La Fédération
par MRC NORD le Mercredi 3 Janvier 2018 à 01:12Communiqué de presse de la Fédération du Nord du MRC
Trois policiers en deux jours viennent de mettre fin à leurs jours. Trois "déjà" pour 2018. Certes, l'interprétation quant aux motivations de tels actes doit toujours faire l'objet de beaucoup de prudence.
Mais hélas, le commissariat de Dunkerque avait déjà été éprouvé l'année passée, il y a à peine quelques mois. Je pense d'abord aux familles et aux proches, frappés par la tragédie. Je pense aux collègues de ces fonctionnaires de police, toujours profondément affectés par de telles épreuves. Je pense également à la difficulté de leur métier.
Chargés de nous protéger ainsi que la République et nos institutions, ils sont chaque jours davantage exposés aux multiples risques d'une société où la violence grandit proportionnellement à la baisse du prestige de l'Etat et de ses représentants.
Nous ne devons pas mégoter notre soutien aux forces de l'ordre. Elles sont sur la ligne de front en permanence. Ils faut également cesser toute complaisance avec les forces politiques et les organisations diverses et variées qui prônent la haine de l'Etat et de ceux chargés de le défendre pour mieux mettre à bas l'idéal républicain et faire la promotion du différentialisme, et des communautarismes aux synthèses monstrueuses. C'est un combat pour l'idée qu'on se fait de la République et de la France. Ces suicides par dizaines chaque année, ne peuvent être considérés comme une simple addition terrifiante de drames individuels. Une telle ampleur a nécessairement également une signification politique dont il faut mesurer la profondeur. Celle du "malheur français." L'effort de redressement, indispensable, sera gigantesque il ne faut se faire aucune illusion, et de longue durée.
Claude Nicolet
Premier secrétaire du MRC Nord
ERRATUM: Il s'agissait de Lambersart, et non Escaudain.
La Fédération
par MRC NORD le Dimanche 31 Décembre 2017 à 17:25
La fédération du Nord du MRC vous souhaite, ainsi qu'à vos proches, joie, santé, bonheur et prospérité pour l'année 2018. Nous avons une pensée particulière pour celles et ceux qui furent ou qui sont encore frappés par les difficultés, toujours trop nombreuses. Si 2017 fut une année de profonds bouleversements dans la vie politique française, la fédération du Nord du MRC continue ses combats pour que la promesse républicaine de liberté, d'égalité et de fraternité, ne soit pas un vain mot.
Nous formulons des voeux pour que vous puissiez réaliser vos souhaits les plus chers. Ces voeux nous les formulons également pour notre département, le Nord, auquel nous sommes très attachés, mais également pour la France et la République.
Claude Nicolet
Premier secrétaire du MRC Nord
La Fédération
par MRC NORD le Mercredi 20 Décembre 2017 à 11:33Cahier d'acteur MRC Dunkerque-Littoral CAP 2020
Fidèle à notre histoire, un projet stratégique pour l’avenir.
Le MRC Dunkerque-Littoral est très attaché au développement industriel et portuaire du dunkerquois. Nous ne perdons pas de vue que la question industrielle reste centrale dans notre capacité à produire de la richesse et donc de financer un système social performant. Nous sommes également convaincus que la question industrielle est au cœur de la définition de la « nouvelle économie » et de la possibilité de créer et de développer de nouveaux outils au service de la société. C’est à partir de l’industrie que la recherche est possible et que la diversification économique peut s’opérer. Pas de services, pas de tertiaire sans une base industrielle puissante.
Dunkerque reste l’une des grandes plateformes industrielles françaises. Nous possédons ici des installations les plus performantes et puissantes d’Europe. Qu’il s’agisse de la sidérurgie, de la métallurgie, de l’énergie, de la chimie, du pharmaceutique mais aussi de l’agro-alimentaire, Dunkerque joue dans la cour des grands voire des très grands. Les enjeux dépassent de loin les seuls intérêts du littoral dunkerquois. Ils sont ceux en partie qui concernent l’avenir de l’industrie française et de l’industrie en France.
