Le 22 septembre dernier, le Président du Conseil départemental a acheté une pleine page de publicité dans le quotidien régional pour diffuser un tract contre les baisses de dotations de l’État aux collectivités locales. L’institution départementale n’a pas à utiliser l’argent public à des fins de propagande politique et nous condamnons fermement l’utilisation des impôts des citoyens pour cette communication partisane au service des intérêts électoraux de son président.
Mais, à côté de cette communication condamnable, nous fustigeons surtout l’ambivalence de M. Bouquet et de sa majorité départementale qui abaissent gravement la parole politique. En 2014, considérant que le plan d’austérité de 50 milliards d’euros du gouvernement est insuffisant, leur parti l’UMP propose de réaliser 130 milliards d’économies dont 10 milliards directement prélevés sur les collectivités locales ! Et ils s’inquiètent aujourd’hui du désengagement de l’Etat qu’ils ont eux-même soutenu ? Faire consciemment le choix de pas tenir les mêmes discours en fonction de sa cible électorale est une faute politique. C’est ce cynisme qui renforce le divorce entre la population et leurs élites. C’est ce double discours qui alimente le rejet de la politique par nos concitoyens et conforte les idéologies les plus simplistes.
A l’heure des primaires de la droite, les élus de la majorité départementale ont choisi de soutenir des candidats différents mais ils se retrouvent tous sur les propositions d’austérité et de réduction drastique des effectifs de la fonction publique : M. Sarkozy, soutenu par M. Rousse, propose la suppression de 300 000 emplois tous les deux ans et promet de réduire la dépense publique de 100 milliards d’euros en 5 ans. M. Fillon, soutenu par Mme Lhomet, annonce la suppression immédiate de 500 000 postes et une économie de 110 milliards d’euros sur le quinquennat. M. Juppé, soutenu par M. Koeberlé, rejoint M. Sarkozy sur le nombre de postes à supprimer et présente un plan de 85 à 100 milliards d'euros d'économies.
Enfin, M. Bouquet, Président du Conseil départemental soutient un candidat qui promet une réduction de la dépense publique de 85 milliards d’euros et « la suppression d’un million d’emplois publics ». Concernant les collectivités territoriales, le projet publié par Bruno Lemaire en septembre propose des économies de « 4 à 5 milliards d’euros par an » pour les collectivités. M. Bouquet oublie trop vite les paroles de son candidat aux primaires de la droite : « Les Français en ont ras-le-bol des mensonges ».
Mais, à côté de cette communication condamnable, nous fustigeons surtout l’ambivalence de M. Bouquet et de sa majorité départementale qui abaissent gravement la parole politique. En 2014, considérant que le plan d’austérité de 50 milliards d’euros du gouvernement est insuffisant, leur parti l’UMP propose de réaliser 130 milliards d’économies dont 10 milliards directement prélevés sur les collectivités locales ! Et ils s’inquiètent aujourd’hui du désengagement de l’Etat qu’ils ont eux-même soutenu ? Faire consciemment le choix de pas tenir les mêmes discours en fonction de sa cible électorale est une faute politique. C’est ce cynisme qui renforce le divorce entre la population et leurs élites. C’est ce double discours qui alimente le rejet de la politique par nos concitoyens et conforte les idéologies les plus simplistes.
A l’heure des primaires de la droite, les élus de la majorité départementale ont choisi de soutenir des candidats différents mais ils se retrouvent tous sur les propositions d’austérité et de réduction drastique des effectifs de la fonction publique : M. Sarkozy, soutenu par M. Rousse, propose la suppression de 300 000 emplois tous les deux ans et promet de réduire la dépense publique de 100 milliards d’euros en 5 ans. M. Fillon, soutenu par Mme Lhomet, annonce la suppression immédiate de 500 000 postes et une économie de 110 milliards d’euros sur le quinquennat. M. Juppé, soutenu par M. Koeberlé, rejoint M. Sarkozy sur le nombre de postes à supprimer et présente un plan de 85 à 100 milliards d'euros d'économies.
Enfin, M. Bouquet, Président du Conseil départemental soutient un candidat qui promet une réduction de la dépense publique de 85 milliards d’euros et « la suppression d’un million d’emplois publics ». Concernant les collectivités territoriales, le projet publié par Bruno Lemaire en septembre propose des économies de « 4 à 5 milliards d’euros par an » pour les collectivités. M. Bouquet oublie trop vite les paroles de son candidat aux primaires de la droite : « Les Français en ont ras-le-bol des mensonges ».
Bastien FAUDOT (MRC), Samia JABER (PS), Guy MICLO (DVG), Isabelle MOUGIN (DVG), Sylvie RINGENBACH (DVG), Christian RAYOT (MRC)