Chers camarades, nous sommes d'accord sur un point : le changement climatique est une réalité. Et à partir du moment où il y a une responsabilité humain, le politique doit s’en emparer et se poser la question des moyens d’agir. Quelle action conduire ?
Faire des choix de société, investir, encourager les comportements vertueux, parfois même en contraignant ou en taxant - sans tomber dans ce qui a été qualifié d’écologie punitive : voilà le rôle du politique et il est donc important que nous ayons à gauche ces débats.
Du point de vue du MRC, nous considérons tout d'abord qu’il est fondamental de ne pas opposer l'environnement et le développement. Nous devons articuler la lutte contre le réchauffement climatique et la croissance, le progrès d’un côté et la préservation de l’environnement de l’autre. Il faut à la fois répondre aux besoins de notre économie et de notre modèle social, aux besoins des Français tout en affrontant les enjeux climatiques mais également de santé publique. C’est tout cet ensemble qu’il faut avoir à l’esprit. La responsabilité de la politique est de “tenir tous les bouts” et donc de fixer des objectifs atteignables, loin des simples effets d’annonce. Les questions sociales et économiques, la question nationale et la question environnementale sont liées.
Faire des choix de société, investir, encourager les comportements vertueux, parfois même en contraignant ou en taxant - sans tomber dans ce qui a été qualifié d’écologie punitive : voilà le rôle du politique et il est donc important que nous ayons à gauche ces débats.
Du point de vue du MRC, nous considérons tout d'abord qu’il est fondamental de ne pas opposer l'environnement et le développement. Nous devons articuler la lutte contre le réchauffement climatique et la croissance, le progrès d’un côté et la préservation de l’environnement de l’autre. Il faut à la fois répondre aux besoins de notre économie et de notre modèle social, aux besoins des Français tout en affrontant les enjeux climatiques mais également de santé publique. C’est tout cet ensemble qu’il faut avoir à l’esprit. La responsabilité de la politique est de “tenir tous les bouts” et donc de fixer des objectifs atteignables, loin des simples effets d’annonce. Les questions sociales et économiques, la question nationale et la question environnementale sont liées.
Ensuite, le MRC estime qu’un des objectifs centraux de nos décisions et de nos positions doit être d'assurer notre indépendance et de maintenir notre souveraineté énergétique ainsi que la sécurité de notre approvisionnement. C’est un enjeu d'intérêt national. Car, s’il y a la COP21 et des négociations internationales, la France a aussi des responsabilités particulières
Pour le MRC, le traitement politique du changement climatique passe par la production d’énergie avant tout. C’est la question structurante et c’est dans ce domaine que l’Etat doit garder la main et rester l’acteur stratégique. De ce point de vue, je me félicite par exemple du rapprochement entre AREVA et EDF intervenu il y a quelques mois et qui permet non seulement de sauvegarder la filière industrielle nucléaire, mais également de préserver les positions de la France et la présence publique dans le secteur de l’énergie.
La question qui se pose donc à nous est : comment produire une énergie de faible intensité en carbone et peu émettrice de gaz à effet de serre tout en répondant aux besoins importants de notre pays ?
Tout d’abord, évidemment il faut tourner à terme la page du combustible fossile et, en attendant, améliorer le captable et stockage du carbone pour les centrales électrique ayant recours à ces combustibles.
Ensuite, les énergies renouvelables ont évidemment toute leur place dans un mix énergétique équilibré et diversifié mais ni les énergies renouvelables stables (hydraulique, géothermie), ni les énergies renouvelables intermédiaires (éoliennes, photovoltaïque) ne sont totalement au point à ce jour. Il faut poursuivre l’investissement et la recherche dans ce domaine pour monter en charge. Nous savons que cela sera progressif, que cela demande du temps.
La clé est donc le nucléaire, même si l’idée ne plait pas à tout le monde. Je fais partie des quelques députés à l’Assemblée qui étaient en désaccord sur le volet nucléaire de la loi de transition énergétique, tant sur le plafonnement de la production que sur la réduction, trop rapide à mon sens, de la part du nucléaire dans notre production énergétique. Le nucléaire est un atout de la France, un rare fleuron de l’industrie française, un pilier de notre économie à préserver. Mais surtout : c’est un mode de production électrique qui émet peu de gaz à effet de serre et surtout un coût raisonnable pour les ménages et les entreprises !
J’entends bien les objections que l’on peut faire sur le coût à long terme, sur la sécurité et la gestion des déchets mais nous aurions tort de jeter le bébé avec l’eau du bain, surtout lorsqu’il constitue un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ne faisons pas les mêmes erreurs que l’Allemagne, contrainte aujourd’hui à revenir à la combustion de fossiles pour sortir du nucléaire.
Au-delà, de la production énergétique se posent évidemment d’autres questions sur lesquelles nous devons agir, en France :
Je pense au logement : il faut encourager plus vivement les travaux d'isolation;
Je pense aussi aux transports, pour lesquels il faut favoriser le passage de la route au rail pour les échanges commerciaux et le déploiement de transports collectifs pour les déplacements des personnes. Je regrette donc le développement des transports en car décidé par la loi Macron. Il faut également soutenir le développement et l’achat de véhicules individuels propres : voitures mais aussi vélos électriques.
