Union interdépartementale MRC Limousin-Poitou-Charentes

La Fédération

par Serge MAUPOUET le Jeudi 13 Septembre 2018 à 22:24


La prochaine réunion interdépartementale du MRC Limousin-Poitou-Charentes se tient à Saintes (17) le samedi 29 septembre 2018.

Contacts et informations concernant cette réunion :
- courriel : mrc.limousin-poitou-charentes@laposte.net
- téléphone portable : 06 46 24 73 19

Conférence de Bruno Moschetto, Secrétaire national du MRC, en charge des questions économiques.


Bruno MOSCHETTO était à Chaptelat, près de Limoges, le 24 avril 2018 à l'invitation du MRC 87 (l'annonce de cette conférence est disponible sur ce bloc-notes en ligne, par ce lien : "Conférence-débat organisée par le MRC 87 : "Crises financières : 10 ans après - risques et solutions" - 24 avril 2018 à Chaptelat".
 
Un article de presse du Populaire du Centre (daté du 9 mai 2018), consacré à cette conférence, est accessible par le lien suivant sous le titre : "Et si on en terminait avec l’Union économique et monétaire ? "

Le Secrétaire national du Mouvement République et Citoyen (MRC) a ainsi fait le point sur la question des "Crises financières : 10 ans après - risques et solutions".
 
(Le texte reproduit ci-après est aussi disponible sur le site national du MRC : "Crises financières : 10 ans après - risques et solutions" ).


Dès l'abord, Bruno MOSCHETTO rappelle que le soubassement des crises et de leurs solutions repose sur la politique économique. A ce propos il n'y a pas une politique économique de gauche et il n'y a pas une politique économique de droite. Il y a depuis trente ans une seule politique économique : c'est la politique de l'offre versus une politique de la demande conduite par les Etats de l'Union européenne sous la tutelle de Bruxelles et de Francfort. D'où la nécessité de dénoncer des mythes, porteurs de risques et d’y apporter des solutions
 
 
1 – Les mythes à dénoncer
 
Par la suite, il s'est efforcé de dénoncer deux mythes ou contre vérités portés par une pensée devenue unique.

Tout d'abord celui de la possibilité pour un Etat, et tout particulièrement la France, de faire faillite, ainsi que l'avait proclamé urbi et orbi  en 2007 François Fillon, le Premier ministre de l’époque. En fait, une telle situation est impossible. Certes sous deux réserves.
D'abord si l'Etat dont il s'agit est endetté dans sa propre monnaie. C'est le cas de la France puisque sa  dette de 2 000 milliards d'euros est intégralement libellée dans notre, monnaie : l'euro. Et, deuxième réserve, qu’il dispose d'une administration financière capable de lever l'impôt puisqu'en dernière analyse les contribuables résidents sont garants des dettes de l'Etat. A cet égard, il faut rappeler que la détention de notre dette, à hauteur de plus de 50% par des non résidents ne change rien quant à sa nature. Si ces non résidents qui ont acheté notre dette parce qu'ils avaient confiance dans le crédit de la France, décidaient de vendre leurs titres, ceux-ci seraient immédiatement rachetés par les résidents qui développent parallèlement une capacité de financement employée notamment  dans des titres émis par des non résidents.
Donc, la France n'a pas été, n'est pas et ne sera pas en faillite.
 
Deuxième mythe : une crise bancaire ne peut de nouveau éclater au sein de la zone l'euro. Cela est également faux. Et ce pour deux raisons. Tout d'abord les régulations post crises en Europe continentale en sont au stade des velléités et la directive de séparation des activités bancaires des activités de marché – là où se situe le paratonnerre – voulue par Michel Barnier n'a pu voir le jour du fait de la résistance des lobbies bancaires français et allemands désireux de  protéger le soi-disant modèle de banque universelle. A telle enseigne que le Gouverneur de la Banque de France de l'époque – Christian Noyer – a qualifié dans le Figaro du [29] janvier 2014,  les propositions de Michel Barnier d'irresponsables !
De plus, les moyens réunis par un Fonds unique de résolution (FUR) des crises et financé par les banques ne sont pas à la hauteur des risques potentiels. En effet, on  évoque la constitution progressive d'un montant de 55 milliards d'euros à l'horizon 2024 pour ce FUR, alors que la seule faillite de la Deutsche Bank, qui n'est pas impensable, nécessiterait à elle seule l'utilisation de la totalité des ressources de ce fonds. Et comme toutes les banques sont interconnectées et par là interdépendantes, la faillite de la Deutsche Bank en entraînerait de nombreuses autres. D'où l'émergence possible d'une nouvelle crise systémique au sein de la zone euro. 
 