Ce n’est pas une nouveauté, voilà des siècles que Dunkerque est à l’avant-garde des intérêts français.
Crée par le roi Louis XIV en 1700, la chambre de commerce de Dunkerque est la plus ancienne de France après Marseille. Engagée par son illustre fondateur à « faire fleurir le commerce », elle s'active tout au long du XVIIIe siècle pour redresser le port, plusieurs fois victime des guerres européennes ou pour défendre la franchise commerciale, privilège vital pour Dunkerque
Un projet structurant
La question portuaire est donc pour nous d’une importance vitale est nous n’avons eu de cesse d’accompagner, souvent au prix de durs combats, les transformations de l’économie internationale.
Les crises n’ont pas manqué de frapper, notamment celle de 2007 qui a vu une réorganisation industrielle profonde du territoire se mettre en place, notamment en ce qui concerne les hydrocarbures.
L’annonce aujourd’hui d’un investissement de première importance concernant le conteneur par la création de nouvelles darses, représente un enjeu historique et stratégique qui déterminera l’avenir du littoral pour les décennies à venir. C’est un projet structurant dont il faut s’emparer résolument. CAP 2020 n’est pas « un projet parmi d’autres… » Il incarne ce qui a fondé le destin de ce territoire dans cet accord entre l’Etat, le pouvoir politique local et les forces vives (économiques et sociales) du territoire. Ce compromis historique a forgé la prospérité du littoral dunkerquois et une large partie de son identité. Ce compromis a été mis à mal ces dernières années (la disparition de la CCI de Dunkerque de plein exercice en est un exemple) entrainant doutes et interrogations sur notre avenir. Le projet CAP 2020, peut nous permettre, de manière différente, de renouer avec notre histoire afin de bâtir notre avenir de manière volontariste.
Nos atouts sont réels. Ils sont géographiques, physiques et humains.
Géographique, Dunkerque est sur le rail de la Manche-Mer du Nord, l’un des plus fréquentés au monde et il nous faut aujourd’hui les infrastructures nécessaires afin de pouvoir jouer à égalité avec nos concurrents directs. Nous sommes idéalement placés, au cœur d’un environnement ou se situe une concentration de population, d’infrastructures et de richesse parmi les plus importantes du monde. Avec Boulogne-sur-Mer, Calais mais aussi Lille, nous sommes la plus importante plateforme portuaire de France avec plus de 110 millions de tonnes de trafic. Il nous faut penser de manière globale, voir loin et haut.
Physiques. Le port de Dunkerque possède des qualités unanimement reconnues.
Un très fort tirant d’eau qui peut aller jusqu’à 22 mètres, une facilité d’accès aux navires du plus fort tonnage au monde.
Des réserves foncières importantes (plus de 3500 hectares de terrains disponibles) ce qui est un atout précieux dans cette partie de l’Europe.
Humaines. Chacun sait que nous avons une main d’œuvre qualifiée dans le domaine industriel et portuaire. Le Port de Dunkerque a été le premier à mettre en application la loi de 1993. Depuis cette date, Dunkerque a été à l’avant-garde des innovations dans le cadre du dialogue social. Plus de 25 ans de paix sociale sur la base d’un dialogue constant entre les dockers, les donneurs d’ordre et la direction du Port. Cette « culture de l’échange » contribue à la fiabilité du Port de Dunkerque et à sa compétitivité.
Ces efforts doivent aujourd’hui trouver un aboutissement.
Le projet CAP 2020 doit légitimement et logiquement être l’aboutissement de l’ensemble de ces facteurs. Les grands ports français se sont à juste titre dotés de grands plans d’investissements afin d’affronter l’avenir, que ce soit Marseille ou le Havre. Il est aujourd’hui indispensable que Dunkerque se dote des outils qui le feront entrer de plain-pied dans le XXIème siècle.
Les hommes et les femmes de ce territoire le méritent.
