Julien Landfried (à droite). Crédits photos: Margot L'Hermite
Chers amis, chers camarades, permettez moi tout d’abord de vous remercier pour votre invitation à intervenir lors de votre université d’été. Le Mouvement Républicain et Citoyen, dont je suis secrétaire national, organise de son côté sa propre université d’été les samedi 14 et dimanche 15 septembre prochains à Coudekerque-Branche, à côté de Dunkerque, sur les terres électorales de l’un des trois députés du MRC, Christian Hutin. Nous invitons chaleureusement les militants du Parti socialiste à assister à nos débats qui porteront sur le thème « Redresser la France en réorientant la construction européenne », et où interviendront en particulier le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et les députés Jérôme Guedj, Christian Bataille et Jean Grellier. Vous pouvez consulter le programme de notre université d’été ainsi que cette intervention sur le site Internet du MRC. Avant de démarrer mon propos, je remercie enfin à nouveau les militants socialistes de la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine, du 92, mais aussi de l’Ile-de-France qui ont participé à mes deux campagnes législatives en juin et décembre 2012 face à Patrick Devedjian. Je n’oublie pas votre aide dans ce combat !
Un constat pour démarrer ce débat : si nous nous interrogeons aujourd’hui, selon les termes mêmes de la présentation de cet atelier sur le site du Parti socialiste quant à l’opportunité « de lutter à armes égales » et de « demander une réciprocité dans les échanges commerciaux », c’est que la prise de conscience du niveau de désindustrialisation de l’économie française, et plus généralement de l’économie de la zone euro (pour simplifier, à l’exception de l’Allemagne) a largement progressé dans les esprits. Le temps où un grand patron français prétendait faire de son groupe une « entreprise sans usines » n’est pourtant pas si loin : c’était en 2001. L’industrie ne représente plus aujoud'hui que 11% du PIB en France, soit un niveau équivalent au Royaume-Uni, qui était décrit en 2009 par l’ancien président Nicolas Sarkozy comme un pays « qui n’a plus d’industrie ». Une exception en Europe : l’Allemagne (27% du PIB) sur laquelle nous reviendrons.
Un constat pour démarrer ce débat : si nous nous interrogeons aujourd’hui, selon les termes mêmes de la présentation de cet atelier sur le site du Parti socialiste quant à l’opportunité « de lutter à armes égales » et de « demander une réciprocité dans les échanges commerciaux », c’est que la prise de conscience du niveau de désindustrialisation de l’économie française, et plus généralement de l’économie de la zone euro (pour simplifier, à l’exception de l’Allemagne) a largement progressé dans les esprits. Le temps où un grand patron français prétendait faire de son groupe une « entreprise sans usines » n’est pourtant pas si loin : c’était en 2001. L’industrie ne représente plus aujoud'hui que 11% du PIB en France, soit un niveau équivalent au Royaume-Uni, qui était décrit en 2009 par l’ancien président Nicolas Sarkozy comme un pays « qui n’a plus d’industrie ». Une exception en Europe : l’Allemagne (27% du PIB) sur laquelle nous reviendrons.
La « mondialisation heureuse » chère à Alain Minc s’est révélée une vue de l’esprit. La mondialisation des échanges commerciaux a en effet profondément bouleversé les économies développées, entraînant le plus souvent désindustrialisation massive, augmentation du niveau des inégalités et phénomène de déclassement par rapport aux pays émergents. Le déficit commercial de l’économie française a ainsi atteint 74 milliards d’euros en 2011, puis s’est légèrement réduit à 67 milliards d’euros en 2012, en grande partie du fait de l’atonie de la croissance. Nous ne couvrons plus que 87% de nos importations, ce qui est très inquiétant. Pour le dire autrement, l’économie française souffre d’un problème massif de compétitivité dans la compétition européenne et mondiale. Ce constat a été remarquablement fait par Louis Gallois dans le rapport qu’il a remis au Premier ministre en novembre 2012.
