UN FAUX SUSPENS
Emmanuel Macron aura une majorité à l’issue des élections législatives. De nombreux députés venant de l’ensemble de l’échiquier politique attendent d’être élus sous leur ancienne étiquette pour rejoindre ceux qui auront été elus sous bannière « La République En Marche ». Et toute cette affaire est vendue sous le label de la nouveauté et du dépassement des vieilles pratiques politiques ?
Le projet d’Emmanuel Macron est purement et simplement la continuation, sous un nouvel emballage, de la politique libérale menée depuis 30 ans. Et ceux qui ont approuvé sans réserve ces orientations n’auront aucun problème pour continuer.
Au final, il y aura un grand pôle libéral. La stratégie d’Emmanuel Macron est que ce pôle libéral se trouve en face de deux oppositions radicales, extrême-droite et extrême-gauche, qui lui laisse ouvert l’immense espace du réel.
CONSTRUIRE UNE AUTRE POLITIQUE DANS LE RÉEL
Jean-Luc Mélenchon a su pendant la campagne du premier tour des élections présidentielles traduire la colère du peuple. Mais il l’a lui même déclaré entre les deux tours des présidentielles : il n’est pas propriétaire des voix qui se sont portées sur lui.
Il comprenait alors que son électorat puisse ne pas faire le même choix que lui. Il fait aujourd’hui comme si « Les Insoumis » pouvaient à eux seuls représenter une alternative majoritaire. Or son électorat ne souhaite pas majoritairement l’aventure. Il ne veut pas d’une politique de la terre brûlée dont il sait que les premières victimes seraient les milieux populaires. Il est en colère mais il est pour l’essentiel profondément réformiste. Il sait que l’extrême insoumission ne conduirait qu’à conforter Macron.
RASSEMBLER POUR GAGNER
Il faudra du temps, du travail, du respect des diversités qui a toujours été la marque des progressistes, du dialogue et du sérieux pour construire une alternative solide, rassembleuse et porteuse d’espoir. C’est mon projet. La dispersion des voix à gauche ferait inévitablement le jeu de la droite. Avec l’appui de Christian Rayot, je suis le seul qui peut gagner au deuxième tour.
Notre victoire sera la vôtre.
Elle dépend maintenant de vous.
CHRISTIAN RAYOT, LE BÂTISSEUR
Il y a des gens comme ça. Ils ne peuvent pas s’arrêter d’imaginer, de concevoir et de construire. Christian est de ceux-là. Jamais un instant en place, hyper actif. Adjoint au maire de 1982 à 1989, il devient maire de Grandvillars dès 1989 en étant constamment réélu depuis. Pour une raison simple. Il a, en trente ans, totalement transformé sa commune pour en faire, à côté de Delle et Beaucourt, un des trois pôles importants du Sud Territoire. Création de l’accueil périscolaire avec cantine, bibliothèque municipale, terrain de football synthétique, salle de spectacle, école maternelle et MARPA pour les personnes âgées, requalification des cités ouvrières, du vieux village... Ce ne sont que quelques exemples.
Christian Rayot prend sa pleine mesure quand il devient, en 2008, Président de la communauté de communes du Sud Territoire en succèdant à Raymond Forni, au décès de celui-ci, après avoir été pendant 9 ans son vice-président chargé de l’économie. Il fédère les énergies, rassemblant sans s’occuper des étiquettes politiques toutes les bonnes volontés et les compétences. Il est des leaders qui n’hésitent pas à déléguer, à laisser ses vice-présidents assumer pleinement leurs responsabilités. La confiance s’installe avec les élus mais aussi l’ensemble du monde économique. Et les chantiers se succèdent. Bâtiments relais à Beaucourt, à Delle, à Grandvillars. Réhabilitation de la friche d’Amstutz pour LISi 2. Rénovation du site des Forges, rénovation de la gare de Delle, création de la société d’économie mixte du Sud. La liste n’est là aussi pas complète, faute de place. L’industrie mais aussi le tourisme avec le formidable succès des Cabanes des Grands Reflets à Joncherey et la réhabilitation du café du canal à Brebotte.
Conseiller départemental depuis 2008, il y fait la démonstration à chaque session qu’il a gardé toutes les qualités de l’arrière de l’équipe de foot de Grandvillars. Quand il y va, ce n’est jamais pour rien ! Christian, tout le monde le sait dans le département, a le tacle sévère. Et quand il est fatigué, il va marcher pendant des heures et sur des pentes raides. Mais il ne mélange pas la marche et la politique. Je suis très er qu’il soit à mes côtés après avoir été aux côtés de Jean-Pierre Chevènement.
Et très heureux qu’il soit mon ami.
Bastien FAUDOT