Les territoires industriels ont particulièrement soufferts depuis trop longtemps. On connait les ravages de la désindustrialisation. Mais les évolutions sont constantes. Aujourd’hui la massification des marchandises se vérifie chaque jours et nous savons également que l’économie du conteneur est à forte valeur ajoutée et créatrice d’emplois de qualité nécessitant l’utilisation des nouvelles technologies au sein d’un territoire qui doit devenir le cœur d’un espace intégré. Logistique, report multimodal, transport (route, voies ferrées, fluviale), le nouveau port de Dunkerque doit devenir cet espace interconnecté et maitrisant l’ensemble des compétences nécessaires pour être cet opérateur global de dimension mondiale. L’arrivée du canal Seine-Nord s’inscrit dans cette vision avec une profondeur stratégique et un hinterland sur lequel l’espace industriel et portuaire doit pouvoir s’appuyer et vice versa dans une logique d’irrigation commune. Nous le savons, la rupture de charge est le pire adversaire des transporteurs (quels qu’ils soient), nous devons donc nous doter de cet équipement résolument moderne.
Avec le deuxième espace maritime mondial, la France peut et doit miser, comme l’a indiqué le Premier ministre, sur l’économie bleue. Dunkerque doit dans ce cadre, devenir un élément essentiel et déterminant pour le pays dans la mise en œuvre de cette stratégie.
Le nombre d’emplois créés doit également nous inciter à penser ce projet dans les meilleures conditions. Les polémiques liées au travail détaché à propos du terminal méthanier nous ont fait un tort considérable. « Non seulement nous avons les nuisances mais en plus nous n’avons pas le travail ! » Cette perception a fait des ravages. Il faut donc tout mettre en œuvre en amont du projet pour anticiper les formations nécessaires afin que les hommes et les femmes de la région (notamment les jeunes), puissent –à compétences égales- travailler ici dans des emplois non délocalisables. De même avec les entreprises pour la réponse aux appels d’offres. Cette question sociale est, pour le MRC, essentielle.
De la même façon, le dialogue avec les collectivités locales et les établissements publics (la CUD au premier chef) doit pouvoir se faire dans le respect de chacun. En effet, un projet d’une telle dimension signe le retour au premier de l’Etat (via le Port) comme aménageur du territoire. L’impact sera important. Les darses, Atlantique et Baltique, modifieront profondément notre paysage et les capacités d’aménagement en seront transformées.
Ce coût doit être compensé pour le confort des habitants. Comme cela fut le cas par le passé, en aménagement de zones vertes, boisées avec la prise en compte des intérêts de la faune et de la flore.
La Baltique doit suivre.
Nous ne sommes pas dans l’état d’esprit « de l’un ou l’autre ». Atlantique ou Baltique. Si nous comprenons la nécessité d’un phasage des travaux et si nous sommes favorables au démarrage par « Atlantique », il ne s’agit pas pour nous d’abandonner le projet « Baltique ». La dimension multi-activités de cette dernière est intéressante et propose une diversité d’activité (notamment le vrac) qui présente beaucoup d’intérêt pour une activité diverse tel que l’exige un port comme Dunkerque avec un tissu industriel très varié.
Les investissements sont envisagés jusqu’en 2030, voire 2035. Cette perspective à long terme ne doit être actée.
Conclusion
C’est résolument que le MRC Dunkerque-Littoral soutient ce projet. IL est déterminant pour notre avenir mais aussi pour le pays. Les enjeux économiques, industriels, portuaires qui existent à Dunkerque, ont toujours dépassé le territoire dunkerquois. Porte ouverte sur le monde, Dunkerque est en prise directe avec la mondialisation, nous y sommes directement confrontés, il faut donc élever notre analyse au niveau des grands enjeux qui sont ceux du pays mais en demandant le juste retour pour le territoire et les habitants qui doivent être pleinement associés.
Dunkerque peut à nouveau être ce « fer de lance » à l’articulation de l’industrie, des services, de la logistique, du commerce et des nouvelles technologies qui forgent le monde de demain.
