A l’approche des élections municipales, dans les grandes agglomérations, le thème des places en crèche et plus généralement des politiques de la petite enfance est trop souvent perçu par les candidats comme un banal exercice où les mêmes engagements électoralistes et insuffisants sont répétés à chaque campagne. Il est pourtant absurde de négliger le rôle de ces politiques dans le développement de l’aire urbaine lyonnaise. Le comité du Rhône du Mouvement Républicain et Citoyen se déclare en faveur d’une politique volontariste et efficace en faveur de la petite enfance.
1-Bilan: à Lyon, au cœur du premier bassin d’emploi du Rhône, Gérard Collomb n’a tenu qu’à moitié ses maigres promesses. Or il faut aller beaucoup plus loin. Oui, le nombre de places de crèche a augmenté entre 2002 et 2014 (1). Mais derrière des chiffres apparemment positifs se cache le fait que le nombre de places augmente moins vite que les besoins de la population. La seule municipalité de Lyon compte au moins 23.000 enfants de moins de trois ans (2) pour 4.260 places en accueil collectif de type crèche (3), pouvant assurer la garde d’au maximum 13.000 enfants. Pour les 2/3 ans, il faut réaffirmer le rôle de l’école maternelle publique et gratuite qui doit avoir les moyens de rouvrir des classes de petite section dans de bonnes conditions d’accueil ; son rôle est reconnu par tous et favorise la socialisation des enfants de familles défavorisées.
Malgré cela le déficit de places d’accueil des moins de 3 ans est réel et ne peut être absorbé par les 1.840 assistantes maternelles de la ville, dont la capacité de garde est d’environ 7.100 enfants (4). Il y a donc beaucoup de laissés-pour-compte pour la seule ville de Lyon. Gérard Collomb envisageait de satisfaire 90% des demandes, tous modes de garde confondus, et cela par une augmentation franche du nombre de places en crèche. Promesse non-tenue, car Gérard Collomb ne s’est pas donné les moyens de sa politique. D’un côté, des gratte-ciel et un grand stade. De l’autre, des infrastructures d’accueil. Notre maire a fait un choix, nous n’aurions pas fait le même.
La priorité est une réévaluation des postes du budget municipal, pour augmenter l’effort d’investissement pour les modes de garde, sans augmenter les impôts (5). Lyon ne peut se satisfaire de politiques a minima. Une augmentation significative du nombre de places de crèche durant le prochain mandat est nécessaire.
2-Les lyonnais sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Il faut à Lyon des modes de gardes plus adaptés, plus flexibles, plus accessibles et plus équitables. Or ces modes de garde sont restés figés par rapport aux évolutions sociales.
A-En premier lieu, la précarité de l’emploi, les changements de situation professionnelle et la recomposition des familles rendent nécessaire la simplification des démarches d’emploi pour les assistantes maternelles, ainsi que la réactivité et la disponibilité des places de crèches (6).
Ainsi le regroupement des assistantes maternelles en Relais d’Assistantes Maternelles doit être accéléré pour faciliter les démarches administratives liées à l’emploi et encourager le recours à ce mode de garde en complément de l’accueil collectif. De plus, la construction de place en crèche d’entreprise (7), dans le cadre d’un partenariat public-privé, doit être soutenue afin de simplifier les démarches d’inscription et de rapprocher le lieu de garde du lieu de travail. Il n’y a toujours pas de crèche attachée au centre commercial de la Part Dieu où des centaines de jeunes professionnel-le-s viennent travailler chaque jour ! Certes, c’est une structure privée, mais la ville de Lyon a-t-elle impulsée une négociation en ce sens ? De même la création de crèches à proximité des établissements d’enseignement supérieur est un projet à étudier.
B-Deuxièmement, les salariés avec horaires décalés ou de travail de nuit au moins occasionnel, ou travaillant le dimanche, forment une part significative de la population active (8). Or la monoparentalité ou la pluri-activité des ménages où deux conjoints travaillent limitent le recours à des modes de garde à domicile. Les crèches, elles, offrent très peu de places de nuit. A Lyon, seules 74 places de nuit existent, dans le 3e, le 7e et le 8e arrondissement (9).
