Que veulent-ils ? Vivre de leur travail. Il n’y a là rien de scandaleux mais au contraire quelque chose de normal et d’honorable.
On peut contester le mode d’action à savoir le blocage des ports qui dans cette période de crise représente pour de nombreux salariés portuaires ou transporteurs, une activité vitale. Mais comme ils le disent eux-mêmes : "nous ne voulons pas empêcher nos copains de travailler".
Les marins pêcheurs qui sont des artisans, ne sont pas les pilleurs de la mer qu’on veut nous faire croire. Ils ont au contraire un grand sens des responsabilités et leur décision de lever le blocus en est la preuve. C’est dans ce sens que je suis intervenu à de nombreuses reprises ces derniers jours auprès du ministre de la pêche et de l’agriculture.
Comment ne pas comprendre leur amertume, voire leur colère quand ils ne peuvent plus aller en mer, tandis que d’autres flottilles étrangères viennent travailler sous leurs yeux au large de Dunkerque, prélever la même ressource ?
Les artisans pêcheurs de Dunkerque on un quota de 132 tonnes, nos voisins des Pays Bas de 10 500 tonnes !
Nous sommes tous d’accords pour préserver la ressource et le stock de poissons, mais il faut comprendre que les marins pêcheurs sont, pour nombre d’entre eux, au bord du gouffre et que de la colère au désespoir il n’y a parfois qu’un petit pas.
Le gouvernement doit bien sûr prendre ses responsabilités et l’Union Européenne les siennes. A moins qu’on ne veuille la disparition de la pêche artisanale française.
On peut contester le mode d’action à savoir le blocage des ports qui dans cette période de crise représente pour de nombreux salariés portuaires ou transporteurs, une activité vitale. Mais comme ils le disent eux-mêmes : "nous ne voulons pas empêcher nos copains de travailler".
Les marins pêcheurs qui sont des artisans, ne sont pas les pilleurs de la mer qu’on veut nous faire croire. Ils ont au contraire un grand sens des responsabilités et leur décision de lever le blocus en est la preuve. C’est dans ce sens que je suis intervenu à de nombreuses reprises ces derniers jours auprès du ministre de la pêche et de l’agriculture.
Comment ne pas comprendre leur amertume, voire leur colère quand ils ne peuvent plus aller en mer, tandis que d’autres flottilles étrangères viennent travailler sous leurs yeux au large de Dunkerque, prélever la même ressource ?
Les artisans pêcheurs de Dunkerque on un quota de 132 tonnes, nos voisins des Pays Bas de 10 500 tonnes !
Nous sommes tous d’accords pour préserver la ressource et le stock de poissons, mais il faut comprendre que les marins pêcheurs sont, pour nombre d’entre eux, au bord du gouffre et que de la colère au désespoir il n’y a parfois qu’un petit pas.
Le gouvernement doit bien sûr prendre ses responsabilités et l’Union Européenne les siennes. A moins qu’on ne veuille la disparition de la pêche artisanale française.