Déficit public et croissance
- La bonne nouvelle serait de s’affranchir du carcan budgétaire et des règles qui nous sont imposées au niveau européen. Cette politique nous conduit dans le mur et elle était écrite. Les députés du MRC l’avaient dit dès le TSCG, négocié par Nicolas Sarkozy et qui n’a pas été renégocié par François Hollande.
- La politique que conduit le gouvernement aujourd’hui s’autodétruit car il ne peut pas y avoir de réduction du déficit public sans croissance. Or en comprimant de façon drastique la dépense publique, on comprime la croissance. On aboutit à la situation que nous connaissons : le déficit s’aggrave car il n’y a pas suffisamment de recettes pour l’Etat.
- Avant de s’occuper des grands agrégats des comptes publics, encore faut-il penser croissance, activité, emploi.
- La droite allemande cherche à imposer des politiques d’austérité à l’ensemble des pays européens. Elle tire contre l’Europe, contre la France et même contre l’intérêt de son propre peuple car en Allemagne aussi la croissance fléchit.
Vote de confiance
- La confiance se vote sur une orientation politique. Aujourd’hui je ne la connais pas. J’attends que Manuel Valls l’expose.
- J’ai en tête d’avoir voté avec les députés du MRC la confiance en avril dernier au « bénéfice du doute ». Aujourd’hui je m’interroge.
- Manuel Valls s’inscrira-t-il mardi prochain dans la continuité du discours de Jouy-en-Josas devant le MEDEF ou du discours de la Rochelle ?
Affaire Thevenoud
- Une démission serait de bon sens. Le député vote la loi, il incarne l’intérêt général. Thomas Thevenoud a failli.
- L’appartenance à la nation, c’est le consentement à l’impôt. Il faut être irréprochable de ce point de vue. Thomas Thevenoud devrait en tirer les conséquences de lui-même et démissionner. Il n’est plus en situation de représenter les électeurs.
- Il dit ne pas avoir peur du jugement des électeurs : qu’il démissionne et qu’il se présente à l’élection législative partielle !
Encadrement des loyers
- L’encadrement des loyers a été voté par une large majorité à gauche et correspond à un engagement de François Hollande, un engagement de bon sens.
- Hors de question pour moi qu’on détricote ce qui a été construit, pensé, voté et qui correspond à une mesure d’intérêt général.
- Je demande à Manuel Valls de réfléchir à deux fois. On ne recrée par un climat de confiance dans le secteur du logement en répondant à des investisseurs qu’on a trop écouté pendant 20 ans. Il faut se ressaisir.
- La régulation des prix des loyers, surtout dans les zones tendues comme l’Ile-de-France, est une nécessité. Je préfèrerais nettement que Manuel Valls dise que l’Etat va se substituer aux maires qui bloquent les projets de construction.
- Il faut étendre l’expérimentation de l’encadrement des loyers à l’Ile-de-France. Une expérimentation sur Paris uniquement n’a aucun sens, sauf à considérer qu’au-delà du périphérique les prix peuvent continuer à flamber.