Le comité MRC Dunkerque-Littoral
La Fédération
par MRC NORD le Vendredi 8 Décembre 2017 à 14:01Communiqué du comité du MRC Littoral Dunkerquois
Voilà maintenant trois mois que le MRC Dunkerque-Littoral s'est engagé dans une vaste série de rencontre avec l'ensemble des forces vives de notre territoire. Cette volonté que nous revendiquons est le résultat de l'analyse que nous avons faite au lendemain des élections législatives que le tandem MRC, Christian Hutin et David Bailleul a brillamment remporté. Mais nous savons que ce score est l'aboutissement d'un large rassemblement au second tour de cette élection.
Nous avons pris la décision de regarder la réalité en face en cessant de nous contenter d'appeler "au rassemblement républicain" au fameux "barrage", sans en tirer les conséquences à nos yeux indispensables. Comprendre doit aller avec "agir".
Nous pensons qu'il faut s'interroger et en parler plutôt que d'attendre stérilement la prochaine élection, en reproduisant les mêmes postures qui désespèrent les citoyens qui se détournent sans cessent plus nombreux des urnes. Nous avons démontrer notre capacité à battre l'extrême droite. Mais nous ne pouvons en rester là. Nous avons une responsabilité particulière, il convenait de nous adresser à toutes celles et ceux qui nous avez soutenu au second tour des législatives.
Le MRC Dunkerque-Littoral s'est donc mis en conformité avec cette analyse et nous avons mis en oeuvre ces rencontres. Pas simplement avec les partis politiques, c'est largement insuffisant, mais aussi avec les organisations syndicales et professionnelles.
A ce jour, nous avons rencontré et débattu avec le PCF, le PS, le PRG, l'UDE, le MODEM, l'UDI et Les Républicains. Mais aussi avec la CGT, la CFDT, FO, la CFE/CGC, la CFTC sans oubler le MEDEF, l'UMIH, La CCI Côte d'Opale, le GEIQ (groupement d'employeurs industriels) Industrie-Métallurgie Nord Pas-de-Calais.
Des contacts informels existent également avec d'autres organisations (politiques, syndicales et professionnelles) et seront formalisés dans les jours qui viennent. Le premier constat que nous pouvons en tirer, c'est tout d'abord le besoin impérieux de chacune et de chacun de dialoguer, d'échanger, de débattre de façon collective et organiser. Lors de chaque rencontre, nous n'avons rien cacher et chacun a pu s'exprimer librement et sincèrement.
Nous avons décidé d'abandonner tout esprit partisan voire sectaire, ce qui aurait été contraire à l'idée même de la démarche que nous avions engagé. Du PCF aux Républicains, de la CGT au MEDEF, de l'industrie hôtelière à la sidérurgie en passant par la CCI, ces rencontres sont passionnantes et traduisent une fortes volonté de mettre en dynamique et au service notre territoire.
Elle incarne également la volonté d'échanger, même si nous savons que nous avons des différences et parfois même des oppositions. Mais chacun jusqu'à présent nous à fait part de son désir de débattre. Certes, il y a parfois des interrogations, des questionnements mais malgré tout un intérêt, parfois très prononcé pour ce chemin que nous prenons collectivement. Il n'est pas question de dire où il nous emmènera, il faut d'abord construire, éventuellement ensemble, un cadre de réflexion, de débats et de dialogue républicain, respectueux des uns et des autres, illustrant cette nécessité d'échanger entre-nous et de tracer de nouvelles perspectives collectives.
Nous voulons également indiquer, que nous avons la capacité de mettre en œuvre de nouvelles pratiques politiques, de nouveaux types d'organisations collectives, de nouvelles approches démocratiques.
Il peut sembler incompréhensible, voire choquant de vouloir dialoguer avec des forces auxquelles nous sommes jusqu'à présent (dans le jeu traditionnel) opposés. Ces oppositions n'ont pas forcément disparues, mais le MRC Dunkerque-Littoral souhaite prendre toutes ses responsabilités et prendre à bras le corps ce grand enjeu, indispensable ici comme ailleurs, de compréhension des phénomènes politiques, économiques, sociaux et culturels auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés et qui font notre réalité.