En conséquence, des places en crèche plus flexibles (10), adaptées aux horaires décalés, doivent être créées pour répondre aux attentes des familles. Ce qui suppose des choix budgétaires clairs et des créations de postes dans le service public de la petite enfance.
C-Troisièmement, l’équité dans l’attribution des places est encore à réaliser. Le recours à la recommandation, au ‘piston’ en mairie doit être proscrit. De même, l’attribution des places aux enfants de parents aux emplois les plus stables et les mieux payés, dans le but de rééquilibrer les comptes du budget des crèches, s’assimile à un traitement de faveur et à un privilège qui ne devrait pas entrer en ligne de compte (11). La ville de Lyon a mis en place un système de points sur critères sociaux pour rationaliser l’attribution des places. Malheureusement ce barème est mal connu et entretient un sentiment de méfiance vis-à-vis du système d’attribution (12).
La justice sociale doit mieux s’appliquer dans l’attribution des places en mode de garde collectif. A Lyon, le système de point sur critères sociaux doit être éclairci par un barème rendu public, en particulier sur le site internet de la mairie.
3-L’accueil qualitatif doit être promu dans les différents modes de garde. La crèche n’est pas qu’une garderie. L’éveil de l’enfant doit être intégré comme but pédagogique et éducatif au rythme de chaque enfant. L’éveil de l’enfant passe aussi par la socialisation. Elle se fait avec les autres enfants de son âge à travers la garde collective par les assistantes maternelles ou l’accueil collectif, mais aussi dans la relation avec le ou la professionnel-le de la petite enfance. Les programmes éducatifs ayant obtenu des résultats positifs et l’aval des professionnels de santé méritent d’être généralisés (13). De plus, une réelle politique de la petite enfance est impensable sans la prise en compte du handicap ou des enfants ayant des besoins spécifiques. La formation des professionnel-le-s à travers le CAP petite enfance doit aussi être faite en ce sens, et des places spécifiques garanties.
La crèche, enfin, prépare les enfants les plus âgés à l’école. En ce sens, les relations avec les écoles maternelles doivent être approfondies afin que des enfants intègrent l’école tout au long de l’année scolaire sans qu’il y ait un trop fort ‘appel d’air’ en septembre lors de la rentrée scolaire, un grand nombre de places en crèche étant disponibles du fait des départs en classe. La scolarisation des jeunes enfants doit être encouragée pour que ceux-ci puissent régulièrement quitter la crèche pour entrer à l’école. Ainsi, par la scolarisation au cours de l’année scolaire, les crèches offriront un nombre de place sensiblement égal d’un mois sur l’autre et les inégalités d’accès entre les enfants nés au printemps et ceux nés en automne seront comblées.
4-En finir avec le mythe de la délégation des services publics et de la libéralisation des modes de garde tel qu’il a été présenté par la plupart des candidats de droite à la mairie lors des dernières campagnes. Cette position se fonde sur deux arguments : d’abord, les économies budgétaires pouvant être réalisées sur les services publics, afin de faire baisser l’impôt. Ensuite, le libre choix du mode de garde par la famille.
Aucun de ces arguments n’est fondé. D’une part, une baisse de l’imposition des ménages ne résistera pas à la hausse du coût de la garde des enfants sur la fiche des dépenses du foyer dans un système libéralisé. De plus, il est peu probable que le consentement à l’impôt s’améliore si celui-ci délaisse sa vocation de financement des services publics pour soutenir, par exemple, des projets d’embellissement des avenues et des places. La mission des collectivités est le service public. Sur le thème du cadre de vie, ceux-ci doivent rester une priorité par rapport aux considérations sur le renouvellement du mobilier urbain. D’autre part, si actuellement le mode de garde paraît contraint pour beaucoup, c’est que les moyens donnés aux services publics ne sont pas suffisants, et parce que ceux-ci ne sont pas optimisés. Libéraliser les modes de garde reviendra à renforcer les inégalités d’accès en fonction des revenus et du lieu de résidence, et à terme augmentera les contraintes pesant sur les choix que peuvent faire les foyers avec enfants à charge.
Le rôle des micro-crèches privées est souvent évoqué pour déléguer le rôle des collectivités. Mais ce type de structure, très récent, et malgré le fait qu’il permet de pallier le manque d’équipements dans certains quartiers, reste complémentaire et ne saurait avoir la capacité des équipements publics. La ville de Lyon compte 27 micro-crèches pour 157 places (14), dont la création a elle-même été en partie subventionnée par le public (15). Les tarifs horaires sont libres et souvent plus élevés. Ainsi, si le rôle de la micro-crèche ne doit pas être négligé, le surestimer serait une erreur.
