L'annonce faite par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, concernant les parents accompagnateurs de sorties scolaires, en particulier les accompagnatrices voilées ou portant des signes d'appartenance à une religion, est un très mauvais signal.
Le MRC comprend parfaitement la distinction entre espace public et privé. Chacun en France, protégé par les lois de la République, est totalement libre de ses opinions, politiques, religieuses, philosophiques ou spirituelles. Nous comprenons également que dans le domaine privé, la question de la laïcité ne s'applique pas aux individus.
Mais sommes-nous dans cette situation? Une sortie scolaire relève-t-elle d'une activité de nature privée? En aucun cas. Elle se situe toujours dans le cadre du service public de l'éducation. Les accompagnateurs de ces sorties, notamment les parents d'élèves, ne peuvent s'extraire de cette réalité, et il nous semble qu'il revient au gouvernement de le rappeler avec force. Il est clair que dans ce domaine, nous récoltons aussi les fruits amers de "l'ouverture de l'école sur le monde", de la mise de l'enfant au centre du système éducatif et de l'association systématique des parents au fonctionnement même de l'Education nationale, dont nous laisserions les personnels, une fois de plus seuls pour gérer "au cas par cas" des situations qui peuvent vite dégénérer.
Si la société française est multiculturelle, ce qui en fait sa richesse, la République, en aucun cas ne saurait l'être. La laïcité est l'un des remparts les plus efficaces, donc le plus attaqué par toutes celles et tous ceux qui souhaitent transformer la nature de la République française et le principe d'Egalité.
Il n'est pas question de stigmatiser qui que ce soit. En France, chacun est libre de croire ou de ne pas croire mais il n'est pas tolérable que l'on fasse d'éternels procès en sorcellerie aux défenseurs de la laïcité que l'on confond-à tort- à la tolérance. La laïcité c'est une vision de la société et de son organisation institutionnelle étroitement articulée à son projet politique. Le MRC ne peut approuver cette perspective.
Le MRC comprend parfaitement la distinction entre espace public et privé. Chacun en France, protégé par les lois de la République, est totalement libre de ses opinions, politiques, religieuses, philosophiques ou spirituelles. Nous comprenons également que dans le domaine privé, la question de la laïcité ne s'applique pas aux individus.
Mais sommes-nous dans cette situation? Une sortie scolaire relève-t-elle d'une activité de nature privée? En aucun cas. Elle se situe toujours dans le cadre du service public de l'éducation. Les accompagnateurs de ces sorties, notamment les parents d'élèves, ne peuvent s'extraire de cette réalité, et il nous semble qu'il revient au gouvernement de le rappeler avec force. Il est clair que dans ce domaine, nous récoltons aussi les fruits amers de "l'ouverture de l'école sur le monde", de la mise de l'enfant au centre du système éducatif et de l'association systématique des parents au fonctionnement même de l'Education nationale, dont nous laisserions les personnels, une fois de plus seuls pour gérer "au cas par cas" des situations qui peuvent vite dégénérer.
Si la société française est multiculturelle, ce qui en fait sa richesse, la République, en aucun cas ne saurait l'être. La laïcité est l'un des remparts les plus efficaces, donc le plus attaqué par toutes celles et tous ceux qui souhaitent transformer la nature de la République française et le principe d'Egalité.
Il n'est pas question de stigmatiser qui que ce soit. En France, chacun est libre de croire ou de ne pas croire mais il n'est pas tolérable que l'on fasse d'éternels procès en sorcellerie aux défenseurs de la laïcité que l'on confond-à tort- à la tolérance. La laïcité c'est une vision de la société et de son organisation institutionnelle étroitement articulée à son projet politique. Le MRC ne peut approuver cette perspective.