Chers camarades,
Face à l’Histoire qui s’accélère, à la droite et à l’extrême-droite qui profitent des divisions de notre camp, la gauche de gouvernement, Parti socialiste en tête, a toujours tenu la même ligne, celle de François Mitterrand avec le Parti Communiste dans les années 1970, celle de Lionel Jospin au moment de la gauche plurielle : unitaire jusqu’au bout, unitaire pour deux, unitaire envers et contre tout.
Le 1er décembre dernier, le président de la République a lui-même motivé son choix de renoncer à être candidat à l’élection présidentielle par la nécessité de rassembler largement. Dès lors, l’organisation d’une grande primaire ouverte permet d’offrir aux citoyens de gauche un débat franc, loyal et respectueux, à l’issue duquel la gauche sera en situation d’engager une dynamique pour gagner au printemps prochain.
Tenant compte des évolutions récentes de la situation politique, notre Conseil national a décidé, le 4 décembre, de s’inscrire dans ce processus en répondant favorablement aux appels réitérés de participation à la primaire qui nous ont été adressés. Aussi sommes-nous surpris par l’avis défavorable donné par Jean-Christophe Cambadélis à la présentation de la candidature du MRC.
La surprise est encore plus grande lorsqu’on considère les raisons qui ont présidé à ce choix : notre participation serait trop tardive, et nous ne sommes pas membres de la Belle Alliance Populaire (BAP). Et pourtant, il a invité dans la foulée Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron à rejoindre cette primaire, alors que leurs partis ne sont évidemment pas membres de la BAP, et que leur volonté, si elle se manifeste, ne pourra en toute logique qu’être plus tardive que la nôtre.
Seul le peuple de gauche peut trancher entre nos différentes candidatures, nos différentes orientations politiques et nos visions de l’avenir du pays. Rejeter a priori certaines candidatures, en appeler d’autres de ses voeux, selon des arguments contradictoires, ne peut que brouiller et affaiblir l’idée même d’une idée, sans laquelle la gauche tout entière sera disqualifiée.
La réussite ou l’échec de cette primaire dépendra de sa capacité à mobiliser, à rassembler et à convaincre. Dans la situation actuelle fragile, un débat clair à gauche, devant les Français, est la seule solution. Après la forte mobilisation de la primaire de la droite et la dynamique dont bénéficie aujourd’hui son candidat, la participation à notre primaire sera un élément déterminant. Un résultat marqué par une offre politique amputée et une mobilisation en berne affaiblirait et délégitimerait le vainqueur, quel qu’il soit.
Si nous ne construisons pas l’unité dès le premier tour de l’élection présidentielle par la primaire, nos militants comme nos sympathisants, le premier et le dernier, vous-mêmes comme nous tous, serons condamnés à regarder le second tour en mai prochain depuis notre canapé, devant notre poste de télévision, en spectateurs plus qu’en acteurs de l’Histoire de notre pays.
Ce n’est pas le destin que l’on souhaite à la gauche.
Personne à gauche ne peut se désintéresser de la nature et du périmètre de la primaire, et, moins encore, les candidats qui, comme vous, feront vivre le débat. C’est la raison pour laquelle nous vous sollicitons aujourd’hui afin de vous sensibiliser à l’éviction dont nous faisons l’objet.
Nous vous appelons à vous prononcer pour une primaire ouverte qui permette à la gauche républicaine et souverainiste de porter sa voix.
Nous vous prions de recevoir nos salutations citoyennes.
Interview de Bastien Faudot (Le Point) : « C’est une primaire à la gueule du client ! »
Face à l’Histoire qui s’accélère, à la droite et à l’extrême-droite qui profitent des divisions de notre camp, la gauche de gouvernement, Parti socialiste en tête, a toujours tenu la même ligne, celle de François Mitterrand avec le Parti Communiste dans les années 1970, celle de Lionel Jospin au moment de la gauche plurielle : unitaire jusqu’au bout, unitaire pour deux, unitaire envers et contre tout.
Le 1er décembre dernier, le président de la République a lui-même motivé son choix de renoncer à être candidat à l’élection présidentielle par la nécessité de rassembler largement. Dès lors, l’organisation d’une grande primaire ouverte permet d’offrir aux citoyens de gauche un débat franc, loyal et respectueux, à l’issue duquel la gauche sera en situation d’engager une dynamique pour gagner au printemps prochain.
Tenant compte des évolutions récentes de la situation politique, notre Conseil national a décidé, le 4 décembre, de s’inscrire dans ce processus en répondant favorablement aux appels réitérés de participation à la primaire qui nous ont été adressés. Aussi sommes-nous surpris par l’avis défavorable donné par Jean-Christophe Cambadélis à la présentation de la candidature du MRC.
La surprise est encore plus grande lorsqu’on considère les raisons qui ont présidé à ce choix : notre participation serait trop tardive, et nous ne sommes pas membres de la Belle Alliance Populaire (BAP). Et pourtant, il a invité dans la foulée Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron à rejoindre cette primaire, alors que leurs partis ne sont évidemment pas membres de la BAP, et que leur volonté, si elle se manifeste, ne pourra en toute logique qu’être plus tardive que la nôtre.
Seul le peuple de gauche peut trancher entre nos différentes candidatures, nos différentes orientations politiques et nos visions de l’avenir du pays. Rejeter a priori certaines candidatures, en appeler d’autres de ses voeux, selon des arguments contradictoires, ne peut que brouiller et affaiblir l’idée même d’une idée, sans laquelle la gauche tout entière sera disqualifiée.
La réussite ou l’échec de cette primaire dépendra de sa capacité à mobiliser, à rassembler et à convaincre. Dans la situation actuelle fragile, un débat clair à gauche, devant les Français, est la seule solution. Après la forte mobilisation de la primaire de la droite et la dynamique dont bénéficie aujourd’hui son candidat, la participation à notre primaire sera un élément déterminant. Un résultat marqué par une offre politique amputée et une mobilisation en berne affaiblirait et délégitimerait le vainqueur, quel qu’il soit.
Si nous ne construisons pas l’unité dès le premier tour de l’élection présidentielle par la primaire, nos militants comme nos sympathisants, le premier et le dernier, vous-mêmes comme nous tous, serons condamnés à regarder le second tour en mai prochain depuis notre canapé, devant notre poste de télévision, en spectateurs plus qu’en acteurs de l’Histoire de notre pays.
Ce n’est pas le destin que l’on souhaite à la gauche.
Personne à gauche ne peut se désintéresser de la nature et du périmètre de la primaire, et, moins encore, les candidats qui, comme vous, feront vivre le débat. C’est la raison pour laquelle nous vous sollicitons aujourd’hui afin de vous sensibiliser à l’éviction dont nous faisons l’objet.
Nous vous appelons à vous prononcer pour une primaire ouverte qui permette à la gauche républicaine et souverainiste de porter sa voix.
Nous vous prions de recevoir nos salutations citoyennes.
Interview de Bastien Faudot (Le Point) : « C’est une primaire à la gueule du client ! »
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