2 – Les solutions salvatrices
 
Dans une zone euro destinée par ses concepteurs à faire converger les critères économiques et sociaux de l'ensemble des pays membres,  l'échec est évident  en dépit du fait que l'euro en tant que monnaie courante a été au lendemain de son introduction une grande réussite technique. Mais comment peut-on – dans une zone qui n'est pas optimale – faire coexister dans le même espace monde – selon la formule de Fernand Braudel – des Etats dont les taux de chômage varient de 5% en Allemagne à 25 %  en Espagne dans des Etats nations – ceux de l'Union européenne qui ne sont pas des Etats régions comme ceux des Etats-Unis d'Amérique. En effet dans les  Etats régions, la fluidité des facteurs de production – capital et travail – est quasi absolue alors que ce n’est pas le cas dans les Etats nations où subsistent de nombreux éléments d’inertie à cette fluidité. Il est donc urgent de favoriser l'harmonisation des facteurs de divergence, que ce soit la protection sociale : santé, chômage, retraite et la protection culturelle, langue et droit ? Il nous faudra pour cela non pas un quinquennat mais au moins cinq quinquennats soit un quart de siècle. Ainsi l'Europe fédérale en est pour l'instant au stade de l'utopie.
 
Aussi, pour vivre d'ici là, il est urgent de nationaliser l'euro qui en vertu de notre Code monétaire et financier est défini comme la monnaie de la France et il a vocation à le rester. En revanche, rien n'empêche de le débaptiser en euro franc afin que celui-ci puisse librement fluctuer sur les marchés – sans dévaluation – mais par appréciation ou dépréciation par rapport à ses pareils et ce sans contrôle des changes, afin de corriger progressivement les divergences économiques et sociales, et de rendre la zone euro optimale.  Naturellement un terme serait mis à l'Union économique et monétaire – UEM – c'est-à-dire que notre banque centrale redeviendrait la Banque de France et que nos réserves publiques de change seraient rapatriées de Francfort à Paris. Le montant  de notre fameuse dette de 2 000 milliards d'euros ne serait pour les résidents en aucune manière augmenté puisqu'elle serait toujours libellée en euro, non plus en euro euro mais en euro franc à parité égale les uns par rapport aux autres. De surcroit, il n'y aurait aucune modification de la valeur des actifs pour les non résidents s'ils ne vendent pas leurs créances bancaires ou financières libellées en euro francs sur les  marchés , ils conserveraient l'intégralité de leurs créances à pouvoir d'achat inchangé sur notre marché national.
 
En conclusion, Bruno MOSCHETTO rappelle que notre souveraineté monétaire, cambiaire et budgétaire – retrouvée – nous permettrait d'emprunter une seule voie ouverte pour relancer l'économie celle du « deficit spending » selon la formule de Keynes et ainsi de relancer à la fois la demande de consommation, la demande d'investissement et la demande d'exportation. 
Une telle politique de la demande enfin adoptée entraînerait vraisemblablement le retour de l'inflation, cet implicite effacement des dettes pour tous, laquelle a disparu de notre horizon monétaire,  et qu'appelle désespérément de ses vœux Mario Draghi, réduit au chômage technique par ses prédécesseurs qui ont réussi à stabiliser la monnaie de la zone mais au prix d’un ralentissement général de l’activité économique. Aussi en sacrifiant le dogme de la stabilité monétaire tel que le préconise le Fonds monétaire International (FMI)  il serait enfin  possible de retrouver celui de la croissance économique.

