En dépit d’un ton au niveau de sa fonction, contrastant avec celui de son prédécesseur, le Président de la République a développé un discours marqué par la contradiction.
Nous déplorons l’entêtement de François Hollande à faire primer la réduction des déficits publics tout en admettant la totale incompatibilité des objectifs fixés, et sans cesse repoussés, avec le redressement de notre l’économie.
Comme l’a affirmé le Président lui-même, nous ne pouvons espérer réaliser en 5 ans les économies faites par l’Allemagne en plus de 10 ans dans un contexte nettement plus favorable. Pourquoi, alors, s’y être engagé en ratifiant le TSCG sans l’avoir renégocié comme il l'avait annoncé ?
Alors que la zone euro est menacée par une spirale déflationniste, la réorientation de l’Europe ne peut rester rhétorique. Elle est aujourd’hui une affaire de rapport de forces, dans l’intérêt de la France et de l’Europe. Aujourd’hui comme hier, François Hollande et Manuel Valls s’y refusent : les annonces d’une rencontre entre le Premier Ministre et Angela Merkel ainsi que de la tenue d’un sommet européen le 24 octobre ne sont pas les signes d’une véritable audace.
Sur le plan international, le Président de la République a fait montre d’une légère inflexion encourageante pour nos relations avec la Russie.
En revanche, nous mettons en garde contre une intervention en Irak qui se ferait sans l’aval de l’ONU.
Nous déplorons l’entêtement de François Hollande à faire primer la réduction des déficits publics tout en admettant la totale incompatibilité des objectifs fixés, et sans cesse repoussés, avec le redressement de notre l’économie.
Comme l’a affirmé le Président lui-même, nous ne pouvons espérer réaliser en 5 ans les économies faites par l’Allemagne en plus de 10 ans dans un contexte nettement plus favorable. Pourquoi, alors, s’y être engagé en ratifiant le TSCG sans l’avoir renégocié comme il l'avait annoncé ?
Alors que la zone euro est menacée par une spirale déflationniste, la réorientation de l’Europe ne peut rester rhétorique. Elle est aujourd’hui une affaire de rapport de forces, dans l’intérêt de la France et de l’Europe. Aujourd’hui comme hier, François Hollande et Manuel Valls s’y refusent : les annonces d’une rencontre entre le Premier Ministre et Angela Merkel ainsi que de la tenue d’un sommet européen le 24 octobre ne sont pas les signes d’une véritable audace.
Sur le plan international, le Président de la République a fait montre d’une légère inflexion encourageante pour nos relations avec la Russie.
En revanche, nous mettons en garde contre une intervention en Irak qui se ferait sans l’aval de l’ONU.