Pour ces raisons, nous nous sommes adressés et nous continuerons de le faire à l'ensemble des forces vives du littoral. Que ce soient des partis politiques, des syndicats ou des organisations professionnelles.
Claude Nicolet
Premier secrétaire du MRC Nord
Secrétaire du comité MRC Littoral Dunkerquois
La Fédération
par MRC NORD le Vendredi 8 Septembre 2017 à 13:34Communiqué de Christian Hutin, député du Nord, le 08 septembre 2017
Je ne peux accepter que l'on fasse porter la responsabilité du chômage, non seulement sur le code du travail mais en fait sur les salariés eux-mêmes.
Les annonces faites par le Premier ministre du contenu des ordonnances visant à réformer notre code du Travail vont profondément déstabiliser la nature des relations sociales dans notre pays. Je tiens tout d'abord à m'insurger contre le fait qu'elles furent en premier lieu, présentées au vice-chancelier et ministre des Affaire étrangères d'Allemagne, monsieur Sigmar Gabriel au conseil des Ministres, avant même que les organisations syndicales et donc l'ensemble des Français puissent en avoir connaissance. Nous savons également que dans ces ordonnances, de nombreuses recommandations de la commission européenne ont été reprises quasiment mot pour mot dans les textes présentés. Le Président de la République à beau jeu de dénoncer la trahison de "l'esprit européen" par les pays de l'Est au sujet du travail détaché ( à juste titre), quand "en même temps" il applique avec zèle les orientations bruxelloises qui organise le démantèlement de notre contrat social. Il faudra sortir de ces contradictions qui ne peuvent qu'aboutir à de fortes déconvenues.
Je m'étais opposé à la loi El Khomri, je me suis opposé à la possibilité donnée au Gouvernement de réformer par ordonnances, je m'oppose aujourd'hui à cette atteinte grave et à ce recul de la situation des salariés de ce pays. Je suis très inquiet sur l'idée de fusion des instances représentatives, sur la mise en place de référendum dans les entreprises, les planchers et plafonds pour les indemnités devant les Prud'hommes ne seront pas compensées par les 25% d'augmentations des montants versés. Je suis scandalisé par l'exonération qui sera faite aux grands groupes de pouvoir licencier encore plus facilement même en cas de profits sur l'ensemble de leurs activités. Le rapport de force en faveur de l'entreprise est désormais une évidence et porte un coup à l'idée même de démocratie et de dialogue social. C'est une erreur politique, économique, sociale et stratégique évidente. C'est un recul sur 150 ans de conquêtes sociales.
Ce n'est pas le code du travail qui fait ou défait les emplois, c'est le carnet de commande et la bonne santé économique du pays. Je ne peux accepter que l'on fasse porter la responsabilité du chômage, non seulement sur le code du travail mais en fait sur les salariés eux-mêmes. Les causes du chômage de masse sont bien plus profondes. Il faut interroger l'euro et sont fonctionnement qui favorise la rente plutôt que l'investissement, qui contribue à creuser irrémédiablement notre déficit commercial. Il faut interroger l'organisation fiscale, budgétaire et fiancière de l'Union européenne qui favorise et met en place de profondes divergences au sein même de l'Europe et fait reposer sur le monde du travail et sur les salariés les efforts de compétitivité par le phénomène bien connu des économistes de déflation compétitive. Il faut interroger ce qui se passe au niveau international avec la poursuite de la guerre des monnaies et un dollar dont Donald Trump organise très discrètement la dévaluation (que nous ne pouvons plus effectuer monnaie unique oblige). C'est donc encore et toujours par la baisse sur les salaires qu'on cherche à faire baisser les coûts. Politique à courte vue.
Ce n'est pas en ce soumettant aux conditions de Bruxelles et de Berlin que la France retrouvera les moyens de sortir du piège dans lequel le chômage de masse l'a plongé depuis maintenant plus de trente ans.
MRC - Fédération du Nord
5 rue de Bourgogne, 59140 Dunkerque
Email : mrc.nord@gmail.com
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