A Chaptelat (87), le mardi 24 avril 2018, à 20h, Maison des associations
 

Conférence-débat de Monsieur Bruno Moschetto, Secrétaire national du MRC aux questions économiques :

"Crises financières : 10 ans après - risques et solutions"
 

Bruno Moschetto est Secrétaire national, chargé des questions économiques au Mouvement Républicain et Citoyen (MRC). Il a par ailleurs été Conseiller financier pour l'Amérique Latine et les Caraïbes à la Direction du Trésor et Ministre Conseiller pour les affaires financières près l'Ambassade de France au Mexique.

Bruno Moschetto est l'auteur de Tout savoir ou presque sur la face cachée de l'euro, tome I, préfacé par Jean-Pierre Chevènement et de Tout savoir ou presque sur la face cachée de l'euro, tome II, préfacé par Jean-Luc Laurent. Il est également le co-auteur du "Que Sais-Je ?" intitulé Crises financières et régulations bancaires, publié au PUF.
 

Récentes positions et analyses de Monsieur Bruno Moschetto, sur le site national du MRC : https://www.mrc-france.org/author/Bruno-Moschetto

Renseignements : Monsieur Alain LAURENT - 05 55 39 71 61 - courriel : acamf.laurent@wanadoo.fr

Communiqué de presse du MRC LIMOUSIN–POITOU-CHARENTES


« Le MRC Limousin–Poitou-Charentes relaie l’appel du MRC pour la reconstruction de la gauche et l’émergence d’une force politique nouvelle. »

 

            Par un appel à la reconstruction de la gauche et à l’émergence d’une force politique nouvelle, le MRC s’adresse à toutes les forces de gauche et aux citoyens pour se rassembler, bâtir une vision commune et un projet crédible de transformation sociale. Les responsables départementaux de l’Union interdépartementale MRC Limousin–Poitou-Charentes appuient, partagent et relaient cet appel.

 

            Pour la gauche, l’année 2018 se place sous un double signe : celui de sa reconfiguration dans un premier temps, et de sa reconstruction dans un second temps. L’aboutissement de ce travail qui est tout ensemble militant, conceptuel, programmatique, et de conviction, doit ouvrir sur la capacité redonnée à la gauche d’être majoritaire, à des échelons décisionnels allant du local au national d’ici à 2022.

Un tribun politique ayant manqué sa présence au second tour de la Présidentielle 2017 par son refus d’alliances hors du mouvement qu’il impulsait, revendique suite aux résultats de législatives partielles son choix d’un isolement poursuivi, alors que la candidature de la France Insoumise à Belfort avait été appuyée par le MRC et le PCF. Dont acte. Cette personnalité sera confrontée demain aux mêmes problématiques qu’hier. La force des nécessités devra conduire à des révisions de posture, sauf à risquer de nouveaux échecs.

Aussi l’autre voie, celle conduisant à un rassemblement le plus large des gauches, doit bien être ouverte, lancée et effectivement proposée, dès maintenant : voie de la réussite !

 

            Le MRC participe à la mise en place d’une matrice politique en capacité de fédérer tous les mouvements politiques de gauche qui le souhaitent dans une construction large.

            Des initiatives, depuis le dernier trimestre de l’année 2017, ont déjà permis d’ouvrir les portes de discussions dans cette phase de reconfiguration. L’Appel du MRC pour la reconstruction de la gauche et l’émergence d’une force politique nouvelle s’inscrit pleinement dans ces initiatives.

            Dans notre région, le MRC participe déjà à des débats ou réunions de contact sur l’avenir de la gauche. Les responsables départementaux et militants du MRC Limousin–Poitou-Charentes s’engagent, à leur niveau, pour l’émergence de cette force politique nouvelle de rassemblement de toute la gauche.

Les Secrétaires départementaux de l’Union interdépartementale :

Marc DUFLOT (MRC 16), Serge MAUPOUET (MRC 17), Pierre ROUSSEAU (MRC 86), Alain LAURENT (MRC 87)
 

 

Appel du MRC pour la reconstruction de la gauche
et l’émergence d’une force politique nouvelle

 

"L’élection d’Emmanuel Macron a consacré la fusion des libéraux de gauche et de droite. Privé d’adversaire depuis la chute du bloc soviétique, l’imaginaire libéral a envahi les partis de gouvernements qui ont mené des alternances sans alternatives. Réduits à une opposition artificielle, les libéraux de chaque camp ont trouvé cette fois un débouché politique commun avec En Marche et la victoire de son leader au printemps.