5-Mettre en œuvre une politique de la petite enfance, c’est construire une ville plus juste : la possibilité de faire garder son enfant facilite l’emploi, permet de s’insérer dans le dynamisme de l’aire urbaine, d’y contribuer et de profiter de ses avantages. Tout comme les modes de garde alternative ont été vecteurs d’émancipation des femmes et leur permettait d’accéder au travail salarié et pérenne, la facilitation de la garde des enfants est aujourd’hui inséparable de l’égalité entre hommes et femmes en milieu professionnel, du partage du travail domestique, du redressement productif et de la dynamique démographique du pays De même la facilitation de l’accès à l’emploi par une proposition de garde mieux adaptée géographiquement bénéficiera socialement aux familles les plus modestes. Les Relais d’Assistantes Maternelles ou les crèches parentales ou associatives s’inscrivent dans la construction de la ville solidaire.
Le Mouvement Républicain et Citoyen est porteur, pour les prochaines municipales, d’un projet de ville plus juste, plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Il considère en ce sens les politiques sociales de la petite enfance comme une exigence républicaine incontournable.
Paul Sylvestre
Militant - Membre des Jeunes du Mouvement Républicain et Citoyen
Malgré cela le déficit de places d’accueil des moins de 3 ans est réel et ne peut être absorbé par les 1.840 assistantes maternelles de la ville, dont la capacité de garde est d’environ 7.100 enfants (4). Il y a donc beaucoup de laissés-pour-compte pour la seule ville de Lyon. Gérard Collomb envisageait de satisfaire 90% des demandes, tous modes de garde confondus, et cela par une augmentation franche du nombre de places en crèche. Promesse non-tenue, car Gérard Collomb ne s’est pas donné les moyens de sa politique. D’un côté, des gratte-ciel et un grand stade. De l’autre, des infrastructures d’accueil. Notre maire a fait un choix, nous n’aurions pas fait le même.
La priorité est une réévaluation des postes du budget municipal, pour augmenter l’effort d’investissement pour les modes de garde, sans augmenter les impôts (5). Lyon ne peut se satisfaire de politiques a minima. Une augmentation significative du nombre de places de crèche durant le prochain mandat est nécessaire.
2-Les lyonnais sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Il faut à Lyon des modes de gardes plus adaptés, plus flexibles, plus accessibles et plus équitables. Or ces modes de garde sont restés figés par rapport aux évolutions sociales.
A-En premier lieu, la précarité de l’emploi, les changements de situation professionnelle et la recomposition des familles rendent nécessaire la simplification des démarches d’emploi pour les assistantes maternelles, ainsi que la réactivité et la disponibilité des places de crèches (6).
Ainsi le regroupement des assistantes maternelles en Relais d’Assistantes Maternelles doit être accéléré pour faciliter les démarches administratives liées à l’emploi et encourager le recours à ce mode de garde en complément de l’accueil collectif. De plus, la construction de place en crèche d’entreprise (7), dans le cadre d’un partenariat public-privé, doit être soutenue afin de simplifier les démarches d’inscription et de rapprocher le lieu de garde du lieu de travail. Il n’y a toujours pas de crèche attachée au centre commercial de la Part Dieu où des centaines de jeunes professionnel-le-s viennent travailler chaque jour ! Certes, c’est une structure privée, mais la ville de Lyon a-t-elle impulsée une négociation en ce sens ? De même la création de crèches à proximité des établissements d’enseignement supérieur est un projet à étudier.
B-Deuxièmement, les salariés avec horaires décalés ou de travail de nuit au moins occasionnel, ou travaillant le dimanche, forment une part significative de la population active (8). Or la monoparentalité ou la pluri-activité des ménages où deux conjoints travaillent limitent le recours à des modes de garde à domicile. Les crèches, elles, offrent très peu de places de nuit. A Lyon, seules 74 places de nuit existent, dans le 3e, le 7e et le 8e arrondissement (9).
