Les députés du MRC (chevènementistes), apparentés au groupe Socialiste, républicain et citoyen (SRC), ont plaidé mercredi pour un projet de loi "équilibré" sur la transparence de la vie publique, s'élevant contre toute "mesure démagogique".
"Il me semble qu'il faut, par le débat parlementaire, aboutir à un texte équilibré entre la clarté que doivent les élus -terme différent de la transparence- et sur le respect de la vie privée", a déclaré devant la presse le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Luc Laurent
Pour ce député du Val-de-Marne, "ce qui a commencé à être fait au niveau du groupe va dans le bon sens" sur ce projet de loi. "Reste la question des conflits d'intérêts, où la réflexion n'est pas arrivée au bout", a-t-il noté.
Soulignant que, "lors du premier round en commission des Lois, un certain nombre d'amendements ont été repoussés car il y avait besoin de les retravailler", Marie-Françoise Bechtel, autre députée MRC, a expliqué qu'"un équilibre du projet de loi est nécessaire car nous ne pouvons pas soutenir des mesures qui seraient finalement démagogiques. La transparence absolue se démolit elle-même, parce qu'il y a toujours un risque de dissimulation".
En revanche, a-t-elle ajouté, "il faut avoir un véritable contrôle de la déontologie des députés sur le fond (état du patrimoine, évolution au cours du mandat, éventuels conflits d'intérêts), grâce à une autorité de contrôle sévère qui peut transmettre au parquet le cas échéant". "Mais pas de démagogie", a insisté cette députée de l'Aisne.
"Il me semble qu'il faut, par le débat parlementaire, aboutir à un texte équilibré entre la clarté que doivent les élus -terme différent de la transparence- et sur le respect de la vie privée", a déclaré devant la presse le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Luc Laurent
Pour ce député du Val-de-Marne, "ce qui a commencé à être fait au niveau du groupe va dans le bon sens" sur ce projet de loi. "Reste la question des conflits d'intérêts, où la réflexion n'est pas arrivée au bout", a-t-il noté.
Soulignant que, "lors du premier round en commission des Lois, un certain nombre d'amendements ont été repoussés car il y avait besoin de les retravailler", Marie-Françoise Bechtel, autre députée MRC, a expliqué qu'"un équilibre du projet de loi est nécessaire car nous ne pouvons pas soutenir des mesures qui seraient finalement démagogiques. La transparence absolue se démolit elle-même, parce qu'il y a toujours un risque de dissimulation".
En revanche, a-t-elle ajouté, "il faut avoir un véritable contrôle de la déontologie des députés sur le fond (état du patrimoine, évolution au cours du mandat, éventuels conflits d'intérêts), grâce à une autorité de contrôle sévère qui peut transmettre au parquet le cas échéant". "Mais pas de démagogie", a insisté cette députée de l'Aisne.