L'annonce par Asltom de la fermeture du site de production de Belfort est un traumatisme pour notre ville. Cette décision relève du mépris.
Mépris de la société Alstom pour Belfort et ses habitants. Berceau de l'entreprise, la ville de Belfort s'est toujours engagée, malgré les difficultés, pour maintenir la production de motrices de haute technologie qui font la fierté de notre territoire, mais au-delà, de la France entière. Ce sont des politiques publiques mises en œuvre depuis longtemps, le soutien indéfectible des élus qui ont conduit le destin de la ville depuis la première grande grève de 1979 autour de Jean-Pierre Chevènement.
Mépris aussi pour les salariés de l'entreprise, et leurs familles, auxquels je veux apporter mon soutien. Le facteur humain est aujourd'hui broyé par le modèle libéral qui n'a qu'une obsession : le profit à court terme. Cette décision est d'autant plus indécente que la vente de la partie énergie à Général Electric a permis à Alstom d'encaisser 10 milliards d'euros, assorti de l'engagement exprimé à plusieurs reprises de maintenir le site belfortain. On voit aujourd'hui ce qu'il reste de ces promesses en carton pâte !
Alstom a souffert de la stratégie déployée par ses dirigeants depuis longtemps, mais aussi de l'indifférence des responsables politiques de gauche comme de droite qui ont renoncé à mener une vraie politique industrielle nationale. Sous prétexte de modernité, ceux qui se sont succédé au pouvoir depuis trente ans sont complices de la liquidation de nos fleurons industriels les uns après les autres. La France a besoin de dirigeants patriotes et conséquents, pas de valets de la finance mondialisée.
Damien Meslot ne manquera sans doute pas de s'en prendre au gouvernement, prolongeant un peu plus le jeu politique moribond auquel il s'abandonne. Mais son soutien sans condition à la vente d'Alstom était aveugle. Il fallait défendre ardemment l'implication de l'Etat dans ce partenariat afin d'empêcher le dépeçage du site belfortain, ce qu'il avait refusé à travers une motion que j'avais déposé au Conseil municipal. Comment peut-il aujourd'hui déplorer ce choix et soutenir la ligne très libérale de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle ? Il devra une fois encore gérer ses propres contradictions.
Bastien FAUDOT
Mépris de la société Alstom pour Belfort et ses habitants. Berceau de l'entreprise, la ville de Belfort s'est toujours engagée, malgré les difficultés, pour maintenir la production de motrices de haute technologie qui font la fierté de notre territoire, mais au-delà, de la France entière. Ce sont des politiques publiques mises en œuvre depuis longtemps, le soutien indéfectible des élus qui ont conduit le destin de la ville depuis la première grande grève de 1979 autour de Jean-Pierre Chevènement.
Mépris aussi pour les salariés de l'entreprise, et leurs familles, auxquels je veux apporter mon soutien. Le facteur humain est aujourd'hui broyé par le modèle libéral qui n'a qu'une obsession : le profit à court terme. Cette décision est d'autant plus indécente que la vente de la partie énergie à Général Electric a permis à Alstom d'encaisser 10 milliards d'euros, assorti de l'engagement exprimé à plusieurs reprises de maintenir le site belfortain. On voit aujourd'hui ce qu'il reste de ces promesses en carton pâte !
Alstom a souffert de la stratégie déployée par ses dirigeants depuis longtemps, mais aussi de l'indifférence des responsables politiques de gauche comme de droite qui ont renoncé à mener une vraie politique industrielle nationale. Sous prétexte de modernité, ceux qui se sont succédé au pouvoir depuis trente ans sont complices de la liquidation de nos fleurons industriels les uns après les autres. La France a besoin de dirigeants patriotes et conséquents, pas de valets de la finance mondialisée.
Damien Meslot ne manquera sans doute pas de s'en prendre au gouvernement, prolongeant un peu plus le jeu politique moribond auquel il s'abandonne. Mais son soutien sans condition à la vente d'Alstom était aveugle. Il fallait défendre ardemment l'implication de l'Etat dans ce partenariat afin d'empêcher le dépeçage du site belfortain, ce qu'il avait refusé à travers une motion que j'avais déposé au Conseil municipal. Comment peut-il aujourd'hui déplorer ce choix et soutenir la ligne très libérale de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle ? Il devra une fois encore gérer ses propres contradictions.
Bastien FAUDOT