Au niveau de l’industrie, je pense qu'il faut augmenter sensiblement le prix du carbone sur le marché européen (ETS) qui évolue aujourd’hui entre 5 et 10 euros. C’est beaucoup trop peu pour peser sur les comportements des entreprises.
Enfin, pour l’agriculture : favoriser les circuits courts et donc le made in France même si une grande part de l’émission de gaz à effet de serre provient de la production agricole plutôt que du transport.
Voilà quelques pistes concrètes. Comme citoyen français et comme responsable politique, je souhaite que ne soient pas opposés développement de notre économie et environnement car question sociale, question économique, question de souveraineté et question environnementale sont liées. Nous devons parvenir à établir cette bonne articulation dans le cadre de l’action publique. C’est comme cela que nous pourrons contribuer utilement à la lutte contre le réchauffement climatique, à apporter une réponse aux besoins de nos concitoyens et en ayant conscience de notre responsabilité à l'égard de l'humanité et des générations futures.
Pour le MRC, le traitement politique du changement climatique passe par la production d’énergie avant tout. C’est la question structurante et c’est dans ce domaine que l’Etat doit garder la main et rester l’acteur stratégique. De ce point de vue, je me félicite par exemple du rapprochement entre AREVA et EDF intervenu il y a quelques mois et qui permet non seulement de sauvegarder la filière industrielle nucléaire, mais également de préserver les positions de la France et la présence publique dans le secteur de l’énergie.
La question qui se pose donc à nous est : comment produire une énergie de faible intensité en carbone et peu émettrice de gaz à effet de serre tout en répondant aux besoins importants de notre pays ?
Tout d’abord, évidemment il faut tourner à terme la page du combustible fossile et, en attendant, améliorer le captable et stockage du carbone pour les centrales électrique ayant recours à ces combustibles.
Ensuite, les énergies renouvelables ont évidemment toute leur place dans un mix énergétique équilibré et diversifié mais ni les énergies renouvelables stables (hydraulique, géothermie), ni les énergies renouvelables intermédiaires (éoliennes, photovoltaïque) ne sont totalement au point à ce jour. Il faut poursuivre l’investissement et la recherche dans ce domaine pour monter en charge. Nous savons que cela sera progressif, que cela demande du temps.
La clé est donc le nucléaire, même si l’idée ne plait pas à tout le monde. Je fais partie des quelques députés à l’Assemblée qui étaient en désaccord sur le volet nucléaire de la loi de transition énergétique, tant sur le plafonnement de la production que sur la réduction, trop rapide à mon sens, de la part du nucléaire dans notre production énergétique. Le nucléaire est un atout de la France, un rare fleuron de l’industrie française, un pilier de notre économie à préserver. Mais surtout : c’est un mode de production électrique qui émet peu de gaz à effet de serre et surtout un coût raisonnable pour les ménages et les entreprises !
J’entends bien les objections que l’on peut faire sur le coût à long terme, sur la sécurité et la gestion des déchets mais nous aurions tort de jeter le bébé avec l’eau du bain, surtout lorsqu’il constitue un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ne faisons pas les mêmes erreurs que l’Allemagne, contrainte aujourd’hui à revenir à la combustion de fossiles pour sortir du nucléaire.
Au-delà, de la production énergétique se posent évidemment d’autres questions sur lesquelles nous devons agir, en France :
Je pense au logement : il faut encourager plus vivement les travaux d'isolation;
Je pense aussi aux transports, pour lesquels il faut favoriser le passage de la route au rail pour les échanges commerciaux et le déploiement de transports collectifs pour les déplacements des personnes. Je regrette donc le développement des transports en car décidé par la loi Macron. Il faut également soutenir le développement et l’achat de véhicules individuels propres : voitures mais aussi vélos électriques.
Au niveau de l’industrie, je pense qu'il faut augmenter sensiblement le prix du carbone sur le marché européen (ETS) qui évolue aujourd’hui entre 5 et 10 euros. C’est beaucoup trop peu pour peser sur les comportements des entreprises.
Enfin, pour l’agriculture : favoriser les circuits courts et donc le made in France même si une grande part de l’émission de gaz à effet de serre provient de la production agricole plutôt que du transport.
Voilà quelques pistes concrètes. Comme citoyen français et comme responsable politique, je souhaite que ne soient pas opposés développement de notre économie et environnement car question sociale, question économique, question de souveraineté et question environnementale sont liées. Nous devons parvenir à établir cette bonne articulation dans le cadre de l’action publique. C’est comme cela que nous pourrons contribuer utilement à la lutte contre le réchauffement climatique, à apporter une réponse aux besoins de nos concitoyens et en ayant conscience de notre responsabilité à l'égard de l'humanité et des générations futures.