Depuis quelques semaines, de nombreux locaux, appartenant à des partis politiques ou à des députés, sont vandalisés, dégradés voire saccagés. La cible est en général le Parti Socialiste, le motif avoué : souvent l’opposition à la loi travail.
Opposé au projet de loi de travail, privé de mon vote de parlementaire et privé même de l’examen du texte, je condamne ces agissements inacceptables en démocratie.
Tous les désaccords sont possibles, mais ni la violence physique, ni les dégradations ne sont acceptables. La facilité qui consiste à prendre pour cibles les partis politiques et les élus relève de la démagogie. Cette politique de la casse ne précipitera l’avènement ni d’une « vraie » gauche ni d’une « vraie » démocratie que certains espèrent.
La France est en crise profonde mais ni le militantisme ni les convictions ne justifient la violence. Celle-ci disqualifie ses auteurs et leurs luttes.
Opposé au projet de loi de travail, privé de mon vote de parlementaire et privé même de l’examen du texte, je condamne ces agissements inacceptables en démocratie.
Tous les désaccords sont possibles, mais ni la violence physique, ni les dégradations ne sont acceptables. La facilité qui consiste à prendre pour cibles les partis politiques et les élus relève de la démagogie. Cette politique de la casse ne précipitera l’avènement ni d’une « vraie » gauche ni d’une « vraie » démocratie que certains espèrent.
La France est en crise profonde mais ni le militantisme ni les convictions ne justifient la violence. Celle-ci disqualifie ses auteurs et leurs luttes.