Trois faits majeurs n’ont pas été correctement anticipés dans la décennie 2000.
D’abord l’impact de l’entrée de la Chine dans l’OMC en 2001 : celle-ci, réalisée sans contrepartie, a permis à la Chine d’inonder les marchés des pays occidentaux de ses produits bon marché, tout en protégeant son marché intérieur, par ailleurs modeste (extraversion agressive de l’économie, disproportionnellement tournée vers l’exportation). Bien peu imaginaient que la Chine nous concurrencerait – ou nous devancerait- sur la plus grande partie des secteurs industriels une décennie plus tard. Une certaine condescendance occidentale a trouvé ici un puissant allié avec les multinationales qui cherchaient à augmenter leurs profits à la faveur de la faiblesse des salaires chinois. Le déficit commercial français avec la Chine a atteint 26 milliards d’euros en 2012, soit près de 40% de notre déficit commercial total.
Ensuite, les conséquences de l'élargissement de l’Union européenne à l’Est n’ont pas non plus été bien intégrées. Qui aurait pensé il y a dix ans qu’une part importante de la production automobile des voitures françaises serait produite en Roumanie ou en Slovaquie pour y bénéficier du coût du travail plus faible (cf. l’exemple emblématique de Renault) ? Si l’Allemagne a profité de l’élargissement à l’Est pour réorganiser sa sous-traitance industrielle et reconstituer son Hinterland, cela s’est fait pour une large part au détriment de la France, qui avait longtemps été un sous-traitant bon marché pour les Allemands (cf. Made in Germany – Le modèle allemand au-delà des mythes, de Guillaume Duval, Seuil, janvier 2013).
Enfin, les convergences attendues par la monnaie unique n’ont pas été au rendez-vous. La monnaie unique a fonctionné (et fonctionne toujours) au bénéfice des plus forts (Allemagne, Autriche, Italie du Nord) et au détriment des plus faibles (Europe du Sud, et France, par la force des choses). Insistons sur un point capital : la concentration de l’industrie dans le centre industriel autour de l’Allemagne est un phénomène logique dans le cadre d’une union monétaire (et ce, même si des transferts budgétaires massifs existaient, ce qui n’est pas le cas). La surévaluation structurelle de l’euro par rapport au dollar (et donc au Yuan qui lui est lié) pour les pays d’Europe du Sud et la France aggrave bien entendu cette dynamique, mais elle n’en est pas à l’origine. C’est la raison pour laquelle l’Allemagne accumule de gigantesques excédents commerciaux (188 milliards d’euros en 2012) alors que ses voisins enregistrent eux des déficits commerciaux (la France a ainsi enregistré un déficit commercial de 18 milliards d’euros en 2012 avec l’Allemagne, soit près de 27% de notre déficit commercial total).
Est-il besoin de préciser que la désindustrialisation qui accompagne cette sous-compétitivité de l’économie française casse les ressorts du financement de l’Etat social ? Car sans une industrie solide, capable de distribuer de bons salaires (qui sont en moyenne supérieurs à ceux des services) et de payer des impôts importants, c’est tout l’édifice fiscal et social qui vacille.
Une protection européenne ou nationale ?
La politique commerciale européenne pourrait-elle introduire des mécanismes de correction sachant qu’à la concurrence déloyale des pays émergents (dont les marchés sont, eux, protégés) s’ajoute la concurrence intra-européenne, non seulement avec les pays d’Europe de l’Est qui ne peuvent pas mettre en place les standards salariaux et sociaux de l’Europe de l’Ouest voire du Sud, mais aussi celle de la puissance industrielle allemande qui bénéficie d’un avantage de change de fait avec l’euro ? Poser la question, c’est y répondre, et la réaction du président de la Commission européenne José Manuel Barroso est édifiante, qualifiant de « réactionnaire » la volonté du gouvernement français de défendre l’exception culturelle française, en excluant le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis dans le cadre de l’accorc commercial transatlantique de libre-échange (TTIP). A ce titre, le MRC émet les plus vives réserves sur l’opportunité de réduire encore les quelques barrières commerciales qui subsistent avec les Etats-Unis, essentiellement des normes non tarifaires.