En conséquence, des places en crèche plus flexibles (10), adaptées aux horaires décalés, doivent être créées pour répondre aux attentes des familles. Ce qui suppose des choix budgétaires clairs et des créations de postes dans le service public de la petite enfance.
C-Troisièmement, l’équité dans l’attribution des places est encore à réaliser. Le recours à la recommandation, au ‘piston’ en mairie doit être proscrit. De même, l’attribution des places aux enfants de parents aux emplois les plus stables et les mieux payés, dans le but de rééquilibrer les comptes du budget des crèches, s’assimile à un traitement de faveur et à un privilège qui ne devrait pas entrer en ligne de compte (11). La ville de Lyon a mis en place un système de points sur critères sociaux pour rationaliser l’attribution des places. Malheureusement ce barème est mal connu et entretient un sentiment de méfiance vis-à-vis du système d’attribution (12).
La justice sociale doit mieux s’appliquer dans l’attribution des places en mode de garde collectif. A Lyon, le système de point sur critères sociaux doit être éclairci par un barème rendu public, en particulier sur le site internet de la mairie.
3-L’accueil qualitatif doit être promu dans les différents modes de garde. La crèche n’est pas qu’une garderie. L’éveil de l’enfant doit être intégré comme but pédagogique et éducatif au rythme de chaque enfant. L’éveil de l’enfant passe aussi par la socialisation. Elle se fait avec les autres enfants de son âge à travers la garde collective par les assistantes maternelles ou l’accueil collectif, mais aussi dans la relation avec le ou la professionnel-le de la petite enfance. Les programmes éducatifs ayant obtenu des résultats positifs et l’aval des professionnels de santé méritent d’être généralisés (13). De plus, une réelle politique de la petite enfance est impensable sans la prise en compte du handicap ou des enfants ayant des besoins spécifiques. La formation des professionnel-le-s à travers le CAP petite enfance doit aussi être faite en ce sens, et des places spécifiques garanties.
La crèche, enfin, prépare les enfants les plus âgés à l’école. En ce sens, les relations avec les écoles maternelles doivent être approfondies afin que des enfants intègrent l’école tout au long de l’année scolaire sans qu’il y ait un trop fort ‘appel d’air’ en septembre lors de la rentrée scolaire, un grand nombre de places en crèche étant disponibles du fait des départs en classe. La scolarisation des jeunes enfants doit être encouragée pour que ceux-ci puissent régulièrement quitter la crèche pour entrer à l’école. Ainsi, par la scolarisation au cours de l’année scolaire, les crèches offriront un nombre de place sensiblement égal d’un mois sur l’autre et les inégalités d’accès entre les enfants nés au printemps et ceux nés en automne seront comblées.
4-En finir avec le mythe de la délégation des services publics et de la libéralisation des modes de garde tel qu’il a été présenté par la plupart des candidats de droite à la mairie lors des dernières campagnes. Cette position se fonde sur deux arguments : d’abord, les économies budgétaires pouvant être réalisées sur les services publics, afin de faire baisser l’impôt. Ensuite, le libre choix du mode de garde par la famille.
Aucun de ces arguments n’est fondé. D’une part, une baisse de l’imposition des ménages ne résistera pas à la hausse du coût de la garde des enfants sur la fiche des dépenses du foyer dans un système libéralisé. De plus, il est peu probable que le consentement à l’impôt s’améliore si celui-ci délaisse sa vocation de financement des services publics pour soutenir, par exemple, des projets d’embellissement des avenues et des places. La mission des collectivités est le service public. Sur le thème du cadre de vie, ceux-ci doivent rester une priorité par rapport aux considérations sur le renouvellement du mobilier urbain. D’autre part, si actuellement le mode de garde paraît contraint pour beaucoup, c’est que les moyens donnés aux services publics ne sont pas suffisants, et parce que ceux-ci ne sont pas optimisés. Libéraliser les modes de garde reviendra à renforcer les inégalités d’accès en fonction des revenus et du lieu de résidence, et à terme augmentera les contraintes pesant sur les choix que peuvent faire les foyers avec enfants à charge.
