Les députés du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) voteront contre le projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte.
Les 65 articles du projet de loi pouvaient sembler assez inoffensifs. Beaucoup d’observateurs ont encore du mal à déchiffrer un texte qui choisit de ne pas choisir ou qui évite méthodiquement les sujets difficiles qui ne manqueront pas de jalonner la route d’une indéfinie «transition» énergétique. La majorité de ces 65 articles sont positifs et contribueront à une politique énergétique favorisant la sobriété et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’engagement n°41 du Président de la République (« 50% d’électricité nucléaire») est désormais inscrit à l’article 2 du projet de loi et permet au gouvernement d'afficher un point d’équilibre à l’horizon 2025. Malheureusement, le plafond de capacité de production électronucléaire (63,2 gigawatts dès 2015) prévu à l’article 55 rend impossible un vote positif des députés MRC.
Contrairement à l’objectif présidentiel, le plafond va s’appliquer immédiatement et mettre en danger l’ensemble du réseau électrique. Alors que la France dispose d’une filière nucléaire forte, la loi va brider artificiellement sans être capable de mettre en face les capacités de production alternatives. Ce plafond n’a aucune justification de coût ou de sécurité, il est purement idéologique. Son adoption provoquera la fermeture de plusieurs réacteurs et l’inquiétude monte déjà dans les territoires concernés.
Dans le prolongement de l'accord MRC-PS du 9 mars 2012, j’ai rappelé la position constante et distincte du MRC sur l’énergie. Tout au long du texte, j’ai défendu une vision jacobine de la politique énergétique ayant pour objectif la souveraineté énergétique et la sécurité d’approvisionnement, le contrôle public et la recherche du meilleur coût pour les ménages et les entreprises françaises.
Ce coup porté à une filière énergétique et industrielle d’excellence est incompatible avec l’objectif de redressement productif affiché par le gouvernement.
Les 65 articles du projet de loi pouvaient sembler assez inoffensifs. Beaucoup d’observateurs ont encore du mal à déchiffrer un texte qui choisit de ne pas choisir ou qui évite méthodiquement les sujets difficiles qui ne manqueront pas de jalonner la route d’une indéfinie «transition» énergétique. La majorité de ces 65 articles sont positifs et contribueront à une politique énergétique favorisant la sobriété et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’engagement n°41 du Président de la République (« 50% d’électricité nucléaire») est désormais inscrit à l’article 2 du projet de loi et permet au gouvernement d'afficher un point d’équilibre à l’horizon 2025. Malheureusement, le plafond de capacité de production électronucléaire (63,2 gigawatts dès 2015) prévu à l’article 55 rend impossible un vote positif des députés MRC.
Contrairement à l’objectif présidentiel, le plafond va s’appliquer immédiatement et mettre en danger l’ensemble du réseau électrique. Alors que la France dispose d’une filière nucléaire forte, la loi va brider artificiellement sans être capable de mettre en face les capacités de production alternatives. Ce plafond n’a aucune justification de coût ou de sécurité, il est purement idéologique. Son adoption provoquera la fermeture de plusieurs réacteurs et l’inquiétude monte déjà dans les territoires concernés.
Dans le prolongement de l'accord MRC-PS du 9 mars 2012, j’ai rappelé la position constante et distincte du MRC sur l’énergie. Tout au long du texte, j’ai défendu une vision jacobine de la politique énergétique ayant pour objectif la souveraineté énergétique et la sécurité d’approvisionnement, le contrôle public et la recherche du meilleur coût pour les ménages et les entreprises françaises.
Ce coup porté à une filière énergétique et industrielle d’excellence est incompatible avec l’objectif de redressement productif affiché par le gouvernement.