Les intérêts commerciaux au sein l’Union européenne ne sont pas les mêmes. Sans revenir sur les intérêts de l’Allemagne, le Royaume-Uni est lui aussi très libre-échangiste. Un exemple édifiant : l’accord intervenu, suite à la forte mobilisation des milieux patronaux allemands, entre l’Union et la Chine au sujet des panneaux solaires chinois qui ne permettra ainsi sans doute pas à la fragile industrie de l’énergie solaire européenne de résister au dumping chinois…
Bien entendu, il est absolument nécessaire que le gouvernement français pousse l’UE à rechercher des accords commerciaux équilibrés, ce qu’on appelle la « réciprocité ». De même, un euro moins cher soulagerait de nombreuses entreprises, à commencer par les ETI (Etablissements de taille indermédiaire) dont chacun est convaincu de l’importance.
Mais est-il possible d’aller plus loin, et d’imaginer un « protectionnisme européen » ? C’était ce que mes amis Emmanuel Todd et Hakim el Karoui défendaient il y 6 ou 7 ans. L’Allemagne n’en veut pas, car fondamentalement, elle n’en a pas encore besoin. Son positionnement dans le commerce international en fait la « petite Chine » de l’Europe, ce qui lui convient très bien : sa spécialisation industrielle la protège de facto. Le Royaume-Uni non plus, bien entendu, car il souhaite avant tout exporter ses services financiers. Cette double opposition réduit à néant à moyen terme l’idée d’ériger à nouveau des protections commerciales de l’Union vis-à-vis des pays tiers, y compris au niveau de l’ancien tarif extérieur commun (TEC) presqu’entièrement démantelé aujourd’hui, depuis le milieu des années 1990.
Que reste-t-il donc ? On peut imaginer des formes de protectionnismes national par les normes, qui sont pratiquées massivement par nos concurrents asiatiques (Japon, Chine, Corée du Sud) et qui leur ont permis de développer des filières industrielles à l’abri de la concurrence internationale. La taxe carbone pourrait également être une forme efficace de protectionnisme environnemental en taxant davantage les produits réalisés dans des conditions écologiques dégradées. Ce serait également un facteur incitant à la relocalisation de la production près de la consommation. Enfin, les protections douanières sont pratiquées par la plupart des économies développées dans le monde, et bien entendu par les pays émergents. La France pourrait, si elle le souhaitait, rétablir certains tarifs douaniers sur tel ou tel secteur.
La souplesse de la protection monétaire
Mais ce qui nous semble être la forme la plus maniable et la plus souple de protectionnisme est le protectionnisme monétaire. A l’extrême minimum, il faut d’abord que le cours de l’euro baisse par rapport au dollar et au yuan. La puissance de l’économie allemande empêchera cependant ce mouvement de dépréciation d’atteindre le niveau nécessaire au retour de la compétitivité externe des pays d’Europe du Sud et de la France. Il faut donc imaginer la transformation de l’euro monnaie unique en euro monnaie commune réservée aux transactions extérieures, qui permettrait à chacun des pays de la zone euro de retrouver une flexibilité monétaire par rapport à ses voisins de la zone. La parité des euros nationaux entre eux serait établie de manière concertée, afin de prendre en compte les différentiels de compétitivité creusés au cours des treize dernières années. Une coordination monétaire serait nécessaire pour éviter le chacun pour soi et pour contenir autant que possible les antagonismes existants. Pour la France, c’est une dévaluation de près de 30% par rapport au dollar (et donc au Yuan) et une dévaluation significative par rapport au Mark qui seraient nécessaires.
