Depuis le 21 septembre, le CETA, accord commercial entre l'Union Européenne et le Canada est entré en vigueur sans attendre le vote sur sa ratification (ou non) par l’Assemblée nationale et les 37 autres parlements nationaux ou régionaux de l'Union Européenne. Comme un mauvais film de science fiction, certains technocrates bruxellois, aidés il est vrai par la plupart de nos élites politiques, arriveraient donc à prédire le vote de la représentation nationale et des autres parlements. En fait, en décidant que le CETA entre "provisoirement en vigueur", on cherche à forcer la ratification. C'est la postdémocratie en actes !
Le MRC a toujours combattu ce traité dont les bénéficiaires seront les grandes entreprises. Il aura des conséquences désastreuses pour notre économie nationale avec des risques majeurs pour notre agriculture, l'emploi qui sera menacé par la concurrence commerciale, et nos normes, en particulier avec la mise en place des tribunaux arbitraux (ISDS) qui permettront aux entreprises de poursuivre un Etat si une de ses décisions compromet les bénéfices futurs de ces multinationales, bien sûr sans réciprocité.
Il s’agit d’une nouvelle attaque faite à notre souveraineté nationale, base de notre modèle social.
« Un traité de libre-échange au mauvais sens du terme », c’est ainsi que Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, a récemment décrit le CETA, le Président Macron aura beau sortir autant de tweets « Make the Planet Great Again », qu’il veut, il faudra bien un jour aller au delà des annonces tonitruantes et agir véritablement.
Réelle attaque contre notre souveraineté nationale et notre démocratie, le MRC qui avait demandé un vote du parlement par la voix de ses parlementaires, s’opposera donc naturellement à la ratification de ce traité et appelle toutes les forces progressistes à faire de même.
Il s’agit d’une nouvelle attaque faite à notre souveraineté nationale, base de notre modèle social.
« Un traité de libre-échange au mauvais sens du terme », c’est ainsi que Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, a récemment décrit le CETA, le Président Macron aura beau sortir autant de tweets « Make the Planet Great Again », qu’il veut, il faudra bien un jour aller au delà des annonces tonitruantes et agir véritablement.
Réelle attaque contre notre souveraineté nationale et notre démocratie, le MRC qui avait demandé un vote du parlement par la voix de ses parlementaires, s’opposera donc naturellement à la ratification de ce traité et appelle toutes les forces progressistes à faire de même.