 

Cette victoire cache pourtant une contradiction : l’élection du nouveau président de la République procède d’un désir réel de renouveau de la politique et en même temps il incarne le prolongement et l’approfondissement des solutions libérales essayées depuis 30 ans. Un tel malentendu originel ne peut que conduire à de grandes désillusions parce que les mêmes solutions produiront mécaniquement les mêmes résultats.
Pour l’heure, l’irruption de cette offre nouvelle est venue troubler le paysage traditionnel. Pour autant, le clivage gauche-droite ne s’évaporera pas. L’émergence d’un pôle libéral rassemblé et décomplexé offre à la gauche l’opportunité de se refonder, à condition toutefois qu’elle intègre la nécessité de redéfinir son contenu.


La fin du cycle d’Epinay nous met devant un défi majuscule : inventer une réponse politique à la hauteur face au modèle libéral qui conduit à l’atomisation des corps sociaux et à la dévitalisation des démocraties. A défaut, elle laissera le champ libre à une droite radicalisée autour des questions identitaires.

L'immense chantier de la reconstruction de la gauche sera assorti de deux impératifs : la stratégie de l'unité, qui s'inscrit dans une opposition déterminée au gouvernement d'Edouard Philippe, et la construction d'une doctrine de progrès social adaptée au XXIe siècle.


Le choix de l’unité est précisément rendu aujourd’hui possible par la réunification des libéraux qui débarrasse la gauche de ses faussaires. Mais celles et ceux qui privilégient la guerre de tranchées et le sectarisme condamnent la gauche à la marginalisation, donc l’impuissance. Notre tâche consiste à bâtir une majorité de transformation.


Pour y parvenir, l’invention d’un nouveau logiciel politique est décisive car la crise politique que nous traversons est d’abord une crise de la pensée politique. Les libéraux ont imposé une hégémonie intellectuelle, culturelle et morale qui soumet l’ensemble de nos vies à la loi du marché. Cette idéologie se déploie sans trouver face à elle de résistance organisée après les échecs successifs des projets communiste et social-démocrate. Un débat éclairé, sans tabou, doit être organisé pour bâtir une nouvelle compréhension du monde, une vision commune et un projet crédible. La crise du travail, la crise environnementale, la crise de la démocratie et la crise de la Nation imposent d’imaginer enfin une Europe au service des peuples qui la composent.


Le temps presse. Dans un premier temps, l’objectif de rassemblement des familles de la gauche républicaine doit être considéré comme prioritaire à partir de trois considérations : la souveraineté populaire comme source de la légitimité politique, la Nation citoyenne et laïque comme espace de la démocratie et l’internationalisme comme horizon. 


Au-delà, la gauche républicaine, sociale et souverainiste que nous incarnons est disponible pour contribuer à l’émergence d’une force politique nouvelle qui doit avoir pour ambition de rassembler toute la gauche. Nous appelons tous les citoyens révoltés par les injustices d’un monde conçu par et pour les puissants, les militants politiques fatigués par la sclérose des vieilles boutiques, les responsables et élus conscients de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui la gauche, à ouvrir enfin une ère nouvelle sans laquelle les citoyens resteraient privés de perspective pour longtemps."

Vous pouvez signer l'appel en cliquant ici  


[Le texte de l'appel est aussi repris dans le tract disponible au téléchargement sur cette page]
 

tract_appel_du_mrc_1.pdf Tract_appel_du_MRC.pdf  (261.84 Ko)

La Fédération

par Serge MAUPOUET le Samedi 27 Janvier 2018 à 10:18


Préparer une alternative au néolibéralisme ET reconstruire la gauche


tract_appel_du_mrc.pdf Tract_appel_du_MRC.pdf  (261.84 Ko)

    Le Conseil National du Mouvement Républicain et Citoyen a adopté, le 17 décembre 2017, un appel qui est adressé à tous les citoyens qui souhaitent une nouvelle perspective et concerne tous les responsables des partis politiques.