Trois faits majeurs n’ont pas été correctement anticipés dans la décennie 2000.
D’abord l’impact de l’entrée de la Chine dans l’OMC en 2001 : celle-ci, réalisée sans contrepartie, a permis à la Chine d’inonder les marchés des pays occidentaux de ses produits bon marché, tout en protégeant son marché intérieur, par ailleurs modeste (extraversion agressive de l’économie, disproportionnellement tournée vers l’exportation). Bien peu imaginaient que la Chine nous concurrencerait – ou nous devancerait- sur la plus grande partie des secteurs industriels une décennie plus tard. Une certaine condescendance occidentale a trouvé ici un puissant allié avec les multinationales qui cherchaient à augmenter leurs profits à la faveur de la faiblesse des salaires chinois. Le déficit commercial français avec la Chine a atteint 26 milliards d’euros en 2012, soit près de 40% de notre déficit commercial total.
Ensuite, les conséquences de l'élargissement de l’Union européenne à l’Est n’ont pas non plus été bien intégrées. Qui aurait pensé il y a dix ans qu’une part importante de la production automobile des voitures françaises serait produite en Roumanie ou en Slovaquie pour y bénéficier du coût du travail plus faible (cf. l’exemple emblématique de Renault) ? Si l’Allemagne a profité de l’élargissement à l’Est pour réorganiser sa sous-traitance industrielle et reconstituer son Hinterland, cela s’est fait pour une large part au détriment de la France, qui avait longtemps été un sous-traitant bon marché pour les Allemands (cf. Made in Germany – Le modèle allemand au-delà des mythes, de Guillaume Duval, Seuil, janvier 2013).
Enfin, les convergences attendues par la monnaie unique n’ont pas été au rendez-vous. La monnaie unique a fonctionné (et fonctionne toujours) au bénéfice des plus forts (Allemagne, Autriche, Italie du Nord) et au détriment des plus faibles (Europe du Sud, et France, par la force des choses). Insistons sur un point capital : la concentration de l’industrie dans le centre industriel autour de l’Allemagne est un phénomène logique dans le cadre d’une union monétaire (et ce, même si des transferts budgétaires massifs existaient, ce qui n’est pas le cas). La surévaluation structurelle de l’euro par rapport au dollar (et donc au Yuan qui lui est lié) pour les pays d’Europe du Sud et la France aggrave bien entendu cette dynamique, mais elle n’en est pas à l’origine. C’est la raison pour laquelle l’Allemagne accumule de gigantesques excédents commerciaux (188 milliards d’euros en 2012) alors que ses voisins enregistrent eux des déficits commerciaux (la France a ainsi enregistré un déficit commercial de 18 milliards d’euros en 2012 avec l’Allemagne, soit près de 27% de notre déficit commercial total).
Est-il besoin de préciser que la désindustrialisation qui accompagne cette sous-compétitivité de l’économie française casse les ressorts du financement de l’Etat social ? Car sans une industrie solide, capable de distribuer de bons salaires (qui sont en moyenne supérieurs à ceux des services) et de payer des impôts importants, c’est tout l’édifice fiscal et social qui vacille.
Une protection européenne ou nationale ?
La politique commerciale européenne pourrait-elle introduire des mécanismes de correction sachant qu’à la concurrence déloyale des pays émergents (dont les marchés sont, eux, protégés) s’ajoute la concurrence intra-européenne, non seulement avec les pays d’Europe de l’Est qui ne peuvent pas mettre en place les standards salariaux et sociaux de l’Europe de l’Ouest voire du Sud, mais aussi celle de la puissance industrielle allemande qui bénéficie d’un avantage de change de fait avec l’euro ? Poser la question, c’est y répondre, et la réaction du président de la Commission européenne José Manuel Barroso est édifiante, qualifiant de « réactionnaire » la volonté du gouvernement français de défendre l’exception culturelle française, en excluant le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis dans le cadre de l’accorc commercial transatlantique de libre-échange (TTIP). A ce titre, le MRC émet les plus vives réserves sur l’opportunité de réduire encore les quelques barrières commerciales qui subsistent avec les Etats-Unis, essentiellement des normes non tarifaires.
