Sous des thèmes ronflants, il est à craindre que le sommet franco-allemand ait surtout cédé au ronron. C’est pourtant d’un réveil énergique, pour ne pas dire d’une résurrection, qu’une Europe affaissée a besoin dans un monde qui n’attend pas.
Une croissance plus vigoureuse ? On cherche en vain les engagements nouveaux qui permettraient à l’Europe, seule zone du monde persistant dans l’austérité, dotée d’une monnaie surévaluée, d’émerger vraiment dans la mondialisation.
Une grande entreprise de transition énergétique ? Tant que l’Allemagne en restera à une politique solitaire misant sur le charbon sur fond de grande peur du nucléaire, on ne pourra avancer de concert. « Explorer des convergences » dans la transition énergétique est un début bien poussif.
Enfin, la menace extérieure ? Malgré une meilleure orientation du Ministre des affaires étrangères allemand, on piétine à la porte d’un soutien vraiment consistant à l’action de la France au Mali et en Centrafrique pourtant si utile à l’Europe tout entière.
Décidément, ce sommet aura encore été une occasion manquée de relever les grands défis.
Une croissance plus vigoureuse ? On cherche en vain les engagements nouveaux qui permettraient à l’Europe, seule zone du monde persistant dans l’austérité, dotée d’une monnaie surévaluée, d’émerger vraiment dans la mondialisation.
Une grande entreprise de transition énergétique ? Tant que l’Allemagne en restera à une politique solitaire misant sur le charbon sur fond de grande peur du nucléaire, on ne pourra avancer de concert. « Explorer des convergences » dans la transition énergétique est un début bien poussif.
Enfin, la menace extérieure ? Malgré une meilleure orientation du Ministre des affaires étrangères allemand, on piétine à la porte d’un soutien vraiment consistant à l’action de la France au Mali et en Centrafrique pourtant si utile à l’Europe tout entière.
Décidément, ce sommet aura encore été une occasion manquée de relever les grands défis.