs avoir pignon sur rue. Les services de l’Etat, éducatifs, sociaux et policiers, doivent être mobilisés pour protéger notre jeunesse.
À Monsieur Demeyer,
Vous n’êtes pas –jusqu’à preuve du contraire- un salaud, un fasciste ou un raciste. Comme beaucoup d’électeurs du Front National, vous avez raison d’être inquiet de l’avenir de notre pays. La droite comme la gauche ont abandonné la nation et laissé tomber le drapeau. Le Front National n’a eu qu’à se baisser pour le ramasser. Une partie de la gauche veut faire l’impasse sur la nation en ne croyant plus qu’aux individus ou en se noyant dans une Europe post-nationale. Longtemps aveuglés, certains politiques commencent à réagir mais ils font semblant. Beaucoup d’orphelins de la nation trouvent asile au Front National. Revenez ! Si vous êtes de gauche et patriote, si vous ne supportez plus les inégalités sociales et que vous aimez la France, venez nous voir. Face à des adversaires qui ne parlent que de gouvernance et de saut fédéral européen, le FN recycle la question de la souveraineté à son profit. Ne croyez pas qu’il en ait le monopole. Attaché à la souveraineté nationale, le Front National détourne cette juste cause au profit d’une défense du communautarisme blanc, d’une chasse aux boucs émissaires et de la préférence pour l’isolement. C’est le contraire de la France.
À Monsieur Belkaid,
J’observe à distance mais avec beaucoup d’intérêt la Nuit Debout : le regard condescendant de la gauche gestionnaire à l’égard de cette jeunesse mobilisée dit la rupture abyssale qui existe avec les citoyens. L’effondrement démocratique, c’est la crise de souveraineté que nous vivons : la démocratie est une forme vidée de sa substance. C’est, ce que j’appelle avec d’autres, le tournant postdémocratique. Personne ne peut se satisfaire de ce théâtre d’ombres. Sur le plan politique, il faut remettre la délibération collective au cœur de nos institutions avec en particulier un usage fréquent et dédramatisé du référendum législatif, mais aussi le rééquilibrage du rôle du parlement face à la toute-puissance de l'exécutif. Nuit Debout est aussi un mouvement social, une révolte contre la dérive néo-libérale. A la fuite en avant fédérale comme à la démolition du modèle social européen par la baisse des salaires et des protections, la France doit mener la contre-attaque si elle veut continuer d’être la France. Reconquérir notre souveraineté est une condition pour réaliser la transformation sociale : c’est le message que je veux faire passer à Nuit Debout car je souhaite que cette mobilisation réussisse. C’est une belle épopée politique pour notre jeunesse qui ne veut pas se résigner.
MRC Aire Urbaine
Maison du Peuple, Salle 008, Place de la Résistance, 90000 Belfort
Email : mrcbelfort@wanadoo.fr
Tel : 03 84 22 85 70
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