[Le texte ci-dessous est aussi repris dans le tract disponible au téléchargement sur cette page]
 

Appel du MRC pour la reconstruction de la gauche
et l’émergence d’une force politique nouvelle

 

"L’élection d’Emmanuel Macron a consacré la fusion des libéraux de gauche et de droite. Privé d’adversaire depuis la chute du bloc soviétique, l’imaginaire libéral a envahi les partis de gouvernements qui ont mené des alternances sans alternatives. Réduits à une opposition artificielle, les libéraux de chaque camp ont trouvé cette fois un débouché politique commun avec En Marche et la victoire de son leader au printemps.

 

Cette victoire cache pourtant une contradiction : l’élection du nouveau président de la République procède d’un désir réel de renouveau de la politique et en même temps il incarne le prolongement et l’approfondissement des solutions libérales essayées depuis 30 ans. Un tel malentendu originel ne peut que conduire à de grandes désillusions parce que les mêmes solutions produiront mécaniquement les mêmes résultats.
Pour l’heure, l’irruption de cette offre nouvelle est venue troubler le paysage traditionnel. Pour autant, le clivage gauche-droite ne s’évaporera pas. L’émergence d’un pôle libéral rassemblé et décomplexé offre à la gauche l’opportunité de se refonder, à condition toutefois qu’elle intègre la nécessité de redéfinir son contenu.


La fin du cycle d’Epinay nous met devant un défi majuscule : inventer une réponse politique à la hauteur face au modèle libéral qui conduit à l’atomisation des corps sociaux et à la dévitalisation des démocraties. A défaut, elle laissera le champ libre à une droite radicalisée autour des questions identitaires.

L'immense chantier de la reconstruction de la gauche sera assorti de deux impératifs : la stratégie de l'unité, qui s'inscrit dans une opposition déterminée au gouvernement d'Edouard Philippe, et la construction d'une doctrine de progrès social adaptée au XXIe siècle.


Le choix de l’unité est précisément rendu aujourd’hui possible par la réunification des libéraux qui débarrasse la gauche de ses faussaires. Mais celles et ceux qui privilégient la guerre de tranchées et le sectarisme condamnent la gauche à la marginalisation, donc l’impuissance. Notre tâche consiste à bâtir une majorité de transformation.


Pour y parvenir, l’invention d’un nouveau logiciel politique est décisive car la crise politique que nous traversons est d’abord une crise de la pensée politique. Les libéraux ont imposé une hégémonie intellectuelle, culturelle et morale qui soumet l’ensemble de nos vies à la loi du marché. Cette idéologie se déploie sans trouver face à elle de résistance organisée après les échecs successifs des projets communiste et social-démocrate. Un débat éclairé, sans tabou, doit être organisé pour bâtir une nouvelle compréhension du monde, une vision commune et un projet crédible. La crise du travail, la crise environnementale, la crise de la démocratie et la crise de la Nation imposent d’imaginer enfin une Europe au service des peuples qui la composent.


Le temps presse. Dans un premier temps, l’objectif de rassemblement des familles de la gauche républicaine doit être considéré comme prioritaire à partir de trois considérations : la souveraineté populaire comme source de la légitimité politique, la Nation citoyenne et laïque comme espace de la démocratie et l’internationalisme comme horizon. 


Au-delà, la gauche républicaine, sociale et souverainiste que nous incarnons est disponible pour contribuer à l’émergence d’une force politique nouvelle qui doit avoir pour ambition de rassembler toute la gauche. Nous appelons tous les citoyens révoltés par les injustices d’un monde conçu par et pour les puissants, les militants politiques fatigués par la sclérose des vieilles boutiques, les responsables et élus conscients de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui la gauche, à ouvrir enfin une ère nouvelle sans laquelle les citoyens resteraient privés de perspective pour longtemps."

 

Vous pouvez signer l'appel en cliquant ici

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