La visite d’Albert Grimaldi pose trois grandes difficultés :
D’abord, le « Comte de Belfort » n’existe plus. Il n’est pas acceptable que les élus de la République, au premier rang desquels M. Meslot, député de la Nation, reconnaissent à leur hôte le titre de « Comte de Belfort » qui a été aboli en même temps que tous les titres de noblesse le 19 juin 1790 en ces termes : « L'Assemblée nationale décrète que la noblesse héréditaire est pour toujours abolie ; qu'en conséquence, les titres de prince, de duc, de comte, de marquis, vicomte, vidame, baron, chevalier, messire, écuyer, noble, et tous autres titres semblables, ne seront ni pris par qui que ce soit, ni donnés à personne. »
Ensuite, il y a la question politique : est-il vraiment souhaitable que Belfort mette à l’honneur le souverain d’un paradis fiscal ? En ces temps de crise économique, il faut une droite inconsciente et cynique pour s’abandonner à cette décision.
Enfin, les modalités de la visite sont inouïes. On apprend jour après jour que les services sont mobilisés comme jamais pour assurer une réception 4 étoiles au Prince de Monaco : grand nettoyage de printemps au Conseil départemental, mobilisation des forces de l’ordre, travaux de voirie devant l’école Heidet, mise en condition des élèves de l’école à qui l’on demande d’agiter des petits drapeaux aux couleurs de la principauté…
Belfort est une ville républicaine, pour laquelle des générations se sont mobilisées hier pour mettre en œuvre de véritables politiques publiques au service des habitants, au service de l’activité économique, de la vitalité éducative et culturelle. La nouvelle majorité cède aux paillettes et au bling-bling. Ce folklore, digne de la presse people, est déshonorant.
D’abord, le « Comte de Belfort » n’existe plus. Il n’est pas acceptable que les élus de la République, au premier rang desquels M. Meslot, député de la Nation, reconnaissent à leur hôte le titre de « Comte de Belfort » qui a été aboli en même temps que tous les titres de noblesse le 19 juin 1790 en ces termes : « L'Assemblée nationale décrète que la noblesse héréditaire est pour toujours abolie ; qu'en conséquence, les titres de prince, de duc, de comte, de marquis, vicomte, vidame, baron, chevalier, messire, écuyer, noble, et tous autres titres semblables, ne seront ni pris par qui que ce soit, ni donnés à personne. »
Ensuite, il y a la question politique : est-il vraiment souhaitable que Belfort mette à l’honneur le souverain d’un paradis fiscal ? En ces temps de crise économique, il faut une droite inconsciente et cynique pour s’abandonner à cette décision.
Enfin, les modalités de la visite sont inouïes. On apprend jour après jour que les services sont mobilisés comme jamais pour assurer une réception 4 étoiles au Prince de Monaco : grand nettoyage de printemps au Conseil départemental, mobilisation des forces de l’ordre, travaux de voirie devant l’école Heidet, mise en condition des élèves de l’école à qui l’on demande d’agiter des petits drapeaux aux couleurs de la principauté…
Belfort est une ville républicaine, pour laquelle des générations se sont mobilisées hier pour mettre en œuvre de véritables politiques publiques au service des habitants, au service de l’activité économique, de la vitalité éducative et culturelle. La nouvelle majorité cède aux paillettes et au bling-bling. Ce folklore, digne de la presse people, est déshonorant.
Bastien Faudot
Conseiller municipal et départemental MRC
Conseiller municipal et départemental MRC