MRC Aire Urbaine (BMH)

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Mercredi 18 Octobre 2017 à 20:00


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le mardi 17 octobre


Insécurité : les chiffres fantaisistes du maire de Belfort

Damien Meslot communique souvent et beaucoup. Quitte à s’arranger avec la réalité.

Ainsi, sur l’insécurité, il affirme qu’elle a baissé dans l’agglomération entre 2013 et 2016. Pourtant si l’on prend les statistiques officielles publiées chaque année par la préfecture, on ne voit pas comment le maire de Belfort peut parvenir à une telle conclusion : la délinquance globale en zone police (pôle urbain) a augmenté de +0,18% en 2013, de +4,46% en 2014, baissé de -7,8 % en 2015 et augmenté de +7% en 2016. Au total, cela fait bien une augmentation de +3,2 % de la délinquance générale constatée par les services de police depuis 4 ans.

Sur ce même sujet de l’insécurité à Belfort, lors du dernier conseil municipal, M. Meslot m’avait fait cet aveu : « les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut ». Il faut dire qu’il est expert en la matière. Pour preuve, il ne recule devant rien allant jusqu’à défier les lois mathématiques en vantant une baisse de - 108% des feux de poubelles et même de - 300% des vols avec armes !

Une baisse de 100% est toujours égale à 0. On voit mal comment les feux de poubelles et vols avec armes pourraient être inférieurs à 0, sauf à faire preuve d’une débordante imagination.
M. Meslot peut bien tricher avec les chiffres si ça lui chante, mais qu’il le fasse au moins de manière crédible s’il ne veut pas que ça se voit.

Bastien FAUDOT
Conseiller municipal et départemental de Belfort (MRC)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le jeudi 7 octobre


Promenade de la Savoureuse : les inquiétudes légitimes des commerçants.

Lors de la présentation du projet en Conseil municipal, nous nous sommes opposés au projet de promenade dans le lit la Savoureuse : inutilité du point de vue de l’attractivité de la Ville, coût exorbitant du projet, réduction du stationnement de surface, ampleur et durée des travaux... Sûr de son fait, Damien Meslot a choisi de rester sourd aux arguments concrets développés par l’opposition.

Aujourd’hui, les craintes et critiques formulées par les commerçants sont pleinement justifiées. Dépenser 18 millions d’euros d’argent public pour une promenade inondable plus de la moitié de l’année est une gabegie du point de vue des finances de Belfort. Ce projet, s’il devait être réalisé, aurait pour conséquence de détourner les passants des itinéraires commerçants. En pleine crise, le commerce de centre-ville à Belfort n’a vraiment pas besoin de ça !
 

D’autres pistes d'aménagements avaient été évoquées comme l’élargissement des itinéraires piétonniers et la promenade en encorbellement. Il est encore temps de revoir ce projet en proposant une alternative plus raisonnable et plus utile aux Belfortains.
 

Bastien Faudot
Conseiller municipal et départemental de Belfort (MRC)


 Sur le projet, lire également : 
=> Berges de la Savoureuse : une promenade au bord de l'eau au prix de 2 km d'autoroute !
=> La Folie des Grandeurs de Meslot : 18 millions d'euros !

Intervention de Bastien Faudot au Conseil municipal de Belfort, le jeudi 28 septembre et motion présentée par les élus de la gauche républicaine, socialiste, écologiste et insoumis.


Alstom est une entreprise d’intérêt national. Le désengagement de l’Etat est inacceptable.
Il y a trois ans, lorsqu’Alstom décidait de vendre sa branche énergie à General Electric, cette opération devait permettre de conforter la branche ferroviaire et de lui donner les moyens de son développement. Aujourd’hui, nous apprenons la création de Siemens-Alstom, qui scelle la fin d’une aventure commencée à Belfort en 1879.
 
Tout cela donne l’image d’un immense gâchis.
 
Après le passage sous pavillon américain de la branche énergie en 2014, dans la même semaine les chantiers navals passent sous contrôle italien, et la branche ferroviaire sous pavillon allemand.
Tout cela donne l’image d’un immense gâchis. De la fin des politiques industrielles ambitieuses qui avaient été lancées par le Général De Gaulle et par Georges Pompidou, à une époque où l’Etat stratège était une réalité, et où la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille.
 
Aujourd’hui, la création de Siemens-Alstom est présentée comme un mariage entre égaux. C’est en fait une opération profondément déséquilibrée...