Le rôle des micro-crèches privées est souvent évoqué pour déléguer le rôle des collectivités. Mais ce type de structure, très récent, et malgré le fait qu’il permet de pallier le manque d’équipements dans certains quartiers, reste complémentaire et ne saurait avoir la capacité des équipements publics. La ville de Lyon compte 27 micro-crèches pour 157 places (14), dont la création a elle-même été en partie subventionnée par le public (15). Les tarifs horaires sont libres et souvent plus élevés. Ainsi, si le rôle de la micro-crèche ne doit pas être négligé, le surestimer serait une erreur.
5-Mettre en œuvre une politique de la petite enfance, c’est construire une ville plus juste : la possibilité de faire garder son enfant facilite l’emploi, permet de s’insérer dans le dynamisme de l’aire urbaine, d’y contribuer et de profiter de ses avantages. Tout comme les modes de garde alternative ont été vecteurs d’émancipation des femmes et leur permettait d’accéder au travail salarié et pérenne, la facilitation de la garde des enfants est aujourd’hui inséparable de l’égalité entre hommes et femmes en milieu professionnel, du partage du travail domestique, du redressement productif et de la dynamique démographique du pays De même la facilitation de l’accès à l’emploi par une proposition de garde mieux adaptée géographiquement bénéficiera socialement aux familles les plus modestes. Les Relais d’Assistantes Maternelles ou les crèches parentales ou associatives s’inscrivent dans la construction de la ville solidaire.
Le Mouvement Républicain et Citoyen est porteur, pour les prochaines municipales, d’un projet de ville plus juste, plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Il considère en ce sens les politiques sociales de la petite enfance comme une exigence républicaine incontournable.
Paul Sylvestre
Militant - Membre des Jeunes du Mouvement Républicain et Citoyen
- Dans le cadre du Projet Social et Educatif pour l’accueil du jeune enfant, lancé par la municipalité de Lyon en 2002, 714 places de crèche ont été crées durant le premier mandat de G.Collomb, et 700 durant son second mandat.
- En 2010, Lyon comptait 23.000 enfants de moins de trois ans.
- 4255 places en accueil collectif municipal ou associatif en 2011 d’après le guide ‘Où faire garder mon petit gone’ disponible sur le site officiel de la ville, 4307 places d’après la liste des crèches sur le site officiel de la ville le 19/02/2014, mais 5985 places en crèche d’après le bilan dressé par Gérard Collomb sur son site de campagne.
- Les 7.780 assistantes maternelles du Rhône forment une capacité de garde de 30.000 enfants.
- La petite enfance représente à Lyon environ 5% du budget de la commune. En 2011, la petite enfance représentait 41,2 millions d’euros en investissement et 7,5 millions d’euros en fonctionnement.
- Une place d’urgence peut en théorie être obtenue pour une durée de deux mois, mais toute demande de place doit être faite au minimum quatre moins avant admission pour les crèches publiques. Pour l’enfant admis en urgence pendant deux mois en crèche, il faudra trouver un autre mode de garde pour les deux mois suivants au moins. La conciliation entre mode de garde et travail est rendue difficile par ce système d’urgence.
- Le centre Léon Bérard dispose par exemple d’une crèche d’entreprise.
- Les horaires décalés et le travail du dimanche concernent chacun 15% de la population active. INSEE, 2010
- 12 places à la Part-Dieu (3e), 12 places à Grange Blanche (8e) et 48 places au pôle petite enfance Simone de Beauvoir (7e).
- Flexibilité des services publics devant répondre à la ‘flexibilité’ libérale si souvent exigée des employés à temps partiel ou à horaires variables comme s’il s’agissait d’une compétence, mais qui, plus subie que choisie, n’est pour eux qu’un froid synonyme de la précarité ou de l’incertitude professionnelle (Guy Standing, ‘The Precariat’, 2011).
- En crèche, le tarif horaire par les parents varie en fonction du revenu.
- Sur 13 points, il prend en compte par exemple la monoparentalité, le handicap, le lieu de travail, la composition de la famille, la situation professionnelle.
- Par exemple le programme Parler Bambin, expérimenté à Grenoble, vise à favoriser l’acquisition du langage et l’enrichissement du vocabulaire par le jeune enfant. Il définit de bons objectifs et voit plus loin que la prime socialisation en s’attaquant, à la racine des inégalités, à l’échec scolaire.
- Le nombre de places par micro-crèche est limité à 10.
- Entre 2008 et 2010, la ville a subventionné la création de 28 berceaux en micro-crèche.