Les intérêts commerciaux au sein l’Union européenne ne sont pas les mêmes. Sans revenir sur les intérêts de l’Allemagne, le Royaume-Uni est lui aussi très libre-échangiste. Un exemple édifiant : l’accord intervenu, suite à la forte mobilisation des milieux patronaux allemands, entre l’Union et la Chine au sujet des panneaux solaires chinois qui ne permettra ainsi sans doute pas à la fragile industrie de l’énergie solaire européenne de résister au dumping chinois…
Bien entendu, il est absolument nécessaire que le gouvernement français pousse l’UE à rechercher des accords commerciaux équilibrés, ce qu’on appelle la « réciprocité ». De même, un euro moins cher soulagerait de nombreuses entreprises, à commencer par les ETI (Etablissements de taille indermédiaire) dont chacun est convaincu de l’importance.
Mais est-il possible d’aller plus loin, et d’imaginer un « protectionnisme européen » ? C’était ce que mes amis Emmanuel Todd et Hakim el Karoui défendaient il y 6 ou 7 ans. L’Allemagne n’en veut pas, car fondamentalement, elle n’en a pas encore besoin. Son positionnement dans le commerce international en fait la « petite Chine » de l’Europe, ce qui lui convient très bien : sa spécialisation industrielle la protège de facto. Le Royaume-Uni non plus, bien entendu, car il souhaite avant tout exporter ses services financiers. Cette double opposition réduit à néant à moyen terme l’idée d’ériger à nouveau des protections commerciales de l’Union vis-à-vis des pays tiers, y compris au niveau de l’ancien tarif extérieur commun (TEC) presqu’entièrement démantelé aujourd’hui, depuis le milieu des années 1990.
Que reste-t-il donc ? On peut imaginer des formes de protectionnismes national par les normes, qui sont pratiquées massivement par nos concurrents asiatiques (Japon, Chine, Corée du Sud) et qui leur ont permis de développer des filières industrielles à l’abri de la concurrence internationale. La taxe carbone pourrait également être une forme efficace de protectionnisme environnemental en taxant davantage les produits réalisés dans des conditions écologiques dégradées. Ce serait également un facteur incitant à la relocalisation de la production près de la consommation. Enfin, les protections douanières sont pratiquées par la plupart des économies développées dans le monde, et bien entendu par les pays émergents. La France pourrait, si elle le souhaitait, rétablir certains tarifs douaniers sur tel ou tel secteur.
La souplesse de la protection monétaire
Mais ce qui nous semble être la forme la plus maniable et la plus souple de protectionnisme est le protectionnisme monétaire. A l’extrême minimum, il faut d’abord que le cours de l’euro baisse par rapport au dollar et au yuan. La puissance de l’économie allemande empêchera cependant ce mouvement de dépréciation d’atteindre le niveau nécessaire au retour de la compétitivité externe des pays d’Europe du Sud et de la France. Il faut donc imaginer la transformation de l’euro monnaie unique en euro monnaie commune réservée aux transactions extérieures, qui permettrait à chacun des pays de la zone euro de retrouver une flexibilité monétaire par rapport à ses voisins de la zone. La parité des euros nationaux entre eux serait établie de manière concertée, afin de prendre en compte les différentiels de compétitivité creusés au cours des treize dernières années. Une coordination monétaire serait nécessaire pour éviter le chacun pour soi et pour contenir autant que possible les antagonismes existants. Pour la France, c’est une dévaluation de près de 30% par rapport au dollar (et donc au Yuan) et une dévaluation significative par rapport au Mark qui seraient nécessaires.