Trois faits, en apparence éloignés les uns des autres, ou pour le moins un des deux autres, apparemment anodins, viennent contribuer à une longue réflexion qui interpelle les républicains depuis des décennies.
Le premier concerne l’attentat de Boston. Samedi 21 avril, nos télévisions, toutes mobilisées, retransmettaient en direct des reportages de la rue, où l’on voyait des bostoniens, drapeaux en tête, chanter et scander« USA ! USA ! » dans une communauté de destin de citoyens fiers de leur pays.
En France, nos élites ont longtemps appris qu’il valait mieux scander « USA ! USA ! » voire « Europa ! Europe ! », quand bien même cette coquecigrue n’existe pas, que « France ! France ! ». De fait, les Américains sont fiers de leur pays, comme le sont les Russes, les Chinois bref tous les pays sauf les Français sous peine de passer pour d’infâme populistes fascisants.
Deuxième fait d’importance : madame Fioraso, obscure ministre des Universités, annonce orbi et orbi, pardon, to the world, qu’il faut accélérer l’anglicisation des cours dans nos Universités, si l’on veut toujours tenir le choc de la mondialisation et, horresco referens, si l’on veut développer la francophonie. Sic ! Samedi 21 avril toujours, Vincent Peillon qui pourtant semblait avoir été épargné par le cyclone qui ravage le gouvernement en ce moment, nous annonce la suppression du CAPES de lettres classiques. Nicolas Sarkozy détestait la Princesse de Clèves, Peillon n’épousera pas Calpurnia Pisonis.
Il est vrai que notre pays à toujours connu le parti de l’étranger depuis que la France est France. L’européisation libérale en accélère le processus à une vitesse inquiétante. S’il en est qui pense faire bouger les lignes, boussole et aiguillon en mains, il est plus que temps de réagir.
Simon ARCHIPENKO
Le premier concerne l’attentat de Boston. Samedi 21 avril, nos télévisions, toutes mobilisées, retransmettaient en direct des reportages de la rue, où l’on voyait des bostoniens, drapeaux en tête, chanter et scander« USA ! USA ! » dans une communauté de destin de citoyens fiers de leur pays.
En France, nos élites ont longtemps appris qu’il valait mieux scander « USA ! USA ! » voire « Europa ! Europe ! », quand bien même cette coquecigrue n’existe pas, que « France ! France ! ». De fait, les Américains sont fiers de leur pays, comme le sont les Russes, les Chinois bref tous les pays sauf les Français sous peine de passer pour d’infâme populistes fascisants.
Deuxième fait d’importance : madame Fioraso, obscure ministre des Universités, annonce orbi et orbi, pardon, to the world, qu’il faut accélérer l’anglicisation des cours dans nos Universités, si l’on veut toujours tenir le choc de la mondialisation et, horresco referens, si l’on veut développer la francophonie. Sic ! Samedi 21 avril toujours, Vincent Peillon qui pourtant semblait avoir été épargné par le cyclone qui ravage le gouvernement en ce moment, nous annonce la suppression du CAPES de lettres classiques. Nicolas Sarkozy détestait la Princesse de Clèves, Peillon n’épousera pas Calpurnia Pisonis.
Il est vrai que notre pays à toujours connu le parti de l’étranger depuis que la France est France. L’européisation libérale en accélère le processus à une vitesse inquiétante. S’il en est qui pense faire bouger les lignes, boussole et aiguillon en mains, il est plus que temps de réagir.
Simon ARCHIPENKO