Dimanche 20 Mars 2016

Conseil départemental : le prix du mépris



Communiqué de presse


L’article consacré par l’Est Républicain aux renvois des roses de M. Bouquet par une partie des personnels féminins du Conseil départemental interroge le respect que les élus de droite portent à la parole des salariés. A mots couverts pendant la réunion publique du 3 mars, plusieurs élus de la majorité avaient insinué que la diffusion d’un tract syndical et la demande de convocation d’un CHSCT extraordinaire en raison d’une situation urgente étaient le fait d’une manipulation de l’opposition et considéraient la « ficelle un peu grosse ». Le 8 mars, à la question du journaliste sur l’action des syndicats, le Président du Conseil Départemental prétend qu’il s’agit d’une action de l’opposition et conclut à nouveau à une manipulation.

M. Bouquet confond l’action syndicale et l’action politique. Si les élus du groupe Union républicaine se préoccupent de la situation sociale des agents de la collectivité, c’est qu’ils sont persuadés que l’ambiance délétère dans laquelle la nouvelle majorité plonge le département est contre-productif pour le Territoire de Belfort. La dénonciation des effets néfastes du nouveau management et les situations dramatiques auxquelles sont confrontés les salariés et les syndicats ne peuvent pas, décemment, être perçus comme « de la manipulation et de l’enfumage ». Il s’agit de prendre en compte, avec beaucoup de considération, les alertes légitimes du médecin du travail et des trois syndicats du Conseil départemental. Si la nouvelle majorité départementale reste sur sa position de déni, les élus d’opposition prendront les mesures nécessaires pour débattre publiquement de la gestion humaine des agents de la collectivité.

Les élus du groupe Union Républicaine