L’exemple de la branche Energie d’Alstom n’est pas là pour nous rassurer. Le site de Belfort semble voir aujourd’hui partir certaines fonctions d’encadrement supérieur vers la Suisse. Il reste aussi quelques questions sérieuses sur les 3 co-entreprises annoncées dans le cadre de l’accord de novembre 2014 : un documentaire de la chaine parlementaire l’a largement démontré lundi soir*. Le pire étant que tout cela semble moins résulter d’une volonté de General Electric que de l’inertie de l’Etat, qui contraste avec la stratégie mise en œuvre par nos voisins suisse et allemand dans le développement de leurs filières industrielles.
Aujourd’hui, la création de Siemens-Alstom est présentée comme un mariage entre égaux. C’est en fait une opération profondément déséquilibrée avec l’abandon d’un des plus beaux fleurons de notre industrie.
Car il s’agit d’un abandon. 

(*) Émission La Chaine Parlementaire, "Droit de suite ; Alstom : une affaire d'État ?", diffusée le 25/09/2017. Lien LCP

Médias

par Mouvement Républicain et Citoyen le Jeudi 14 Septembre 2017 à 08:00


Tribune "Vivre le Territoire" n°172, magazine du département
Septembre-Octobre 2017


Dès l’annonce de la baisse des dotations aux collectivités locales par M. Edouard Philippe, premier ministre LR, Florian Bouquet s’est fendu d’un communiqué pour exprimer sa stupéfaction. Mais il s’agit de la stupéfaction feinte d’un Président de Conseil départemental qui a soutenu le candidat Bruno Le Maire, lui qui s’engageait à réaliser 80 milliards d’euros d’économie en prévoyant la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires ! Devenu ministre de l’Économie et des Finances, il inspire le projet présidentiel avec la complicité d’un autre ami politique de M. Bouquet, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics. Alors que dire de la stupéfaction médiatique de M. Bouquet qui a soutenu sans réserve le programme de M. Fillon, candidat de l’économie libérale, qui voulait générer 100 milliards d’économies annuelles en 2022, 35 sur les collectivités territoriales et 50 sur les dépenses sociales ? 
 

Alors que M. Macron organise la politique budgétaire de la droite libérale, Florian Bouquet sautille de rage sur son siège de Président du Département pour annoncer la fin des services publics de proximité. L’affaiblissement du Code du travail et les mesures en défaveur des agents de la fonction publique ne font pas sortir M. Bouquet de ses gonds. Lui-même a montré son savoir-faire en annonçant que les agents départementaux présentaient « un sureffectif considérable ». Ce qui agace vraiment M. Bouquet, c’est la confirmation d’une politique qu’il préconisait avec ses amis et compagnons, M. Meslot, maire et président du Grand Belfort, M. Perrin, sénateur et M. Boucard, député. Agacé parce qu’il sera difficile d’augmenter les impôts départementaux comme en 2016 (+3 % de taxe foncière bâti) pour s’assurer un petit confort budgétaire ; agacé parce que le système de clientélisme de la droite locale va subir les contrecoups de l’austérité ; agacé parce que son curieux cumul de mandats avec un poste d’assistant parlementaire et l’augmentation stupéfiante des rémunérations de M. Meslot à Belfort n’aident pas à croire à l’investissement généreux ou au désintéressement des élus LR du Territoire de Belfort. 


M. Bouquet termine son communiqué en accusant M. Macron d’avoir menti et de sacrifier le service public. Aux habitants de Territoire de Belfort de lui rappeler que l’austérité programmée par M. Macron est inspirée des politiques libérales qu’il prône depuis 15 ans !

 

 

Bastien Faudot (MRC), Samia Jaber (PS), Guy Miclo (DVG), Isabelle Mougin (DVG), Christian Rayot (MRC), Sylvie Ringenbach (DVG)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - adressé le lundi 11 septembre


Réaction à l'incident survenu entre militants du PCF et la police municipale
L’intervention de la police municipale samedi à l’égard de militants communistes qui tractaient à l’entrée du passage de France témoigne de la dérive à laquelle nous assistons. Excès de zèle ? Instructions données en haut lieu ? Ce ne sont pas les agents qui sont ici en cause, mais l’évolution de la doctrine d’emploi, des missions de la police municipale et le discours martial du maire qui créent une atmosphère propice à ces débordements. Depuis le début du mandat, je n’ai cessé de mettre en garde le maire contre cette logique de surenchère permanente qui crée le trouble.

J’exprime ici ma vive inquiétude. Alors que notre ville a connu une multiplication des faits de délinquance pendant l’été, la police municipale a mieux à faire que d’entraver l’expression d’opposants politiques.

Bastien Faudot, Conseiller municipal et départemental de Belfort (MRC) 
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