Le Conseil des Ministres a adopté aujourd’hui le projet de réforme bancaire présenté par Pierre Moscovici. Ce texte est un rendez-vous important pour la gauche qui doit tirer les leçons de la crise financière de 2008 et de sa résolution.
Les Français gardent un souvenir amer de cette crise où l’Etat a volé au secours des banques sans contrepartie.
Depuis 30 ans, la gauche a trop souvent accompagné le mouvement de dérèglementation de la finance, elle ne doit pas manquer cette occasion de marquer un coup d’arrêt au développement de cette finance qui pousse l’usurpation jusqu’à se faire appeler « industrie financière ».
Le projet de loi arrive en temps et en heure et constitue une avancée importante puisque la puissance publique se dote de ciseaux pour séparer les activités de financement de l’économie (le crédit) des activités de marché. La discussion parlementaire devra aiguiser ces ciseaux et les parlementaires du MRC participeront activement au débat pour renforcer le texte.
L’ambition doit être de remettre la finance au service de l’économie pour que les fonds propres des banques soient mobilisés utilement mais aussi en délimitant strictement les activités qui bénéficient de la garantie publique qui leur permet de prospérer.
Les Français gardent un souvenir amer de cette crise où l’Etat a volé au secours des banques sans contrepartie.
Depuis 30 ans, la gauche a trop souvent accompagné le mouvement de dérèglementation de la finance, elle ne doit pas manquer cette occasion de marquer un coup d’arrêt au développement de cette finance qui pousse l’usurpation jusqu’à se faire appeler « industrie financière ».
Le projet de loi arrive en temps et en heure et constitue une avancée importante puisque la puissance publique se dote de ciseaux pour séparer les activités de financement de l’économie (le crédit) des activités de marché. La discussion parlementaire devra aiguiser ces ciseaux et les parlementaires du MRC participeront activement au débat pour renforcer le texte.
L’ambition doit être de remettre la finance au service de l’économie pour que les fonds propres des banques soient mobilisés utilement mais aussi en délimitant strictement les activités qui bénéficient de la garantie publique qui leur permet de prospérer.