Tout en se félicitant du vote à une large majorité de la résolution visant à reconnaitre l’Etat de Palestine, le MRC marque son inquiétude vis-à-vis de la position très en retrait du gouvernement.
Il ne s’agit pas de contester les prérogatives de l’exécutif en matière de reconnaissance des Etats. Il n’y a pas de débat sur ce point, sauf de la part de ceux qui y mettent de la mauvaise foi. Mais ce vote n’en a pas moins une force symbolique qui le rend difficile à négliger.
Il est donc préoccupant de voir le gouvernement ratiociner sur le moment opportun pour cette reconnaissance, ce qui est un moyen de différer celle-ci dans l’attente d’un règlement du conflit alors qu’à l’évidence c’est la démarche inverse qui est dans le sens de l’histoire. La reconnaissance est aujourd’hui un préalable obligé à la résolution du conflit après 30 ans d’oppression, de colonisation illégale, de disqualification des partis laïques qui, les premiers pourtant, avaient su reconnaitre dès 1967 l’Etat d’Israël.
Loin de tergiverser, notre pays devrait se porter en avant de ce combat. Il ne s’agit pas de noyer les enjeux dans une énième conférence internationale. Il faut faire en sorte par celle-ci d’avancer des propositions hardies, constructives et fondées sur la justice. Il faut prendre conscience que demain nous serons jugés par l’histoire pour l’inaction que nous avons privilégiée. Quand sortirons-nous de la diplomatie du « deux poids deux mesures » qui discrédite l’action des puissances depuis une trentaine d’années ?
Enfin on n’a pu qu’être frappé par le contraste entre les longs applaudissements d’une gauche réunie (socialistes, MRC, communistes et écologistes) et le départ quasiment furtif d’une droite qui, dans son écrasante majorité, a renié le gaullisme.
Il ne s’agit pas de contester les prérogatives de l’exécutif en matière de reconnaissance des Etats. Il n’y a pas de débat sur ce point, sauf de la part de ceux qui y mettent de la mauvaise foi. Mais ce vote n’en a pas moins une force symbolique qui le rend difficile à négliger.
Il est donc préoccupant de voir le gouvernement ratiociner sur le moment opportun pour cette reconnaissance, ce qui est un moyen de différer celle-ci dans l’attente d’un règlement du conflit alors qu’à l’évidence c’est la démarche inverse qui est dans le sens de l’histoire. La reconnaissance est aujourd’hui un préalable obligé à la résolution du conflit après 30 ans d’oppression, de colonisation illégale, de disqualification des partis laïques qui, les premiers pourtant, avaient su reconnaitre dès 1967 l’Etat d’Israël.
Loin de tergiverser, notre pays devrait se porter en avant de ce combat. Il ne s’agit pas de noyer les enjeux dans une énième conférence internationale. Il faut faire en sorte par celle-ci d’avancer des propositions hardies, constructives et fondées sur la justice. Il faut prendre conscience que demain nous serons jugés par l’histoire pour l’inaction que nous avons privilégiée. Quand sortirons-nous de la diplomatie du « deux poids deux mesures » qui discrédite l’action des puissances depuis une trentaine d’années ?
Enfin on n’a pu qu’être frappé par le contraste entre les longs applaudissements d’une gauche réunie (socialistes, MRC, communistes et écologistes) et le départ quasiment furtif d’une droite qui, dans son écrasante majorité, a renié le gaullisme.