Tout redressement de l’Ecole ne se réduit pas à une question de moyens. Mais les suppressions répétées de postes sous le gouvernement Fillon, 11 200 en 2008, 13 500 en 2009 et 16 000 pour 2010 empêchent toute politique sérieuse d’amélioration du système éducatif. A cette rentrée la baisse de l’effort public se traduira par une élévation du nombre d’élèves dans de trop nombreuses classes, l’insuffisance des moyens pour mettre en place partout le soutien ou l’accompagnement des élèves et les options, avec en outre des difficultés pour assurer les remplacements de professeurs.
L’ambition pour l’Ecole doit, pour le Mouvement Républicain et Citoyen, allier la priorité budgétaire à une claire orientation pour faire le pari de la qualité sur l’ensemble des établissements et mettre l’accent sur l’exigence, le travail et la solidité des connaissances transmises et acquises par élèves.
Les réformes Darcos sur la suppression du samedi matin à l’école primaire, sur la formation des enseignants, les ambiguïtés sur la réforme future du lycée et la marche irréfléchie vers la suppression totale de la carte scolaire, contribuent toujours à l’affaiblissement de l’Ecole.
Cette rentrée 2009 n’est pas marquée par l’implication forte de l’Etat qui serait nécessaire pour vaincre les tropismes libéraux qui favorisent l’installation d’une école à plusieurs vitesses.
Le malaise de l’Ecole ne sera surmonté que grâce à une profonde réorientation de la politique actuelle. Le MRC agira pour que soient développés et conciliés les efforts en faveur de la quantité et de la qualité dans l’esprit de Paul Langevin qui affirmait à la Libération : « l’Ecole doit assurer la promotion de tous et la sélection démocratique des meilleurs ».
L’ambition pour l’Ecole doit, pour le Mouvement Républicain et Citoyen, allier la priorité budgétaire à une claire orientation pour faire le pari de la qualité sur l’ensemble des établissements et mettre l’accent sur l’exigence, le travail et la solidité des connaissances transmises et acquises par élèves.
Les réformes Darcos sur la suppression du samedi matin à l’école primaire, sur la formation des enseignants, les ambiguïtés sur la réforme future du lycée et la marche irréfléchie vers la suppression totale de la carte scolaire, contribuent toujours à l’affaiblissement de l’Ecole.
Cette rentrée 2009 n’est pas marquée par l’implication forte de l’Etat qui serait nécessaire pour vaincre les tropismes libéraux qui favorisent l’installation d’une école à plusieurs vitesses.
Le malaise de l’Ecole ne sera surmonté que grâce à une profonde réorientation de la politique actuelle. Le MRC agira pour que soient développés et conciliés les efforts en faveur de la quantité et de la qualité dans l’esprit de Paul Langevin qui affirmait à la Libération : « l’Ecole doit assurer la promotion de tous et la sélection démocratique des meilleurs ».