En ce jour, 21 janvier 1793 dix heures vingt-deux minutes du matin, la vengeresse du peuple, l’aimable guillotine, fît couler le sang du tyran. Plus de monarchie, plus de tyrannie, « à bas le veto, à bas le traître », s’étant exclamé le peuple des citoyens révoltés lors de la journée insurrectionnelle du 10 août 1792, quelques mois auparavant donc. La suspension du roi et la poursuite de tous les traîtres à la Nation sont la conclusion de cette journée libératrice.
« Le roi boit, la reine mange, le peuple crie ». C’est bien de cela qu’il est question lorsque, à la Convention, on s’est interrogé sur la culpabilité du roi et sur le châtiment à appliquer. A l’issue d’un procès s’étant déroulé du 10 décembre 1792 au 7 janvier suivant, devant la toute nouvelle Convention, Capet est déclaré, le 15, coupable par six cent quatre-vingt-onze voix sur sept cent quarante-neuf de plus de quarante chefs d’accusation. La sentence retenue le surlendemain est bien la mort, par trois cent quatre-vingt-sept voix.
La monarchie meurt officiellement le 21 septembre 1792, mais son symbole de trahison, de tyrannie, cette menace contre la sûreté générale de l'Etat, contre la Nation et le peuple des citoyens, sont supprimés par cet acte de liberté. Dans un silence froid et provocateur, Capet dans son cortège s'avance jusqu'à sa dernière tribune. Par cet acte, c'est la Nation toute entière qui exprime son voeu le plus cher, celui d'en finir enfin avec la tyrannie oppressante qui la domine depuis des siècles et des siècles. La Nation reprend ici en main son destin, ses affaires, son légitime pouvoir.
La guillotine, objet de terreur, mais aussi en ces années, objet de liberté, instrument nécessaire de la mise en place de la République, de la Démocratie, instrument nécessaire encore de la préservation de la Patrie. Cette guillotine qui a tant fait coulé de sang, devrait faire encore trembler les tyrans qui voudraient nous soumettre au nom de je ne sais quoi. La souveraineté populaire et nationale ne reculera devant rien et ne doit reculer devant personne.
Vive la République ! Vive la démocratie ! A bas les tyrans !
Liberté, Egalité, Fraternité ou la mort !
Thomas Pascual
« Le roi boit, la reine mange, le peuple crie ». C’est bien de cela qu’il est question lorsque, à la Convention, on s’est interrogé sur la culpabilité du roi et sur le châtiment à appliquer. A l’issue d’un procès s’étant déroulé du 10 décembre 1792 au 7 janvier suivant, devant la toute nouvelle Convention, Capet est déclaré, le 15, coupable par six cent quatre-vingt-onze voix sur sept cent quarante-neuf de plus de quarante chefs d’accusation. La sentence retenue le surlendemain est bien la mort, par trois cent quatre-vingt-sept voix.
La monarchie meurt officiellement le 21 septembre 1792, mais son symbole de trahison, de tyrannie, cette menace contre la sûreté générale de l'Etat, contre la Nation et le peuple des citoyens, sont supprimés par cet acte de liberté. Dans un silence froid et provocateur, Capet dans son cortège s'avance jusqu'à sa dernière tribune. Par cet acte, c'est la Nation toute entière qui exprime son voeu le plus cher, celui d'en finir enfin avec la tyrannie oppressante qui la domine depuis des siècles et des siècles. La Nation reprend ici en main son destin, ses affaires, son légitime pouvoir.
La guillotine, objet de terreur, mais aussi en ces années, objet de liberté, instrument nécessaire de la mise en place de la République, de la Démocratie, instrument nécessaire encore de la préservation de la Patrie. Cette guillotine qui a tant fait coulé de sang, devrait faire encore trembler les tyrans qui voudraient nous soumettre au nom de je ne sais quoi. La souveraineté populaire et nationale ne reculera devant rien et ne doit reculer devant personne.
Vive la République ! Vive la démocratie ! A bas les tyrans !
Liberté, Egalité, Fraternité ou la mort !
Thomas Pascual