La justice fait son travail et devra établir si les faits que Jérôme Cahuzac a avoués constituent des délits. Elle travaille dans la sérénité, c’est un acquis du 6 mai 2012.
Pour ma part, je ne me situe ni sur le plan judiciaire ni sur le plan moral: ce sont les fautes politiques de Jérôme Cahuzac qui ont conduit à une crise politique.
Tout au long de ces années, il a cultivé une duplicité, probablement délictueuse, totalement incompatible avec les hautes fonctions qu’il a accepté d’exercer : la présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale d’abord, le Ministère du Budget ensuite.
Il ne s’agit pas de faire de Jérôme Cahuzac un bouc-émissaire ou une victime expiatoire. La révision constitutionnelle de 2008 lui permet de regagner son siège de député sans passer par une élection partielle. Ce cas de figure a été négligé lors du vote de ce regrettable et trop confortable « retour automatique ».
Revenir à l’Assemblée serait une nouvelle erreur politique. L’intéressé a parlé d’une « spirale du mensonge ». Jérôme Cahuzac doit interrompre la spirale des fautes politiques en renonçant à son mandat de député.
Dans le cas contraire, les députés seraient collectivement dans l’obligation de prendre des mesures d’isolement à son endroit. Quitte à innover, dans les limites permises par la Constitution, la Loi et le Règlement de l’Assemblée nationale
Pour ma part, je ne me situe ni sur le plan judiciaire ni sur le plan moral: ce sont les fautes politiques de Jérôme Cahuzac qui ont conduit à une crise politique.
Tout au long de ces années, il a cultivé une duplicité, probablement délictueuse, totalement incompatible avec les hautes fonctions qu’il a accepté d’exercer : la présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale d’abord, le Ministère du Budget ensuite.
Il ne s’agit pas de faire de Jérôme Cahuzac un bouc-émissaire ou une victime expiatoire. La révision constitutionnelle de 2008 lui permet de regagner son siège de député sans passer par une élection partielle. Ce cas de figure a été négligé lors du vote de ce regrettable et trop confortable « retour automatique ».
Revenir à l’Assemblée serait une nouvelle erreur politique. L’intéressé a parlé d’une « spirale du mensonge ». Jérôme Cahuzac doit interrompre la spirale des fautes politiques en renonçant à son mandat de député.
Dans le cas contraire, les députés seraient collectivement dans l’obligation de prendre des mesures d’isolement à son endroit. Quitte à innover, dans les limites permises par la Constitution, la Loi et le Règlement de l’Assemblée nationale