La disparition de Robert Chambeiron n'est pas seulement celle d'un grand témoin et d'un grand acteur du passé. Son engagement dès le tout début de la Résistance aux côtés de Jean Moulin pour le redressement d'une France affaissée est d'abord celui de l'héroïsme du quotidien, celui d'un jeune homme qui dit non: non à l'occupation, non à la servitude, non à la démission. Que cet engagement du refus ait évolué vers la construction d'une France nouvelle, souveraine et progressiste par la création du Conseil national de la Résistance aux côtés de Jean Moulin est une grande leçon.
Robert Chambeiron était profondément attaché à la nécessité de l'unité nationale pour assurer l'avenir de la France. En rappelant la phrase du général de Gaulle sur la trahison des élites, Il exprimait à sa manière la nécessité d'une mobilisation populaire sans renier le rôle des partis et forces vives du pays. C'est cette leçon que je tire des entretiens qu'il m'avait accordés fin 2011, publiés sous le titre "Résistant".
Au-delà de l'émotion personnelle, je voudrais témoigner combien l'homme d'action et d'analyse que fut Robert Chambeiron était vivant, combien sont vivantes aussi ses idées et, espérons- le, ses combats.
Robert Chambeiron était profondément attaché à la nécessité de l'unité nationale pour assurer l'avenir de la France. En rappelant la phrase du général de Gaulle sur la trahison des élites, Il exprimait à sa manière la nécessité d'une mobilisation populaire sans renier le rôle des partis et forces vives du pays. C'est cette leçon que je tire des entretiens qu'il m'avait accordés fin 2011, publiés sous le titre "Résistant".
Au-delà de l'émotion personnelle, je voudrais témoigner combien l'homme d'action et d'analyse que fut Robert Chambeiron était vivant, combien sont vivantes aussi ses idées et, espérons- le, ses combats.